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Algerie:Les autorités ont empeché des militants d'assister au forum social mondial

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  • Algerie:Les autorités ont empeché des militants d'assister au forum social mondial

    96 personnes empêchées de franchir la frontière avec la Tunisie

    27 mars 2013

    (Tunis) – Les autorités algériennes ont restreint illégalement le droit de se déplacer librement lorsqu’elles ont empêché 96 militants algériens de la société civile de se rendre en Tunisie, sans fournir de motif, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. La police des frontières a bloqué les militants le 25 mars alors qu’ils étaient sur le point d’entrer en Tunisie, où ils avaient l’intention d’assister au Forum social mondial. Le forum, un rassemblement planétaire où environ 50 000 militants sont attendus pour discuter de thèmes tels que les droits humains et l’environnement, a lieu du 26 au 30 mars 2013.

    Parmi les militants algériens bloqués, se trouvaient des membres de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), de SOS-disparus et d’autres organisations non gouvernementales. A leur arrivée au poste-frontière de Layoun à 3 heures du matin, les agents ne les ont pas laissés passer, et après une attente de trois heures, la police leur a déclaré qu’ils n’étaient pas autorisés à franchir la frontière.

    « Les autorités algériennes perturbent les activités légitimes de militants de défense des droits humains et de la société civile, comme elles l’ont fait très souvent par le passé », a déclaré Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Il est grand temps qu’elles mettent fin à leur campagne de harcèlement et d’intimidation contre ceux qui plaident pour des réformes, et qu’elles respectent leurs obligations au vu du droit international. »

    Mourad Tchiko, membre du bureau national du SNAPAP et un des meneurs désignés de la délégation algérienne en route pour le forum mondial, a rapporté à Human Rights Watch que les policiers ne lui avaient pas expliqué pourquoi les autorités avaient décidé de ne pas laisser les militants partir en Tunisie. Tout ce qu’ils ont dit, d’après Tchiko, c’est qu’« ils avaient des instructions».


    Ce dernier incident fait suite à l’arrestation et à l’expulsion sommaire de dix membres étrangers d’associations de chômeurs du Maghreb, le 20 février. Ils s’étaient rendus à Alger pour participer au premier Forum maghrébin pour la lutte contre le chômage et le travail précaire, les 20 et 21 février à la Maison des syndicats d’Alger. Mais les policiers les avaient détenus au poste de police pendant plusieurs heures – cinq Tunisiens, trois Mauritaniens et deux Marocains –, avant de les emmener à l’aéroport et de les expulser. La police a également détenu deux Algériens : Abdelkader Kherba, membre du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), et Tchiko lui-même. Ils avaient été gardés au poste toute la journée avant d’être relâchés sans poursuites dans la soirée.

    Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, tous deux ratifiés par l’Algérie, énoncent que toute personne a le droit de quitter n’importe quel pays, y compris le sien. Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies, qui interprète le Pacte de façon définitive, a établi que c’était normalement une violation des droits humains que de restreindre la liberté des personnes souhaitant voyager hors de leur pays pour assister à une réunion sur les droits humains.
    « Il est choquant que les autorités algériennes aient empêché ces militants de voyager en Tunisie pour assister au Forum social mondial », a conclu Eric Goldstein. « Elles devraient repenser leur décision et laisser les militants algériens partir en Tunisie sans faux-fuyant ni délai. »


    Human Rights Watch

  • #2
    a déclaré Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
    Raison de plus de ne pas laisser ses enfants aller n'importe où et fréquenter n'importe qui.
    Il s'agit d'un grand séminaire dédié à la formation de perturbateurs professionnels.
    Tunis la Mecque des droits de l'homme sous l'égide de Goldstein et possiblement BHL tapi dans l'ombre! yakhi hala ...
    Les grands hommes d'Algérie n'ont pas eu besoin d'être formés nul part.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      serpico lixus, vs prenez maintenant d'autres médicaments que MatinDz et TSA? Votre médecin en est il au courant de ce changement?

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      • #4
        serpico lixus, vs prenez maintenant d'autres médicaments que MatinDz et TSA? Votre médecin en est il au courant de ce changement?
        Taghiti

        C'est un communiqué de l'organisation Human Rights Watch !!

        Et comme d'habitude ce sont toujours les mêmes zélés de service de la dictature algérienne qui montent au créneau et qui encouragent la restriction des libertés des algériens par un régime despotique!!

        L'autre ( Okba30)nous dit que les algeriens n'ont pas besoin d'etre formés ailleurs , la propagande FLNo-drsiste suffit !!!

        Décidément le ridicule ne tue heureusement pas !!!

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        • #5
          Est ce que le mouvement de 20 Fevrier a pris part à cette manifestation planetaire?

