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L’agent de sécurité de Trust Bank de Hydra, qui a fait appel à son frère et six autres complices, a mis sept mois à planifier son coup pour braquer le caissier principal et le kidnapper pour avoir la combinaison de la clé et le code du coffre-fort.
Tout a commencé il y a six mois, lorsqu’un agent de sécurité, âgé de 47 ans et travaillant au sein de la Trust Bank de Hydra depuis deux ans et demi, a pris attache avec son frère cadet avant de procéder au recrutement de six jeunes récidivistes, ne dépassant pas les 22 ans. La bande, qui a pris le temps de préparer le hold-up, a procédé d’abord à la location de plusieurs véhicules et à fréquenter le quartier de Hydra, histoire d’avoir des repères, observer le mouvement des patrouilles de police et surtout se familiariser avec l’entourage, pour que nul ne les suspectera le jour où ils décideront de passer à l’acte. Il en fut ainsi pendant six mois, entre déjeuners et dîners au centre-ville de Hydra et rencontres nocturnes à Zéralda où les huit individus planifiaient leur coup.
Le mercredi 28 mars 2013, la bande a décidé de passer à l’acte. Vers 17h, et au moment où le caissier principal de la Trust Bank rejoignait son domicile à Shaoula, les huit individus, qui étaient à bord de deux véhicules de location, des Renault Clio Symbol, le braquent et le kidnappent. Ligoté, le caissier a été placé sur la banquette arrière d’un véhicule au milieu de deux individus qui le menaçaient d’un couteau sur la gorge. Ces derniers prévoyaient de l’emmener quelque part pour le forcer à leur livrer la combinaison de la clé et le code du coffre-fort de la banque, s’en débarrasser ensuite et procéder au hold-up la nuit même. Mais contre toute attente, les malfrats tombent sur un barrage mobile de gendarmerie à hauteur d’Ouled Belhadj, à la sortie de Shaoula. Pris de panique, un des kidnappeurs a lâché : «Les gendarmes, les gendarmes.» C’est alors que le caissier commença à frapper de ses pieds sur l’une des fenêtres arrière avant de la briser. Les huit individus abandonnèrent les véhicules pour disparaître dans la nature, mais les gendarmes qui avaient vite réagi ont réussi à arrêter l’un d’eux.
Au bout de 36 heures, les enquêteurs de la gendarmerie d’Alger ont réussi à mettre la main sur les sept autres malfrats en fuite qui sont passés par la suite aux aveux. C’est ainsi qu’une vie humaine et des milliards de dinars ont été sauvés. Les mis en cause ont été présentés hier au procureur du tribunal de Boufarik.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -
Tout a commencé il y a six mois, lorsqu’un agent de sécurité, âgé de 47 ans et travaillant au sein de la Trust Bank de Hydra depuis deux ans et demi, a pris attache avec son frère cadet avant de procéder au recrutement de six jeunes récidivistes, ne dépassant pas les 22 ans. La bande, qui a pris le temps de préparer le hold-up, a procédé d’abord à la location de plusieurs véhicules et à fréquenter le quartier de Hydra, histoire d’avoir des repères, observer le mouvement des patrouilles de police et surtout se familiariser avec l’entourage, pour que nul ne les suspectera le jour où ils décideront de passer à l’acte. Il en fut ainsi pendant six mois, entre déjeuners et dîners au centre-ville de Hydra et rencontres nocturnes à Zéralda où les huit individus planifiaient leur coup.
Le mercredi 28 mars 2013, la bande a décidé de passer à l’acte. Vers 17h, et au moment où le caissier principal de la Trust Bank rejoignait son domicile à Shaoula, les huit individus, qui étaient à bord de deux véhicules de location, des Renault Clio Symbol, le braquent et le kidnappent. Ligoté, le caissier a été placé sur la banquette arrière d’un véhicule au milieu de deux individus qui le menaçaient d’un couteau sur la gorge. Ces derniers prévoyaient de l’emmener quelque part pour le forcer à leur livrer la combinaison de la clé et le code du coffre-fort de la banque, s’en débarrasser ensuite et procéder au hold-up la nuit même. Mais contre toute attente, les malfrats tombent sur un barrage mobile de gendarmerie à hauteur d’Ouled Belhadj, à la sortie de Shaoula. Pris de panique, un des kidnappeurs a lâché : «Les gendarmes, les gendarmes.» C’est alors que le caissier commença à frapper de ses pieds sur l’une des fenêtres arrière avant de la briser. Les huit individus abandonnèrent les véhicules pour disparaître dans la nature, mais les gendarmes qui avaient vite réagi ont réussi à arrêter l’un d’eux.
Au bout de 36 heures, les enquêteurs de la gendarmerie d’Alger ont réussi à mettre la main sur les sept autres malfrats en fuite qui sont passés par la suite aux aveux. C’est ainsi qu’une vie humaine et des milliards de dinars ont été sauvés. Les mis en cause ont été présentés hier au procureur du tribunal de Boufarik.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -
enfin le caissier est sain et sauf
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