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SYRIE. Le pas en arrière de Hollande sur les livraisons d'armes

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  • SYRIE. Le pas en arrière de Hollande sur les livraisons d'armes

    Le coup de frein est aussi inattendu que l'accélération dont a fait l'objet ce projet porté par Paris et Londres. Que s'est-il passé ? Eclairage.

    Lors de son intervention télévisée, François Hollande a quelque peu surpris (et déçu sans doute l'opposition syrienne) lorsqu'il a annoncé que la France ne livrerait pas d'armes aux rebelles syriens sans la garantie qu'elles ne tomberaient pas aux mains de djihadistes : "Il ne peut y avoir de livraison d'armes à la fin de l'embargo, c'est en mai, s'il n'y a pas la certitude que ces armes seront utilisées par des opposants légitimes et coupés de toute emprise terroriste [...] Pour l'instant, nous n'avons pas cette certitude".
    Le coup de frein est aussi inattendu que l'accélération dont a fait l'objet ce projet porté par de manière tonitruante, voire arrogante pour certains, par Paris et Londres. Depuis quelques semaines, le gouvernement français tentait en vain de convaincre les pays de l'Union européenne de lever l'embargo sur les armes imposé à la Syrie. Il y a à peine deux semaines, François Hollande lui-même confiait qu'il pourrait passer outre l'embargo qui doit s'achever fin mai et se justifiait ainsi : "Le plus grand risque, ce serait de ne rien faire [...]. Le plus grand risque c'est l'inaction [...]. Sur les armes, mieux vaut les contrôler que les laisser circuler ce qui est le cas aujourd'hui". Paris assurait alors avoir identifié les groupes de rebelles "sains". L'objectif étant de renverser le rapport de force militaire sur le terrain et hâter un départ de Bachar al-Assad.
    Hier soir, volte-face. Le chef de l'Etat a garanti au contraire : "Aujourd'hui, il y a un embargo, nous le respectons". Alors que la France a voulu être l'artisan d'une résolution du conflit syrien, que s'est-il passé ?


    Démission du chef de la Coalition nationale syrienne

    François Hollande a d'abord justifié ce retournement par les divisions continues au sein de la Coalition nationale syrienne. Le 24 mars, son chef, Ahmed Moaz al-Khatib, plutôt apprécié, a annoncé sa démission de cette composante de l'opposition - une démission qu'il justifie par l'inaction de la communauté internationale. Officieusement, de nombreuses voix dénoncent la main mise de l'Arabie Saoudite et du Qatar sur l'opposition, qui mènent une lutte interne pour en prendre le contrôle.
    Présenté comme un modéré, Ahmed Moaz al-Khatib, était considéré comme un rempart contre l'influence des Frères musulmans et les groupes djihadistes qui se sont immiscés parmi les combattants rebelles. Par ailleurs, l'Armée syrienne libre a refusé la nomination du nouveau "Premier ministre", Ghassan Hitto, chargé de diriger les zones de la Syrie libérées. Le site Rue 89 rappelle que Laurent Fabius faisait déjà part de ses doutes au micro d'Europe 1, lundi : "Les choses se compliquent [...] Nous souhaitons à la fois que l'opposition se réunisse à nouveau parce que toute division est négative et, d'autres part, nous souhaitons que l'opposition reste dans ses limites réformistes. Nous ne sommes pas d'accord pour une dérive qui serait une dérive extrémiste."
    La pression de l'Union européenne gagnante

    Le refus des pays de l'Union européenne a peut-être aussi convaincu de la mission hasardeuse du projet franco-britannique. Le week-end dernier, lors d'une réunion à Dublin, les 27 n'ont pas suivi. La raison énoncée n'a pas évolué : les armes risquent de tomber aux mains des milices d'islamistes radicaux qui pourraient à terme déstabiliser (encore plus) la région. Selon les services secrets français, 200 à 250 djihadistes venus d'Irak, du Liban, d'Arabie Saoudite, d'Egypte et Maghreb combattent en Syrie.
    Des djihadistes venus en nombre, non pas pour instaurer un Etat démocratique mais pour pour bouter hors du pays le clan alaouite de Bachar al-Assad considéré comme des hérétiques. Parmi les groupes qui montent en puissance figure le front Al-Nosra, classé sur la liste des "organisations terroristes" par les Etats-Unis et soupçonné d'avoir des liens avec Al-Qaïda.
    Aux autres pays d'envoyer des armes ?

    Officiellement donc, l'envoi d'armes par la France n'est pas pour demain, compte tenu de toutes ces incertitudes... Reste que selon les informations du "Nouvel Observateur", la France aurait déjà commencé à livrer des armes. François Hollande avait décidé à la mi-décembre de livrer directement des armes à des groupes sélectionnés par le renseignement. Aussi, selon nos informations, les formations pratiques prodiguées aux rebelles ont déjà commencé, en coordinations aves les Britanniques et les Américains. Les cours portent notamment sur la communication cryptée. Par ailleurs, l'envoi d'armes non-létales (gilets pare-balles, système de visée nocturne...) est depuis longtemps à l'ordre du jour.
    La France va-t-elle donc laisser le bébé aux pays arabes qui ne sont pas soumis au même embargo ? Cette semaine, la Ligue arabe réunie à Doha a rappelé dans une résolution "le droit" de chacun des Etats membres à apporté une aide militaire à la rébellion. En tout cas, ce serait une façon pour la France de ne pas être tenue responsable en cas de scénario noir.


