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Curieuse affaire à la plus haute instance juridique de la capitale : Fric-frac à la cour d’Alger

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  • Curieuse affaire à la plus haute instance juridique de la capitale : Fric-frac à la cour d’Alger

    Des sources indiquent que des données ont été détruites à la suite d’une intrusion imputée à des « professionnels ».

    Des individus, des professionnels, affirme-t-on, se sont introduits avant la levée du jour hier à la cour d’Alger. Cette intrusion aurait eu pour objectif de consulter la base de données de la cour.
    Une banque de données, apprend-on de source généralement bien informée, qui contient des informations de première importance sur le fonctionnement de la cour et ses différentes sections.

    Il y aurait également toutes les informations relatives aux affaires traitées par les différentes chambres de la cour. La base de données comprendrait également les dossiers en cours de traitement par tous les pôles judiciaires, notamment ceux relatifs aux crimes économiques et à la corruption. Selon la même source, l’opération a été planifiée préalablement et a été mise en œuvre par des professionnels qui connaîtraient parfaitement les lieux. Après avoir franchi les portes de la cour, ils se seraient directement orientés vers la base de données et l’auraient détruite. Selon la même source, la destruction de la base de données indique que les « intrus » ont préalablement récupéré toutes les données qui s’y trouvaient.

    Les journalistes qui se sont rendus hier matin sur les lieux n’ont pas été autorisés à y accéder. Ils ont toutefois relevé une présence policière très remarquable. Les policiers avaient du mal à cacher leur nervosité.
    Dans un premier temps, les journalistes ont été priés d’attendre le procureur de la République.

    Quelque temps après, les mêmes policiers leur demandent de quitter les lieux, affirmant que le magistrat ne s’y trouvait pas et que la sécurité renforcée se justifiait par le match de football des quarts de finale de la coupe d’Algérie qui opposait hier soir le MCA au CSc.
    L’affaire est on ne peut plus curieuse. S’il y a eu intrusion criminelle au siège de la cour, il serait beaucoup plus judicieux d’en informer le grand public. La négation officielle de cette information, si elle s’avère fausse, dissiperait autant tout malentendu. Jusqu’en fin de journée, l’information n’a été ni confirmée ni infirmée.

    Une affaire qui nous ramène, une fois de plus, à l’épineuse question de la communication officielle. Les responsables algériens continuent à garder le silence même quand celui-ci leur est préjudiciable. La transparence dans les affaires publiques n’est vraisemblablement pas pour demain
    Écrit par Chahnez Bouslama
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L’auteur d’une intrusion au siège de la cour d’Alger identifié et arrêté (procureur général)
    ALGER - L’auteur d’une intrusion au siège de la cour d’Alger dans la nuit du jeudi au vendredi a été identifié et arrêté dimanche par les éléments de la police judiciaire, a indiqué lundi le procureur général près la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati.

    M. Zeghmati a précisé, dans un communiqué, que l’auteur des faits est le nommé "B.Y", âgé de 35 ans demeurant à Hussein Dey (Alger), "multirécidiviste, condamné pour des faits similaires", ajoutant que l’intéressé "a agit seul sans aucune complicité interne ou externe".

    "Contrairement à ce qui fut rapporté comme informations quant à un éventuel sabotage des installations et des réseaux informatiques de la cour, ces derniers ne furent nullement atteints et sont opérationnels à 100%", a assuré le procureur généra.

    Dans le même ordre d’idées, M. Zeghmati a apporté un "démenti catégorique" quant "aux allégations faisant état de disparition, de dissipation ou de détérioration de dossiers de procédure".

    "Il en est de même pour la base de données qui ne fut nullement touchée", a-t-il ajouté.

    "L’intrusion faite au siège de la cour d’Alger la nuit du 28 au 29 mars 2013 a soulevé, à juste titre, la préoccupation de l’opinion publique nationale suite à ce qui fut rapporté comme informations, par certains organes nationaux de presse, relativement aux faits tout en se posant des questions quant à la réalité et aux causes de ce qui s’est passé, reprochant ainsi aux autorités publiques leur silence", a-t-il, en outre, indiqué.

    Le procureur général a estimé que ces réactions sont "tout à fait justifiées et légitimes en raison du droit du citoyen à l’information", avant d’expliquer que l’absence de communication de la part du parquet général à ce sujet jusqu’à la date d’aujourd’hui "était dictée par des impératifs liés à l’enquête préliminaire ordonnée par le ministère public le jour même des faits".
    APS
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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