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«Les sœurs» et nos enfants

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  • «Les sœurs» et nos enfants

    Une «elyasoura» (sœur chrétienne), responsable de l’école La Salésienne au chemin de Notre-Dame d’Afrique, à Alger, remarque une écolière algérienne près de l’école, elle va vers elle et lui demande ce qu’elle fait, à cette heure-ci, seule dans la rue.


    La fille lui répond qu’elle attend l’ouverture des portes de l’école. La sœur lui fait remarquer qu’il reste encore une vingtaine de minutes avant le début des cours. Elle lui ordonne de retourner à la maison (elle sait qu’elle habite tous près dans ce même quartier) et de ne revenir que cinq minutes avant l’heure d’ouverture des portes de la cour de l’école, accompagnée de ses parents.

    La sœur va ainsi expliquer aux parents de la fillette qu’il n’est pas prudent de laisser leur enfant seule dans la rue.

    Les salésiens français se sont installés en Algérie en 1891. Ils y ont maintenu leurs œuvres et certaines de leurs activités jusqu’au début des années 1970. L’école La Salésienne de Notre-Dame d’Afrique avait, après 1962, continué à accueillir des enfants algériens.

    A la fin des cours, les enfants (algériens) sortaient en ordre, encadrés par deux sœurs. Ils traversaient ainsi la cour de l’école puis les escaliers qui menaient vers la route bitumée. Arrivés au portail de l’école, ils s’arrêtaient de nouveau. Une sœur traverse la route jusqu’au trottoir en face. Quand elle voit qu’il n’y a plus de véhicules qui passent, elle fait signe à l’autre sœur qu’elle peut laisser les enfants sortir dans la rue et rentrer à la maison.

    L’école est aujourd’hui «nationalisée». Les enfants viennent quand ils veulent et à n’importe quelle heure, sans que leurs parents ou les responsables de l’école s’en inquiètent (comme partout ailleurs, jusqu’aux récentes affaires d’assassinats d’enfants).A la fin des cours, les enfants sont livrés à eux-mêmes dès la sortie de la classe et traversent la cour, les escaliers et la route sans la moindre surveillance.

    Par Kader Bakou - Le Soir

  • #2
    par obligation de prudence , et de sécurité , c'est au tour des parents de prendre le relais , ne pas venir chercher ces enfants à la sortie de l'ecole , c'est faire preuve d'inconscience et de négligence ,ça ne se discute meme pas avec tout ce qui se passe actuellement
    "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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