    Par Sarah Diffalah

  • #2
    Taghiti,

    Holland s'inquiete pour Israel pas pour Bachar.

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    • #3
      @yarmoracen
      Faut voir autrement
      Hollande ne peut être en contradiction dans sa politique anti-terroriste ...

      -Il zigouille les salafistes au Mali , donc il ne peut armer les salafistes en Syrie ..
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Holland s'inquiete pour Israel pas pour Bachar.
        Et??? Tu l'as trouvé enfin, et seul j'éspére!
        Ns le disions dés le début, mais vs autres Bel cour vs ne l'aviez pas encore compris, car vs croyiez encore jusqu'á une date trés récente que la reproduction du scénario libyen est encore poissible en Syrie!

        Ce qu'il faut aussi retenir est que Hollande accuse indirectement les rebelles de terroristes, ce que ns disions aussi depuis des mois!

        s'il n'y a pas la certitude que ces armes seront utilisées par des opposants légitimes et coupés de toute emprise terroriste [...] Pour l'instant, nous n'avons pas cette certitude".

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        • #5
          Et??? Tu l'as trouvé enfin, et seul j'éspére!
          Ns le disions dés le début, mais vs autres Bel cour vs ne l'aviez pas encore compris, car vs croyiez encore jusqu'á une date trés récente que la reproduction du scénario libyen est encore poissible en Syrie!

          Ce qu'il faut aussi retenir est que Hollande accuse indirectement les rebelles de terroristes, ce que ns disions aussi depuis des mois!
          Toi Taghiti tu disais que les rebelles roulaient pour Israel. Maintenant tu admis qu'on refuse des les armer pas pour défendre Bachar mais pour défendre Israel?

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          • #6
            @yarmoracen

            Supposons que Hollande arme les terroristes -salafistes en Syrie ?
            Qu est ce que tu en dis ...?

            crédible ou pas crédible dans la scène internationale et régionale ....?
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              Toi Taghiti tu disais que les rebelles roulaient pour Israel. Maintenant tu admis qu'on refuse des les armer pas pour défendre Bachar mais pour défendre Israel?
              oui, une partie le fait par pragmatisme, mais les sionistes ne lui font pas confiance, les intérêtes des deux, ceux des rebelles et des sionsites se sont croisés lors de cette guerre entre syriens! Aucune contradiction! Fallait juste bien lire entre les lignes, car ni les rebelles ni les sionistes ne sont pas suicidaires au point de le crier sur tout les toits!!

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              • #8
                Bof,

                les intérets des Musulmans et des Perses et des Romains se sont croisé pleins de fois. Cela ne voulait pas dire que les Musulmans roulaient pour l'Empire de Rome ou pour les Perses a l'époque.

                Le Saffah pouvait arreter l'efflux de sang simplement en évitant de tuer les manisfestants. Il est saffah. Il a fait des pas non calculés. Il croyait qu'en massacrant les civiles, le reste va avoir peur de lui et renter a leur maisons. Il s'est trompé le Saffah.

                La France refuse d'Armer l'opposition car elle sait bien que le groupe le plus éfficace va utiliser les armes contre les sionistes aprés Bachar.

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                • #9
                  s'il n'y a pas la certitude que ces armes seront utilisées par des opposants légitimes et coupés de toute emprise terroriste [...] Pour l'instant, nous n'avons pas cette certitude".
                  tres lourd de sens

                  je crois qu ils viennent de siffler la fin de la recreation
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    La France refuse d'Armer l'opposition car elle sait bien que le groupe le plus éfficace va utiliser les armes contre les sionistes aprés Bachar
                    et á ton avis pourquoi ils veulent empêcher les Iraniens de developper leur nucléaire?

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                    • #11
                      Je ne suis pas contre le nucléaire Iranien. Je les supporterais tjs. Mais la, on parle du saffah de damas.

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                      • #12
                        je pense pas que la syrie n'a pas besoin de plus d'armes...y'en a déja bien asses comme ça...
                        tu tombe je tombe car mane e mane
                        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                        • #13
                          Je ne suis pas contre le nucléaire Iranien. Je les supporterais tjs. Mais la, on parle du saffah de damas.
                          et tu crois donc que le soutient de la guerre civile entre syriens c'est pour les droits de l'homme et la déemocratie en Syrie??

                          Bravo, tu as tout compris

                          Commentaire


                          • #14
                            posté par @yarmoracen

                            Mais la, on parle de saffah de damas. ..
                            .
                            Hein tu fais revivre le mot " Saffah " ?

                            y a qui ne seront pas content , le mot " Saffah " est historique !!!
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              et tu crois donc que le soutient de la guerre civile entre syriens c'est pour les droits de l'homme et la d´ßemocratie??

                              Bravo, tu as tout compris
                              Donc pour avoir le nucléair '' Iranien'', il faut sacrifier 50 000 Syriens ou même plus et détruire des villes entieres?

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