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visite GCA Gaïed Salah en Chine

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  • visite GCA Gaïed Salah en Chine

    Gaïd salah achève sa visite à pékin
    Taiwan et les contrats d’armes chinois

    http://www.gov.cn/misc/2006-08/14/content_362123.htm

    Par : Mounir Boudjema
    Lu : (2523 fois)


    La visite du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’ANP, en Chine est un long fleuve tranquille. Alors que la “diplomatie militaire” entre la Chine et l’Algérie est à ses balbutiements, le chef d’état-major de l’ANP a eu droit à un accueil des hommes-clés de l’armée chinoise (ALP) à Pékin.

    Rarement entre deux États, la convergence politique n’a été aussi clairement définie. Et pourtant, depuis la reconnaissance de l’Algérie par la Chine, en septembre 1958, et les premiers arrivages d’armes chinoises via l’Égypte pour l’ALN, les relations militaires ont été en deçà des développements politiques et économiques.
    À Pékin, le général de corps d’armée (GCA) Gaïd Salah a été reçu par des généraux dont le profil donne une tendance de l’importance qu’accorde la Chine à l’armée algérienne. Dans le schéma du système politique chinois, très discipliné et cloisonné, la qualité des interlocuteurs détermine souvent celle des relations bilatérales.
    Pour son séjour à Pékin, le GCA Gaïd Salah a été ainsi reçu par Xu Caihou, vice-président de la Commission militaire centrale (CMC) de Chine, un des généraux proches du président Hu Jintao, qui a l’avantage d’être aussi membre du puissant PCC que de la CMC, la structure qui chapeaute l’armée chinoise. Ce dernier a indiqué, lors de la réception de la délégation des militaires algériens, que “les deux pays ont noué les relations de coopération stratégique, les relations bilatérales sont entrées dans une nouvelle phase de développement, et la coopération dans différents domaines s'est renforcée davantage, notamment au cours de ces dernières années”.
    De son côté, le GCA Gaïd Salah a souligné que “les relations amicales entre les peuples et les armées des deux pays remontent loin dans l'histoire, et que la partie algérienne est prête à multiplier sa coopération avec la partie chinoise sur la base actuelle”.
    À noter que la partie algérienne a été invitée par le général d'armée Liang Guanglie, qui est également membre de la Commission militaire centrale de Chine, et qui a la particularité d’avoir commandé la région militaire de Nankin en 2000, et responsable de ce fait du dispositif militaire chinois face à Taiwan.
    Car si les Chinois apprécient autant les Algériens, c’est certainement au regard de la position intangible d’Alger sur “l’unité de la Chine” et le refus de reconnaître Taiwan, appendice qui se veut indépendant au-delà du détroit de Taiwan. D’ailleurs, le numéro trois de l’armée chinoise l’a clairement dit aux militaires algériens en insistant sur le fait que “la Chine apprécie hautement le gouvernement algérien pour son adhésion à la politique d'une seule Chine et son soutien accordé à la Chine dans les affaires internationales.”
    La convergence sur le dossier de Taiwan a été maintes fois mise en avant, que ce soit lors de la visite du président chinois, Hu Jintao en Algérie en 2005, à l’invitation du président Bouteflika, ou lors des rencontres entre l’ancien GCA Mohamed Lamari avec le chef adjoint du département général de l’intendance de l’Armée populaire de libération (APL) de Chine, le général de corps d’armée Wen Guangchun lors de son passage à Alger.
    D’ailleurs, les visites des délégations militaires chinoises se sont toujours multipliées sans qu’on détermine les centres d’intérêt des deux armées.
    La délégation conduite par Wen Guangchun avait visité la direction centrale de l’intendance de l’armée algérienne, l’école militaire polytechnique, l’hôpital de l’armée et la base centrale de logistique de l’ANP de Béni Mered.
    En juillet 2006, c’est une délégation d’experts chinois en armement qui ont animé plusieurs conférences sur l’évolution des technologies de l’industrie des armements chinois, surtout pour les forces terrestres.
    C’est le directeur des fabrications militaires du MDN, le général Rachid Chouaki, qui a eu à accueillir cette délégation qui a également visité l’Office national des substances explosives de Miliana. Mais reste que le plus grand contrat, à l’heure actuelle, entre l’ALP chinoise et l’ANP demeure la construction du bâtiment de guerre amiral conclu à Pékin par le ministre chinois de la Défense Cao Gangchuan et l'ancien commandant de la Marine algérienne, le général Yala Mohamed-Tahar.
    C’est la seule évolution notable dans les relations militaires bilatérales entre les deux armées même si le déplacement du GCA Gaïd Salah en Chine n’a pas débuté d’une arrière-pensée qui consiste certainement à s’ouvrir sur les technologies de l’armement chinois qui, dans le domaine, commencent sérieusement à bousculer la Russie, principal fournisseur des équipements militaires de l’ANP.
    En effet, les armureries chinoises ambitionnent à moyen terme de convaincre les Algériens d’acquérir des chars chinois du modèle Norinco Type 69 ou Type 80 MBT's pour remplacer les fameux blindés russes T-72, que les Russes ont même ont proposé de remplacer par une nouvelle génération de T-90. * Mounir B.

    ce journaliste devrai se renségner sur le matos militaire chinois:
    le dernier char de conception chinoise n'est pas le T-69(copie chinoise du T-62 soviétique qui date des années 70 et encore moins du T-80 une évolution ukrainienne du T-72) mais le T-98 qui est une sorte de fusion entre le T-90 russe pour le chassis et le canon d'un calibre de 125mm et la tourelle et le système de tire et de visé qui ressemble au Merkeva III et VI israélien.
    Mais l'Algérie a déja fait son choix sur le T-90s russe en commandant 150. Donc s'il ya achat de matos militaires chinois ce n'est pas au niveau des chars. A mon avis c'est la marine qui va ètre équiper en navirs furtifs de conceptions chinoises
    Dernière modification par éliamine, 16 août 2006, 17h34.

  • #2
    J'aimerais que l'Algérie arrive à obtenir de la Chine un peu de transfert de technologie puisque nos relations sont si bonnes... Mais bon j'éspére trop.

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    • #3
      c'est déja fait pour exemple le complexe industriel militaire de Seriana ou l'usine d'armement léger de Khenchela ce ki a permis à l'Algérie d'ètre auto suffisant en matière d'armes individuelles

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      • #4
        eliamine

        ces usines ont été posterieures a la declaration de zerhouni qui se plaignait de l'embargo sur la poudre (chevrotine) ?
        ou ce n'est toujours pas fabriqué sur place

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        • #5
          L’Algérie possède de très bonnes relations avec la Chine. Il faudra profiter plus de la Chine dans le domaine économique.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Oh je savais pas Eliamine pourrait tu m'en dire plus sur ces deux complexes s'il te plait.

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