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Une manne pour le Trésor: Plus de 6 milliards de DH de dividendes et 5,7 milliards de DH d’impôts!
Sécurité industrielle: Le Groupe s’allie à l’américain DuPont de Nemours
Des ambitions dans l’aménagement-développement
L’Office chérifien de phosphate a publié un bénéfice de 14 milliards de DH en 2012. Les profits du groupe sont en recul à l’image des principaux groupes miniers étrangers. «L’année 2012 a été marquée par des prix de vente légèrement inférieur, à ceux de l’année précédente en raison du contexte macroéconomique international tendu. A cela s’ajoutent des quantités vendues plus importantes qui ont nécessité des intrants plus élevés en termes de volume et de prix», confie à L’Economiste Mohamed El Hajjouji, directeur exécutif en charge du Pôle Finance et Support de gestion à l’OCP. Les bénéfices de l’industriel se situent tout de même en troisième position des meilleures réalisations du groupe après 2008 et 2011. Cela équivaut également à la moitié des profits des sociétés cotées (lire article page 21). Au-delà d’être la principale locomotive du Royaume à l’export, l’industriel est surtout l’un des principaux contributeurs aux recettes de l’Etat. Il a payé 5,7 milliards de DH d’impôt en 2012. Cette année il versera 6 milliards de DH au titre des dividendes. C’est pratiquement 2 milliards de DH de plus que le montant versé l’année dernière.
Au niveau de l’activité commerciale, le groupe minier a hissé son chiffre d’affaires à 59,3 milliards de DH en hausse de 5,2%. Après 2011, l’OCP s’est davantage rapproché de son record de 2008. Cette hausse s’explique par «une flexibilité industrielle et commerciale et une réponse adéquate aux comportements du marché», fait savoir El Hajjouji.
Aujourd’hui, le groupe a revu sa politique de prix et la gestion de ses clients pour répondre à l’évolution de son secteur. Pour l’industriel, la volonté affichée est de déterminer les prix en fonction du comportement du marché mais aussi mettre à profit la flexibilité de l’outil industriel pour être plus réactif sur le marché
A fin 2012, les revenus à l’export sont ressortis à 48,2 milliards de DH en quasi stagnation selon les statistiques de l’Office des changes. Les dérivés de phosphates qui pèsent près de 3/4 des exportations en valeur ont reculé de 1,2% à 35,2 milliards de DH. Ce repli s’explique par la baisse du prix de vente moyen de dérivés de phosphate de 7,3% l’année dernière. Les ventes de phosphates, elles, ont totalisé 12,8 milliards de DH suite à la hausse de 0,8% des volumes exportés et à l’amélioration de 0,9% du prix moyen de vente.
Côté investissements, le groupe a engagé 21 milliards de DH en 2012, fait savoir El Hajjouji. Ils ont concerné notamment le projet Pipeline ou encore les unités de granulation. L’essentiel des commandes est passé auprès des fournisseurs locaux. Mais, selon l’OCP, les opérateurs ont du mal aujourd’hui à suivre la demande
l'économiste
Sécurité industrielle: Le Groupe s’allie à l’américain DuPont de Nemours
Des ambitions dans l’aménagement-développement
L’Office chérifien de phosphate a publié un bénéfice de 14 milliards de DH en 2012. Les profits du groupe sont en recul à l’image des principaux groupes miniers étrangers. «L’année 2012 a été marquée par des prix de vente légèrement inférieur, à ceux de l’année précédente en raison du contexte macroéconomique international tendu. A cela s’ajoutent des quantités vendues plus importantes qui ont nécessité des intrants plus élevés en termes de volume et de prix», confie à L’Economiste Mohamed El Hajjouji, directeur exécutif en charge du Pôle Finance et Support de gestion à l’OCP. Les bénéfices de l’industriel se situent tout de même en troisième position des meilleures réalisations du groupe après 2008 et 2011. Cela équivaut également à la moitié des profits des sociétés cotées (lire article page 21). Au-delà d’être la principale locomotive du Royaume à l’export, l’industriel est surtout l’un des principaux contributeurs aux recettes de l’Etat. Il a payé 5,7 milliards de DH d’impôt en 2012. Cette année il versera 6 milliards de DH au titre des dividendes. C’est pratiquement 2 milliards de DH de plus que le montant versé l’année dernière.
Au niveau de l’activité commerciale, le groupe minier a hissé son chiffre d’affaires à 59,3 milliards de DH en hausse de 5,2%. Après 2011, l’OCP s’est davantage rapproché de son record de 2008. Cette hausse s’explique par «une flexibilité industrielle et commerciale et une réponse adéquate aux comportements du marché», fait savoir El Hajjouji.
Aujourd’hui, le groupe a revu sa politique de prix et la gestion de ses clients pour répondre à l’évolution de son secteur. Pour l’industriel, la volonté affichée est de déterminer les prix en fonction du comportement du marché mais aussi mettre à profit la flexibilité de l’outil industriel pour être plus réactif sur le marché
A fin 2012, les revenus à l’export sont ressortis à 48,2 milliards de DH en quasi stagnation selon les statistiques de l’Office des changes. Les dérivés de phosphates qui pèsent près de 3/4 des exportations en valeur ont reculé de 1,2% à 35,2 milliards de DH. Ce repli s’explique par la baisse du prix de vente moyen de dérivés de phosphate de 7,3% l’année dernière. Les ventes de phosphates, elles, ont totalisé 12,8 milliards de DH suite à la hausse de 0,8% des volumes exportés et à l’amélioration de 0,9% du prix moyen de vente.
Côté investissements, le groupe a engagé 21 milliards de DH en 2012, fait savoir El Hajjouji. Ils ont concerné notamment le projet Pipeline ou encore les unités de granulation. L’essentiel des commandes est passé auprès des fournisseurs locaux. Mais, selon l’OCP, les opérateurs ont du mal aujourd’hui à suivre la demande
l'économiste
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