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C'est dans le domaine des transports ferroviaires, de l'agroalimentaire et du traitement de l'eau que seront signés ces contrats.
La signature d'une quinzaine de contrats est prévue lors du déplacement de François Hollande , la plupart de taille modeste. Comme lors de son déplacement en Algérie, où seulement deux contrats notables avaient été signés, impliquant RENAULT (50 millions d'euros) et Sanofi (environ 100 millions). Permettant incidemment à la « diplomatie économique » de François Hollande de se démarquer de celle de Nicolas Sarkozy, dont les déplacements coïncidaient avec moult signatures préparées en amont. Des signatures venant « en accompagnement », souligne-t-on à l'Elysée, de projets déjà lancés du temps de Nicolas Sarkozy, en particulier dans le domaine des transports ferroviaires (tramway, métro, ligne à grande vitesse), de l'agroalimentaire, du traitement de l'eau. François Hollande inaugurera d'ailleurs une station d'épuration des eaux à Mediouna, dans le grand Casablanca, projet mené par la Lydec (Lyonnaise des eaux de Casablanca, filiale de GDF SUEZ). GDF Suez devrait aussi formaliser son projet de 450 millions d'euros, annoncé en février, de construction à Tarfaya du plus grand parc éolien d'Afrique, d'une puissance de 300 mégawatts (MW). GDF est associé à Nareva, du groupe Omnium Nord Africain, principal groupe industriel du pays, fusionné avec la Société nationale d'investissement, véhicule des intérêts de la famille royale. Ce parc, le plus important construit par GDF Suez, doit être mis en service fin 2014 et devrait quasiment doubler la capacité de production éolienne du pays.
Un gros dossier en suspens
Il est aussi envisagé qu EDF Energies Nouvelles formalise un accord pour la vente d'électricité fournie par le parc éolien qu'il construit à Taza. EDF, en partenariat avec le groupe japonais Mitsui, a été retenu il y a un an comme « soumissionnaire préféré » par l'Office national d'électricité, pour la construction d'un premier parc de 150 MW doté de 50 turbines ALSTOM . Un appel d‘offres complémentaires porte sur 850 MW.
L'autre gros dossier en suspens est celui de la cession des 53 % détenus par vIVENDI aux côtés de l'Etat marocain, dans Maroc Telecom, numéro un du marché. Cette cession serait imminente, même si aucune annonce officielle cette semaine ne semble programmée. Vivendi espère en retirer 4,5 milliards d'euros environ. Parmi les quatre entreprises intéressées, Etisalat, premier opérateur des Emirats arabes unis, conseillé pa BNP et Attijariwafa, tient la corde. France Telecom qui contrôle le numéro deux du marché, Meditel, a démenti tout intérêt dans cette acquisition.
Y. B., Les Echos
La signature d'une quinzaine de contrats est prévue lors du déplacement de François Hollande , la plupart de taille modeste. Comme lors de son déplacement en Algérie, où seulement deux contrats notables avaient été signés, impliquant RENAULT (50 millions d'euros) et Sanofi (environ 100 millions). Permettant incidemment à la « diplomatie économique » de François Hollande de se démarquer de celle de Nicolas Sarkozy, dont les déplacements coïncidaient avec moult signatures préparées en amont. Des signatures venant « en accompagnement », souligne-t-on à l'Elysée, de projets déjà lancés du temps de Nicolas Sarkozy, en particulier dans le domaine des transports ferroviaires (tramway, métro, ligne à grande vitesse), de l'agroalimentaire, du traitement de l'eau. François Hollande inaugurera d'ailleurs une station d'épuration des eaux à Mediouna, dans le grand Casablanca, projet mené par la Lydec (Lyonnaise des eaux de Casablanca, filiale de GDF SUEZ). GDF Suez devrait aussi formaliser son projet de 450 millions d'euros, annoncé en février, de construction à Tarfaya du plus grand parc éolien d'Afrique, d'une puissance de 300 mégawatts (MW). GDF est associé à Nareva, du groupe Omnium Nord Africain, principal groupe industriel du pays, fusionné avec la Société nationale d'investissement, véhicule des intérêts de la famille royale. Ce parc, le plus important construit par GDF Suez, doit être mis en service fin 2014 et devrait quasiment doubler la capacité de production éolienne du pays.
Un gros dossier en suspens
Il est aussi envisagé qu EDF Energies Nouvelles formalise un accord pour la vente d'électricité fournie par le parc éolien qu'il construit à Taza. EDF, en partenariat avec le groupe japonais Mitsui, a été retenu il y a un an comme « soumissionnaire préféré » par l'Office national d'électricité, pour la construction d'un premier parc de 150 MW doté de 50 turbines ALSTOM . Un appel d‘offres complémentaires porte sur 850 MW.
L'autre gros dossier en suspens est celui de la cession des 53 % détenus par vIVENDI aux côtés de l'Etat marocain, dans Maroc Telecom, numéro un du marché. Cette cession serait imminente, même si aucune annonce officielle cette semaine ne semble programmée. Vivendi espère en retirer 4,5 milliards d'euros environ. Parmi les quatre entreprises intéressées, Etisalat, premier opérateur des Emirats arabes unis, conseillé pa BNP et Attijariwafa, tient la corde. France Telecom qui contrôle le numéro deux du marché, Meditel, a démenti tout intérêt dans cette acquisition.
Y. B., Les Echos