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Abigail Fisher : une jeune Blanche contre la discrimination positive

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  • Abigail Fisher : une jeune Blanche contre la discrimination positive

    Une jeune étudiante blanche recalée par l’Université du Texas a porté l’affaire devant la Cour suprême des Etats-Unis, accusant l’établissement de discrimination raciale à son encontre – ou comment des conservateurs américains tentent de supprimer la « discrimination positive » des campus américains.
    Abigail Fisher, étudiante de 23 ans, originaire de Louisiane, a fait la une des médias américains en octobre dernier. Motif de sa plainte : En 2008, l’établissement privé aurait refusé de l’admettre parce qu’elle était blanche.
    La jeune fille affirme avoir rassemblé tous les critères nécessaires à son admission (des bons résultats, activités extra-scolaires, etc.), et la seule raison qui puisse expliquer un refus est la politique de quotas ethniques qu’exerce l’université lorsqu’elle recrute ses élèves.
    Pour preuve, explique-t-elle dans une vidéo postée sur YouTube, la plupart des autres étudiants de moins bons résultats appartenaient à des minorités noires et latinos. C’est que les médias ont reporté en octobre 2012 lorsqu’elle s’est présentée devant la Cour suprême à Washington accompagnée de son avocat.


    Le discours aux médias

    Le problème de cette affaire est qu’elle ressemble davantage à une narration bien ficelée dans le seul but de s’attaquer à une loi plutôt qu’à la réhabilitation d’une jeune étudiante modèle. C’est ce qu’explique la journaliste Nikole Hannah Jones dans une longue enquête parue la semaine dernière dans la revue politique Pro Publica, et reprise dans le Huffington Post et de nombreux médias.
    Nikole Hannah Jones s’est penchée sur « les centaines de pages du dossier » [PDF] et en a conclu que « l’affirmation selon laquelle la race a coûté à Fisher sa place à l’Université du Texas est fausse », et que si l’affaire est parvenue jusqu’à la Cour suprême, c’est uniquement grâce à un discours construit dans cette optique.
    La journaliste a mis en évidence des incohérences dans le dossier, notamment concernant les résultats scolaires de la jeune fille par rapport aux exigences d’admissibilité de l’université. Et il apparaît que ce sont ses notes et non pas la couleur de sa peau qui ont décidé de son rejet.
    L’Université du Texas a d’ailleurs proposé à la jeune fille d’entrer dans un autre programme de son établissement avec la possibilité d’intégrer plus tard celui de son choix, mais cette dernière a décliné l’offre et est partie étudier en Louisiane, son second choix.
    Des conservateurs contre la discrimination positive

    La jeune Abigail Fisher a été déçue de ne pas entrer dans l’université qu’elle voulait, mais n’aurait jamais eu la volonté et les moyens de porter l’affaire en justice sans l’opiniâtreté d’Edward Blum, le maître de cette entreprise.
    Cet ex-broker de 60 ans a passé trois ans à rechercher la candidate recalée, engager et payer ses avocats, produit une vidéo diffusé sur YouTube, grâce à la donation d’une poignée de conservateurs et sa fondation « Project on Fair Representation » (Projet pour une représentation juste).
    Edward Blum a bien compris que « dans la bataille de l’opinion publique […] l’image du plaignant était aussi importante que les faits eux-mêmes ; et ils ont trouvé en Abigail Fisher “ la plaignante modèle ”, celle capable de défier l’utilisation de la race dans les décisions d’admission au collège », explique la journaliste qui continue :
    « Le nœud de l’affaire n’est pas le recalage de Fisher, mais le fait que le gouvernement viole les droits constitutionnels des Blancs américains lorsqu’il considère la race comme un moyen d’aider les Afro-américains et les Latinos. »
    La Cour suprême, en acceptant d’entendre la plainte, « remet l’Affirmative Action (discrimination positive) au cœur du discours public et politique », et pourrait permettre « à ses cinq membres les plus conservateurs de se débarrasser des préférences raciales dans l’éducation supérieure ».
    Une décision majeure pour la Cour suprême

    Le principal argument des opposants à la discrimation positive est que l’utilisation d’une forme de discrimination comme critère d’admission dans les collèges privés américains s’oppose à l’un des principes fondateurs de la constitution américaine, qui veut que la loi soit « colorblind » (sans préjugés de race ou ethniques).
    La Cour suprême a déjà interdit la discrimination positive dans les écoles publiques américaines dans les années 1990 et certains états, à l’instar de Washington, du Michigan, la Californie et le Nebraska, qui ont interdit la loi dans leur juridiction.
    Pour le New York Times, si elle décidait de la supprimer des établissements supérieurs :
    « Les conséquences d’une telle décision seraient frappantes. Ça réduirait, et tous les partis en conviennent, le nombre d’étudiants afro-américains et latinos dans pratiquement toutes les universités et écoles d’enseignement supérieur, contre plus de Blancs et d’Asiatiques. »
    La Cour suprême devrait rendre son verdict dans les jours qui viennent. Quant à Abigail Fisher, elle affirme ne pas avoir souffert de ce recalage, et demande juste à l’Université du Texas le remboursement de ses frais d’admission – estimés à une centaine de dollars.




    Rue 89.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    Ça peut choquer, mais personnellement je suis contre la dite discrimination positive pour n'importe qui et je donne mes raisons.
    Quand j'ai commencé mes études universitaires dans les années 60, il y avait beaucoup d'africains inscrits avec des bourse faramineuses... et ces gens, on leur octroyait des diplômes qui ne sont valables que dans leur pays.

    -Ensuite nous avons la vague de compatriotes qui ont étudié en Union Soviétique et qui ont eu des diplômes de techniciens et ces gens étaient considérés comme des ingénieurs!

    Le bouquet, c'est le Canada: Dans les années 70-80 des étudiants étrangers faisaient des soit disant doctorats.... et je détient une copie d'un gars qui a fait un doctorat sur l'Algérie: Je vous cite deux choses pour vous donner une idée de la valeur de cette thèse:

    1. Le gars a vécu en Algérie (une bourse) et a visité des commités de gestion qu'il interroge.
    Dans la thèse il cite ce qu'on lui dit et il donne sa conclusion (jugement de valeur)
    2. Il aussi écrit ceci: Les algériens, même si certains disent qu'ils sont berbères, la réalité c'est que ce sont des arabes qui ne savent pas qu'ils sont arabes.
    3. La géographie de l'Algérie: Il la réduit à 200 000 km.carrés entre la Tunisie et le Maroc... et seulemnt 5000 km.carrés de désert de SABLES inhabité.

    Je passe sous silence le reste: Le gouverbement, le système d,éducation, l'Économie... et surtout la langue française qui, en 1980 presque plus personne ne la parle en Algérie!

    Voilà certains éléments qui justifient que je n'approuve pas ce genre de choix!
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      mais moi aussi je ne cautionne pas cette discrimination soit disant "positive" , ce que j'appelle discrimination c'est d'avoir le même mérite et être recalé pour des considérations éthniques. donc , si je ne peux pas accéder à une place par mon mérite je ne voudrais pas y accéder rien que pour ma couleur de peau et la nature de mes cheveux!!!
      “The need to impress others causes half the world's woes. Don't add to them. Be real, not impressive." Vernon Howard

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