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Hommage au colonel Ali Mellah, dit Si Chérif

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  • Hommage au colonel Ali Mellah, dit Si Chérif

    Par : Kouceila Tighilt

    Dans le cadre de la commémoration du 56e anniversaire de la mort au champ d’honneur d’Ali Mellah, dit Si chérif, colonel de la Wilaya VI, l’Association des enfants de chouhada avec le musée de Tizi Ouzou ont commémoré, hier, à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, cette date, en rendant hommage à ce combattant de la première heure. Les différents intervenants à ce rendez-vous autour de la vie du chahid ont notamment évoqué le parcours scolaire et révolutionnaire d’Ali Mellah et son itinéraire politique depuis son intégration dans les rangs du PPA/MTLD, après les évènements du 8 Mai 1945, alors qu’il était âgé de 21 ans seulement. Il était également un membre actif de l’OS (Organisation secrète). La commémoration a été marquée par la projection d’un film documentaire sur Ali Mellah intitulé Dhargaz Anifi, un homme d’honneur, du réalisateur Ahcen Osmani. Ali Mellah a participé au déclenchement de la guerre de Libération du 1er Novembre 1954, dans la Wilaya III, en guidant une opération révolutionnaire à Azazga, puis enchaînera les opérations, notamment contre le camp militaire de l’armée française de Tizi Ldjamâa le 4 novembre 1955. Ali Mellah quittera la Wilaya III, après le Congrès de la Soummam, pour être à la tête de la Wilaya VI dans le Sud algérien. Il est tombé au champ d’honneur le 31 mars 1957 sur les hauteurs de la montagne d’Aghbal, dans la wilaya d’Aïn Defla. Le colonel Ali Mellah est né en février 1924 à Taka M’kira, dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Source : liberte-algerie du dimanche, 31 Mars 2013


    Voici un autre article d'un autre quotidien national ( letempsdz du 31-03-2013 ).


    Tizi-Ouzou commémore le 56eme anniversaire de la mort au champ d’honneur du colonel Ali Mellah

    Il ya 56 ans, tombait au champ d’honneur, le colonel Ali Mellah, dit Si Cherif (1924-1957). Cette date a été commémorée, samedi à la maison de la culture de Tizi-Ouzou, en présence de membres de la famille du chahid, de moudjahidine, des autorités locales et de nombreux citoyens.
    Cet officier supérieur de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN) est né le 14 février 1924 au village de M’kira, dans la daira de Tizi-Ghenif, au sud-ouest de Tizi-Ouzou. Il se consacra au militantisme pour la cause nationale à l’âge de 21 ans en adhérant au Parti du peuple algérien (PPA) puis au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), avant d’intégrer l’Organisation secrète (OS).

    Avant le déclenchement de la Révolution, il fut, sous le commandement de Krim Belkacem, responsable de l’action politique dans les zones de Tigzirt et d’Azazga. Tout comme son père, cheikh Ahmed, il fut également enseignant et imam.

    Ali Mellah a participé, le 29 octobre 1954 à Ouaguenoune (nord de Tizi-Ouzou), à une réunion préparatoire des actions commando prévues pour leur exécution le 1er novembre 1954, contre le commissariat de police, la brigade de gendarmerie et la mairie de Tigzirt. Il dirigea lui même l’opération menée à Azazga.

    Le 4 novembre 1955, il attaqua avec un groupe de moudjahidine le camp militaire de Tizi El Djemaa, près de Ain El Hammam.

    Ayant fait son baptême de feu, Si Cherif fut muté par les dirigeants de la Révolution, fin 1955, dans la zone 4 (qui deviendra après 1956 wilaya 4 historique) où il eut pour mission de traquer les éléments contre-révolutionnaires du Mouvement national algérien (MNA).

    Après le congrès de la Soummam d’août 1956, auquel il prit part à l’organisation, il a été désigné, comme responsable de la wilaya VI historique, dans le sud du pays.

    Il tomba au champ d’honneur le 31 mars 1957, en compagnie de son secrétaire et d’un groupe de moudjahidine, dans la région de Ain Boucif, dans la wilaya de Médéa.

    P.
    Dernière modification par Pangeen, 04 avril 2013, 10h59.

  • #2
    ...
    Il est tombé au champ d’honneur le 31 mars 1957 sur les hauteurs de la montagne d’Aghbal, dans la wilaya d’Aïn Defla. Le colonel Ali Mellah est né en février 1924 à Taka M’kira, dans la wilaya de Tizi Ouzou.
    ...
    Je me demande jusqu'à quand continuera-t-on à cacher les circonstances de la mort du colonel Ali Mellah.

    Pour annoncer l’exécution de Abane, la même formule ( tombé au champ d'honneur ) avait été utilisé à l'époque dans le journal El-Moudjahid.

    Comme Abane, Ali Mellah avait aussi été exécuté par ses " frères " de combat.

    Comme Abane, il a été victime du même clan, le clan opposé au congrès de la SOUMAM, le clan despotique du pouvoir.

    P.

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