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L’eau c’est la vie. Le barrage de Taksebt, qui alimente les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et Alger est pratiquement rempli à ras -bord. 181 millions de mètres cubes donc 100% de taux de remplissage.
Les dernières pluies ont été bien drivées vers la source de collecte de ce grand barrage, et la fonte des neiges, avec l’été qui s’annonce avec ses fortes chaleurs, ne fera que renforcer la collecte de leurs eaux. La wilaya de Tizi Ouzou a longtemps souffert du manque d’eau. La région ne manquait pourtant pas de pluviométrie. Tout le problème résidait dans la manière de canaliser les eaux pluviales et celles très importantes de la fonte des neiges. La Kabylie, région au relief escarpé avec sa majestueuse chaîne montagneuse du Djurdjura, était couronnée de neige pratiquement pendant six mois dans l’année. Cette neige, évidemment, va fondre progressivement dés le début du mois de mai de chaque année, laissant s’écouler une eau pure dans les ravines, puis les rivières et enfin les oueds, pour finir en mer Méditerranée.
La création d’un barrage –celui de Taksebt- dont l’étude et l’implantation s’est avérée parfaite, a permis de collecter cette eau, et alimenter trois wilayas, Alger, Boumerdés, et Tizi Ouzou qui comptent parmi les régions les plus peuplées d’Algérie.
Mais revenons à Tizi ouzou. Le barrage de Taksebt permettra de pallier au manque chronique d’eau potable. La réalisation d’une station de refoulement (SR N°03) reliée directement audit barrage permettra au versant nord de la wilaya de respirer. Cette station chargée d’acheminer l’eau potable du grand barrage de Taksebt pour le versant nord de la wilaya, qui souffre cruellement d’un manque désespérant de ce liquide vital depuis l’Indépendance. Ce projet, cher aux centaines de milliers d’habitants de cette zone, est suivi scrupuleusement par la population et ses représentants des comités de villages. Ladite station pompera l’eau avec un débit de 21 000 m³ par jour. Un groupement d’entreprises a réussi le pari fixé. Il s’agit de Formyd SPA, Ethb Kerouf , Hydro-Amenagement SPA et le groupe Gergo. Notons la livraison de 3 SR, 3 postes de transformation, 4 grands réservoirs, 3 réservoirs moyens, et 1 petit réservoir de 2 000 m³.
Nous avons cité cette station qu’à titre d’exemple, puisque elle dessert une région très touristique, celle de la Kabylie maritime, qui l’été se transforme en mégapole surpeuplée et donc sujette à des besoins en eau que l’on peut sans mentir multiplier par cent.
Avant l’arrivée des eaux du barrage, des hôteliers nous ont assurés, et de toutes les manières nous l’avons constaté de visu, qu’ils se fournissent en eau en achetant des citernes tractées à 1000 DA l’unité, et il en faudrait trois ou quatre par jour pour assurer le minimum d’hygiène à un hôtel de 20 chambres. Faudrait –il être comptable chevronné pour quantifier le besoin en eau d’une ville qui l’été passé, d’après les sources de l’Office de tourisme de la ville, a accueilli pas moins de …trois millions de touristes ? Et encore, le mois de Ramadhan a fais baisser l’afflux des estivants puisqu’il a lieu au mois d’août !
«L’on se plaignait avant du manque d’eau, aujourd’hui on se plaint du trop plein ! » Cette affirmation est celle d’un cadre de l’Algérienne des eaux, que nous avons interrogé sur le réseau de distribution d’eau potable, hier.
« Je vous assure que nous recevons des coups de téléphone journellement de la part des citoyens qui nous demandent de faire intervenir nos équipes ici ou là pour cause d’inondation. Ils nous demandent des coupures momentanées pour réparer leurs conduites vétustes qui n’arrivent pas à supporter l’arrivée H24 de l’eau. Dire qu’hier, ils nous appelaient pour se plaindre du manque d’eau… »
Effectivement, le réseau d’alimentation est vétuste. Les conduites en fonte sont minées par l’usure. Plus prés de nous, un autre problème s’ajoute. Celui des branchements sauvages opérés par des citoyens pour s’alimenter en « douce», et qui ne répondent nullement aux normes, puisque non contrôlés par les services de l’Algérienne des eaux. Certains dans les villages, d’autres dans les centres urbains. Ces connections effectuées sur une conduite de moyen diamètre avec un marteau et un burin, finalisées par la soudure à l’arc du tube de 21/27 galvanisées sont légion.
Il reste maintenant à repenser le réseau d’alimentation, procéder à un plan de distribution qui permettra à économiser cette eau providentielle qui nous manquait tant.
