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Fonctionnaires DE LA MANCHE : Des mendiants millionnaires

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  • Fonctionnaires DE LA MANCHE : Des mendiants millionnaires

    Bonsoir, ce n'est plus de la manche, c'est du racket et de l'escroquerie.
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    La pêche fut fructueuse : Plus de onze millions de centimes découverts sous la jellaba d’une mendiante de Casablanca ! Le problème de la mendicité ne peut plus être associé à la fatalité. La société marocaine supporte de moins en moins d’être l’otage des carences sociales accumulées, réelles ou supposées, parce que longtemps ignorées.

    Le citoyen est quotidiennement harcelé par les hordes de tallabs (demandeurs) qui l’assiègent de toutes parts, empruntant les stratagèmes les plus émouvants – éprouvants, devrions-nous dire – pour atteindre sa sensibilité et sa poche. Le fléau de la mendicité participe de cette affreuse culpabilisation qui empêche de digérer à son aise, parce qu’on est proprement estomaqué par les manifestations de la misère les plus dégoûtantes. Focus.

    Mendier peut aussi être un travail à plein temps pour le quatrième âge...
    Mi Zahra arborant un sachet plein d’oseille. Ce n’est peut-être pas le cas de son acolyte qui attend Godot.

    A la terrasse du café Balima, face au Parlement, une bande d’étudiants commente l’info : « Pourquoi avons-nous mentalement intégré le fait que l’on soit obligé de « donner » ? Pourquoi ressentons-nous au fond de nous-mêmes comme le poids d’une dette vis-à-vis de ces « fonctionnaires de la manche » ? Pourquoi les pouvoirs publics semblent-ils satisfaits de nous voir ainsi jouer aux amortisseurs sociaux à leur place ? », s’interroge Fayçal, étudiant en économie. « Le « donneur » y trouve aussi son compte, dans la mesure où il peut soulager sa conscience à peu de frais », note sa camarade Halima. A Paris, Milan ou Londres, des milliers de mendiants sont postés aux sorties des métros ou aux feux rouges. Mais ceux-là ne portent pas en eux l’ambition de s’enrichir et ne pratiquent guère le racolage actif. Des formes de mendicité fortement lucratives infectent le corps social de nombre de nations du sud, pourtant réputées pour leur exemplarité en matière de démocratie et sur le terrain du respect des droits humains.

    Ainsi, les medersas mourides sénégalaises abusent de l’innocence de leurs jeunes talebs, les acculant à mendier chaque jour au bénéfice de ces institutions connues au pays de Wade pour leur redoutable poids lors des élections. En Afrique du Sud, les anciens « nègres de service » sont rançonnés par des mafias de la mendicité. Mais que l’on tolère des pratiques abjectes dans un pays situé à quelques battements d’ailes de l’espace européen, cela est inadmissible. Des fortunes sont en voie de massification sur le dos d’enfants et d’adultes fragiles. Le cas de Fadma est éloquent. Elle est morte à Marrakech, à l’âge de 68 ans. On raconte qu’elle avait commencé à « faire la manche » depuis l’âge de 45 ans, au lendemain d’un divorce musclé. On ne lui connaît pas de famille et elle n’avait pas d’enfants. Dans sa pouilleuse demeure, une chambre de 13 m2 sans lavabo ni sanitaire, on a trouvé un trésor avoisinant les 2,5 millions de dirhams. Le négociant du quartier racontera qu’il récupérait tous les deux ou trois jours la rondelette somme de 1.500 DH en pièces que la défunte empochait en billets. D’ailleurs, ces derniers étaient dans un très mauvais état et dégageaient une forte odeur de moisi.

    A Casablanca, autour du rond-point joignant Derb Omar et la rue Khouribga, durant quelques décennies, la population pouvait voir un homme de blanc vêtu, d’un âge certain, aspect et parler fassis, tendant la main aux automobilistes comme aux piétons. Riches et bien portants, ses enfants ont tout essayé pour le dissuader de pratiquer son vice.

    Ils ont été jusqu’à l’interner, après avoir tenté la bonne parole, les menaces, l’enfermement domestique…Rien n’est venu à bout d’une sale habitude qui rongeait systématiquement la réputation d’une grande famille de souche fassie qui a fait fortune à Casablanca. Le vieil homme mourut devant une mosquée, au milieu d’une « brigade » de mendiants.

    La suite..
    http://www.lagazettedumaroc.com/arti...11013&r=2&sr=5
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Il faut seulement sevir.

    Considerer la mendicité comme un delit sanctionnable surtout si on utilise des enfants , parfois des bebes.

    Certains enfants sont quotidiennement drogués pour les tenir stables avec les consequences qui en decoule sur leur psychique.

    Le citoyen doit etre inititié à donner son argent directement à des maisons de bienfaisance surtout qu'elles sont mieux gerées maintenant au Maroc.

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