Lors d’une table ronde intitulée « Le gaz de schiste en Europe et au Maghreb », organisée par Malika Benarab-Attou, euro députée du groupe des Verts/ALE, en collaboration avec le GIEST, Groupe d’Intelligence Economique et Scientifique de Tunisie, dans le cadre du Forum social mondial, nous avons rencontré Mehdi Msikri du Collectif national pour les libertés citoyennes d’Algérie qui a bien voulu nous donner son avis sur la question.
La décision de s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste en Algérie n’est pas négociable: « Nous avons pris en charge ce dossier et nous avons pris la décision de nous opposer à l’exploitation du gaz du schiste en Algérie ». Avant de préciser : « Il y va de la souveraineté nationale . De plus, économiquement il n’existe aucune rentabilité en exportant le gaz de schiste ».
La volonté est inflexible. Il met en avant l’importance du travail de la société civile : « Je dirais qu’il faut le continuer et qu’il ne faut pas désespérer. Vulgariser le concept de l’exploitation du gaz de schiste au maximum et expliquer par des termes simples surtout la dangerosité de ce gaz ».
Cependant, le représentent du Collectif national pour les libertés citoyennes demeure sceptique sur l’efficacité des arguments politiques contre l’exploitation du gaz de schiste : «Pour lutter contre ce fléau, je propose de présenter des preuves économiques et non pas politiques. Car l’argument économique à base de chiffres et de statistiques pourrait nous faire gagner la bataille ».
Il conclut en soulignant le fait que le problème concerne le Maghreb dans son ensemble et qu’il faut unir les efforts pour le surmonter : «La Tunisie et l’Algérie se partagent la même nappe albienne vieille de trois millions d’années, et qui s’étend sur plus d’un million de kilomètres carrés et en plus elles le partagent aussi avec la Libye. Maintenant si on exploite le gaz de schiste en Algérie, la nappe albienne tout entière. Le problème est maghrébin avant tout. Les Maghrébins doivent s’opposer à ce projet ».
l'économiste maghrébin
La décision de s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste en Algérie n’est pas négociable: « Nous avons pris en charge ce dossier et nous avons pris la décision de nous opposer à l’exploitation du gaz du schiste en Algérie ». Avant de préciser : « Il y va de la souveraineté nationale . De plus, économiquement il n’existe aucune rentabilité en exportant le gaz de schiste ».
La volonté est inflexible. Il met en avant l’importance du travail de la société civile : « Je dirais qu’il faut le continuer et qu’il ne faut pas désespérer. Vulgariser le concept de l’exploitation du gaz de schiste au maximum et expliquer par des termes simples surtout la dangerosité de ce gaz ».
Cependant, le représentent du Collectif national pour les libertés citoyennes demeure sceptique sur l’efficacité des arguments politiques contre l’exploitation du gaz de schiste : «Pour lutter contre ce fléau, je propose de présenter des preuves économiques et non pas politiques. Car l’argument économique à base de chiffres et de statistiques pourrait nous faire gagner la bataille ».
Il conclut en soulignant le fait que le problème concerne le Maghreb dans son ensemble et qu’il faut unir les efforts pour le surmonter : «La Tunisie et l’Algérie se partagent la même nappe albienne vieille de trois millions d’années, et qui s’étend sur plus d’un million de kilomètres carrés et en plus elles le partagent aussi avec la Libye. Maintenant si on exploite le gaz de schiste en Algérie, la nappe albienne tout entière. Le problème est maghrébin avant tout. Les Maghrébins doivent s’opposer à ce projet ».
l'économiste maghrébin
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