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          • #6
            @Serpico: cette question ne te concerne pas, il s'agit d'un problème interne à l'algérie mêles toi des affaires de ton pays et laisse les algériens régler leur problème.

            le jour où tu te mettras à soulever des injustices marocaines, alors tu pourras prétendre à l'objectivité qui te fait défaut et qui fait de toi un diffamateur, menteur et manipulateur.

            en attendant, garde de toi de dire aux algériens comment gérer leur problèmes, tu es le plus mal placé pour le faire.
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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            • #7
              cette question ne te concerne pas, il s'agit d'un problème interne à l'algérie mêles toi des affaires de ton pays et laisse les algériens régler leur problème.

              en attendant, garde de toi de dire aux algériens comment gérer leur problèmes, tu es le plus mal placé pour le faire.
              A condition que vous faites la même chose quand il s'agit d'un problème qui concerne le MAroc

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              • #8
                A condition que vous faites la même chose quand il s'agit d'un problème qui concerne le MAroc
                je fais la même chose donc je ne suis pas inclus dans ton "vous", en revanche...note que j’emploie le pronom personnel à la 2ème personne du singulier quand je m'adresse à Serpico.

                bizarre que tu saute la meilleure partie de mon intervention, pourtant elle se trouve entre les deux passage que tu as cité, ce n'est pas très fairplay ca, à moins que tu ne sois à l'image de ton confrère...un makhzeniste propagandiste diffamateur anti algérie?
                Dernière modification par Risk, 28 mars 2013, 09h27.
                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                • #9
                  Laissez rêver les

                  C'est les Bus qui n'ont pas les papiers pour quitter le territoire et non la délégation,sur 96 seulement une vingtaine n'est pas arrivée a partir .
                  "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                  Commentaire


                  • #10
                    Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, tous deux ratifiés par l’Algérie, énoncent que toute personne a le droit de quitter n’importe quel pays, y compris le sien.
                    Mais si mais ,ils ont quittés l Algerie mais ne veulent ( ou PEUVENT ) pas rentrer en Tunisie
                    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                    • #11
                      je fais la même chose donc je ne suis pas inclus dans ton "vous", en revanche...note que j’emploie le pronom personnel à la 2ème personne du singulier quand je m'adresse à Serpico.

                      Risk
                      As tu quelque chose à dire sur le sujet ?

                      Car c'est pas moi le problème qui ne fait que rapporter l'avis de HRW mais le fait que des militants algériens ( non soumis à ta dictature) soient empêchés d'aller assister à un sommet qui dénonce les dictatures comme la tienne !!

                      Restons dans le sujet SVP !!!

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                      • #12
                        Mais si mais ,ils ont quittés l Algerie mais ne veulent ( ou PEUVENT ) pas rentrer en Tunisie
                        AARROU

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                        • #13
                          En plus de HRW c'est Amnesty International qui s'y met

                          Amnesty International dénonce les restrictions de liberté en Algérie

                          Le communiqué d'Amnesty International Algérie dénonce l'empêchement d'une délégation de syndicalistes de se rendre au Forum social mondial.


                          Les autorités algériennes empêchent une délégation de 96 syndicalistes et militants de la société civile de franchir la frontière afin de se rendre en Tunisie pour assister au Forum social mondial cette semaine, portant ainsi atteinte à la liberté de mouvement de ces personnes, a déclaré Amnesty International mardi 26 mars. Aucune raison n’a été donnée à ces 96 personnes pour justifier cette décision. Le 26 mars, des membres de la police des frontières postés dans la ville d’Annaba, dans le nord-est du pays, ont déclaré aux délégués qu’ils figuraient sur une liste de personnes à qui il était interdit de quitter l’Algérie, en raison des "troubles".
                          "Limiter les déplacements de militants de la société civile procède d’une tentative flagrante de les empêcher de rencontrer des groupes ayant une philosophie similaire venus du monde entier, et semble donc avoir pour but de les isoler", a déploré Ann Harrison, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
                          "Paradoxalement, ces pratiques rappellent les interdictions de voyager imposées aux défenseurs tunisiens des droits humains sous l’ère Ben Ali. Alors que la Tunisie connaît d’énormes changements et accueille le 13e Forum social mondial à Tunis, les autorités algériennes continuent quant à elles à recourir à de vieilles tactiques répressives et semblent ne pas avoir tiré d’enseignements des soulèvements récents dans la région."
                          Le Forum social mondial est un rassemblement international de militants et d’organisations de la société civile. Quelque 50 000 militants devraient participer à cet événement, qui se tient du 26 au 30 mars et s’intéresse aux questions sociales, économiques et relatives aux droits humains. La délégation de 96 personnes, qui voyageait à bord de deux bus, s'est vu empêcher de traverser la frontière entre l’Algérie et la Tunisie à trois reprises, à différents postes frontières, depuis lundi 25 mars à 3 heures du matin.
                          Amnesty International demande aux autorités algériennes de lever immédiatement l’ensemble des restrictions pesant sur ces militants, de leur permettre de participer au Forum social mondial et de veiller à ce qu’ils ne fassent pas l’objet de représailles ou d’une quelconque forme de menace.
                          En imposant des restrictions de ce type à des militants, l’Algérie fait fi des obligations qui sont les siennes aux termes du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et bafoue la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l'homme, qui protège leur droit de chercher à défendre et à réaliser les droits humains aux niveaux national et international, et de mener un travail en faveur de ces droits, individuellement ou en association avec d’autres.
                          La délégation qui prévoyait de participer au Forum social mondial est composée de membres du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique, de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, de SOS-Disparus – groupe composé de proches de victimes de disparitions forcées en Algérie – et du Comité national de défense des droits des chômeurs.
                          Des membres de ces groupes sont souvent harcelés par les autorités algériennes, qui n’ont eu de cesse de restreindre la liberté de réunion et d’association, dans la législation et dans la pratique, au fur et à mesure que les manifestations contre le chômage et la corruption se sont multipliées dans le pays ces deux dernières années.

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                          • #14
                            @serpico

                            donne moi ta signification du mot dictature!

                            Commentaire


                            • #15
                              donne moi ta signification du mot dictature!
                              MOMS13
                              C'est celle qui t’écrase depuis 1962 !!

                              Le plus terrible c'est que tu ne t'en rendes même pas comptes!

                              Commentaire

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