Algérie. la sécurité de nos avions compromise ?

[zek]

Bonjour, rien ne va plus, chez Air Algérie, il est peut-être temps qu'une compagnie étrangère prenne la gestion en main à défaut du capital, car la sécurité des passagers est en jeu.
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En dépit du renouvellement de sa flotte, Air Algérie souffre dans plusieurs cas de problèmes techniques des appareils et de la fréquence des pannes. Des problèmes que les pilotes mêmes soulèvent avec acuité et ne cessent de dénoncer.

Pour rappel, Il y a deux mois, un avion d’Air Algérie, un Boeing 737/ 600 en provenance d’Oran, avait raté son atterrissage sur l’aéroport de Séville en Espagne, provoquant des blessures à 45 passagers sur les 101 qui se trouvaient à bord. Les autorités espagnoles avaient évoqué un problème dans le train d’atterrissage alors qu’Air Algérie avait imputé l’incident aux mauvaises conditions climatiques.

Le 06 mars 2003, un Boeing 737, s’est écrasé à 15h45 locales à l’aéroport de Tamanrasset provoquant la mort de 102 personnes dont 6 membres d’équipage. L’avion effectuait une liaison entre Tamanrasset et la capitale Alger via Ghardaïa. L’un des témoins de l’accident avait raconté que l’avion a pris de la vitesse sur la piste et s’apprêtait à décoller lorsqu’un moteur a pris feu.

L’appareil a alors viré et s’est écrasé 600 mètres plus loin. Les problèmes techniques ont toujours été signalés à bord des appareils d’Air Algérie.

Le samedi 6 août 2005, un pilote d’Air Algérie avait pris la décision de faire demi-tour après que le Boeing 747 assurant la liaison entre Alger et Marseille ait eu des problèmes techniques. Ce vol d’Air Algérie a eu un incident technique et la décision prise par le commandant de bord de revenir sur Alger a été motivée par une alarme indiquant une surchauffe (élévation de température) du système de prélèvement d’air au niveau du pylône du réacteur n°1, indiquent les responsables d’Air Algérie.

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[zek]

Tous les avions cloués au sol

De 14 h à 16 h hier, tous les avions de la compagnie Air Algérie ont été cloués au sol. 11 vols étaient reportés de 2 heures. Un mouvement de protestation observé par les pilotes algériens qui tenaient à marquer leur indignation face à la réaction des responsables de la compagnie. Ces derniers n’avaient pas hésité à leur envoyer un huissier de justice parce qu’ils avaient perturbé, la veille, les vols en partance de l’aéroport d’Alger en apprenant la nouvelle du crash du Lockheed L- 382 qui assurait le vol AH 2208 Alger-Frankfurt au sud de Milan, en Italie, et dans lequel ont péri trois membres d’équipage.

Malgré la colère, le Syndicat des pilotes de ligne algériens, SPLA, a appelé à l’apaisement. M. Boukazoula du SPLA a précisé : « Nous avons observé ce mouvement de protestation qui consiste en un arrêt de vol de 2h tous vols confondus pour marquer notre colère et indignation vis-à-vis des responsables de la compagnie aérienne et nous nous tenons en stand bye ». En effet, la réaction des responsables de la compagnie Air Algérie était qualifiée de « négative » par le personnel navigant de cette compagnie nationale.

L’absence du président-directeur général d’Air Algérie, en vacances en Tunisie, et l’impossibilité de joindre le jour du crash le directeur des opérations de cette même compagnie ont exacerbé les pilotes qui refusent de mettre sur le dos du destin la mort accidentelle de trois des leurs. En plus, la direction de la compagnie n’a pas trouvé mieux que de dépêcher un huissier de justice afin « d’intimider les pilotes » car, sous le choc, ils avaient perturbé tous les vols en partance de l’aéroport d’Alger.

Les pilotes ont interpellé les pouvoirs publics et notamment le président de la République pour prendre en charge la problématique qu’ils soulèvent. Il s’agit de la sécurité à bord. Le secrétaire général du SPLA avait déclaré que « ce crash on le voyait venir, il était inévitable, la sécurité à bord, le non-respect des normes et des amplitudes horaires, la programmation fantaisiste des vols sont autant de causes de ce genre de catastrophe ».

Depuis 2003, les pilotes n’ont cessé d’attirer l’attention sur les nombreux problèmes, essentiellement d’ordre technique. « Les mesures de sécurité, la gestion du facteur humain et matériel dans cette entreprise sont managées par des bricoleurs », a expliqué un pilote avant d’ajouter : « On veut travailler avec des professionnels qui veulent se mettre aux normes internationales. On ne veut plus enterrer nos collègues. »

Le SPLA n’est pas le seul à soulever le problème d’insécurité de la compagnie nationale puisque la section UGTA du syndicat d’entreprise avait, elle aussi, attiré l’attention des pouvoirs publics sur un certains nombre de questions liées au non-respect de la réglementation du travail, à l’octroi abusif de dérogation, et aux pannes beaucoup trop fréquentes sur un certain type d’appareils.

Concernant les causes de ce crash, M. Boukazoula a indiqué : « On ne va pas spéculer sur les causes de l’accident mais on va dire que tous les ingrédients étaient réunis pour que cela arrive », avant de préciser : « Il faut que les responsables sachent que nous ne sommes pas là pour casser l’entreprise mais pour la redresser et que chacun assume ses responsabilités. »

Cependant, et bien qu’aucune information n’ait filtré sur les raisons du crash que la direction générale d’Air Algérie qualifie de « regrettable événement » mais que la rumeur attribue à une erreur technique, une source du ministère des Transports rapporte, en se basant sur un rapport préliminaire, que l’avion avait pris feu alors qu’il était en vol.

Le jeune commandant de bord et son pilote, qui devait partir à la retraite, auraient, alors qu’ils survolaient le territoire italien, fait part d’une perte de puissance.

Par I.T
16 Août 2006 Le Soir d'Algérie

[nina iznaguen]

ca craint vraiment, et mon pere qui s'apprete a se rendre dans ce pays par cette compagnie. Je vais le dissuader ou de changer de compagnie. C'est inadmissible et criminel que les responsables de cette compagnie continuent a se fichre de la securité des passagers.

[marin]

je pensais que air algerie avait acheve le renouvellement de sa flotte-moyenne d age inferieur a 5 ans

air algerie est confrontee a un probleme de maintenance