Ferhat Tizguine
Les dernières pluies ont été bien drivées vers la source de collecte de ce grand barrage, et la fonte des neiges, avec l’été qui s’annonce avec ses fortes chaleurs, ne fera que renforcer la collecte de leurs eaux. La wilaya de Tizi Ouzou a longtemps souffert du manque d’eau. La région ne manquait pourtant pas de pluviométrie. Tout le problème résidait dans la manière de canaliser les eaux pluviales et celles très importantes de la fonte des neiges. La Kabylie, région au relief escarpé avec sa majestueuse chaîne montagneuse du Djurdjura, était couronnée de neige pratiquement pendant six mois dans l’année. Cette neige, évidemment, va fondre progressivement dés le début du mois de mai de chaque année, laissant s’écouler une eau pure dans les ravines, puis les rivières et enfin les oueds, pour finir en mer Méditerranée.
La création d’un barrage –celui de Taksebt- dont l’étude et l’implantation s’est avérée parfaite, a permis de collecter cette eau, et alimenter trois wilayas, Alger, Boumerdés, et Tizi Ouzou qui comptent parmi les régions les plus peuplées d’Algérie.
Mais revenons à Tizi ouzou. Le barrage de Taksebt permettra de pallier au manque chronique d’eau potable. La réalisation d’une station de refoulement (SR N°03) reliée directement audit barrage permettra au versant nord de la wilaya de respirer. Cette station chargée d’acheminer l’eau potable du grand barrage de Taksebt pour le versant nord de la wilaya, qui souffre cruellement d’un manque désespérant de ce liquide vital depuis l’Indépendance. Ce projet, cher aux centaines de milliers d’habitants de cette zone, est suivi scrupuleusement par la population et ses représentants des comités de villages. Ladite station pompera l’eau avec un débit de 21 000 m³ par jour. Un groupement d’entreprises a réussi le pari fixé. Il s’agit de Formyd SPA, Ethb Kerouf , Hydro-Amenagement SPA et le groupe Gergo. Notons la livraison de 3 SR, 3 postes de transformation, 4 grands réservoirs, 3 réservoirs moyens, et 1 petit réservoir de 2 000 m³.
Nous avons cité cette station qu’à titre d’exemple, puisque elle dessert une région très touristique, celle de la Kabylie maritime, qui l’été se transforme en mégapole surpeuplée et donc sujette à des besoins en eau que l’on peut sans mentir multiplier par cent.
Avant l’arrivée des eaux du barrage, des hôteliers nous ont assurés, et de toutes les manières nous l’avons constaté de visu, qu’ils se fournissent en eau en achetant des citernes tractées à 1000 DA l’unité, et il en faudrait trois ou quatre par jour pour assurer le minimum d’hygiène à un hôtel de 20 chambres. Faudrait –il être comptable chevronné pour quantifier le besoin en eau d’une ville qui l’été passé, d’après les sources de l’Office de tourisme de la ville, a accueilli pas moins de …trois millions de touristes ? Et encore, le mois de Ramadhan a fais baisser l’afflux des estivants puisqu’il a lieu au mois d’août !
«L’on se plaignait avant du manque d’eau, aujourd’hui on se plaint du trop plein ! » Cette affirmation est celle d’un cadre de l’Algérienne des eaux, que nous avons interrogé sur le réseau de distribution d’eau potable, hier.
« Je vous assure que nous recevons des coups de téléphone journellement de la part des citoyens qui nous demandent de faire intervenir nos équipes ici ou là pour cause d’inondation. Ils nous demandent des coupures momentanées pour réparer leurs conduites vétustes qui n’arrivent pas à supporter l’arrivée H24 de l’eau. Dire qu’hier, ils nous appelaient pour se plaindre du manque d’eau… »
Effectivement, le réseau d’alimentation est vétuste. Les conduites en fonte sont minées par l’usure. Plus prés de nous, un autre problème s’ajoute. Celui des branchements sauvages opérés par des citoyens pour s’alimenter en « douce», et qui ne répondent nullement aux normes, puisque non contrôlés par les services de l’Algérienne des eaux. Certains dans les villages, d’autres dans les centres urbains. Ces connections effectuées sur une conduite de moyen diamètre avec un marteau et un burin, finalisées par la soudure à l’arc du tube de 21/27 galvanisées sont légion.
Il reste maintenant à repenser le réseau d’alimentation, procéder à un plan de distribution qui permettra à économiser cette eau providentielle qui nous manquait tant.
Ferhat Tizguine