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Le groupe terroriste Hamas a coupé ses liens avec son ancien allié, le dictateur syrien Bachar al-Assad, et a commencé la formation des membres de l'armée syrienne libre (ASL) à Damas, rapporte vendredi le Times de Londres.
Des sources diplomatiques anonymes ont déclaré au Times que des membres des 'brigades Izzadin Kassam' forment des unités de l'ASL dans les quartiers tenus par les rebelles de la capitale syrienne, à Yalda, Jaramana et Babbila.
"Les brigades Kassam entraînent des unités très près de Damas. Ce sont des spécialistes. Ils sont vraiment bons," a déclaré un diplomate occidental qui a à la fois des contacts avec le régime d'Assad et l'opposition syrienne.
Selon le Times, le Hamas a aidé l'ASL à creuser un tunnel sous Damas en vue d'une attaque sur la ville, une compétence que le Hamas a perfectionné depuis la construction des tunnels de contrebande entre l'Egypte et la bande de Gaza.
Une source palestinienne du camp de réfugié libanais d'Ain al-Hilweh a déclaré que l'aide du Hamas à la rébellion syrienne est de notoriété publique, mais les responsables du Hamas ont nié tout lien avec les rebelles syriens.
"C'est faux. Il n'y a aucun militant du Hamas en Syrie… Nous n'intervenons pas dans les problèmes internes à la Syrie. Nos membres là-bas sont des civils normaux, des palestiniens syriens, qui y vivent avec leurs familles. Depuis le début de ce qui se passe en Syrie, nous rejetons en tant que mouvement l'implication de tout palestinien dans les événements actuels en Syrie," a déclaré Osama Hamdan, un haut responsable du Hamas basé au Liban.
Alors que le soulèvement initialement pacifique en Syrie s'est transformé en conflit armé, Khaled Mashaal, le chef du bureau politique du Hamas, a discrètement quitté Damas en février dernier pour s'installer au Qatar, a rapporté le Times. Ce même mois, le 'premier ministre' du Hamas, Ismail Haniyeh, aurait déclaré son soutien au mouvement d'opposition en Syrie.
Les medias d'état syriens ont accusé Mashaal d'être "ingrat et perfide".
Le journal allemand Der Spiegel et le quotidien britannique Guardian ont rapporté en mars que les rebelles syriens ont également reçu une formation de la part d'américains en Jordanie. La formation était axée sur l'utilisation des armes antichars. Il n'est pas clair si ces formateurs américains étaient des militaires ou des hommes appartenant à des entreprises privées. Les rapports ont déclaré que des instructeurs britanniques et français, ainsi que les services de renseignement jordaniens ont également participé à la formation.
Par ailleurs, il a été rapporté que le gouvernement syrien envoyait des membres de ses milices irrégulières s'entraîner au combat de guérilla dans une base secrète en Iran, dans un geste pour renforcer ses forces armées usées par deux années de combats et de défections.
Les responsables iraniens ont à maintes reprises nié toute implication militaire dans le conflit syrien, en disant qu'ils fournissent seulement une aide humanitaire et un soutien politique à Assad.
juif.org
Des sources diplomatiques anonymes ont déclaré au Times que des membres des 'brigades Izzadin Kassam' forment des unités de l'ASL dans les quartiers tenus par les rebelles de la capitale syrienne, à Yalda, Jaramana et Babbila.
"Les brigades Kassam entraînent des unités très près de Damas. Ce sont des spécialistes. Ils sont vraiment bons," a déclaré un diplomate occidental qui a à la fois des contacts avec le régime d'Assad et l'opposition syrienne.
Selon le Times, le Hamas a aidé l'ASL à creuser un tunnel sous Damas en vue d'une attaque sur la ville, une compétence que le Hamas a perfectionné depuis la construction des tunnels de contrebande entre l'Egypte et la bande de Gaza.
Une source palestinienne du camp de réfugié libanais d'Ain al-Hilweh a déclaré que l'aide du Hamas à la rébellion syrienne est de notoriété publique, mais les responsables du Hamas ont nié tout lien avec les rebelles syriens.
"C'est faux. Il n'y a aucun militant du Hamas en Syrie… Nous n'intervenons pas dans les problèmes internes à la Syrie. Nos membres là-bas sont des civils normaux, des palestiniens syriens, qui y vivent avec leurs familles. Depuis le début de ce qui se passe en Syrie, nous rejetons en tant que mouvement l'implication de tout palestinien dans les événements actuels en Syrie," a déclaré Osama Hamdan, un haut responsable du Hamas basé au Liban.
Alors que le soulèvement initialement pacifique en Syrie s'est transformé en conflit armé, Khaled Mashaal, le chef du bureau politique du Hamas, a discrètement quitté Damas en février dernier pour s'installer au Qatar, a rapporté le Times. Ce même mois, le 'premier ministre' du Hamas, Ismail Haniyeh, aurait déclaré son soutien au mouvement d'opposition en Syrie.
Les medias d'état syriens ont accusé Mashaal d'être "ingrat et perfide".
Le journal allemand Der Spiegel et le quotidien britannique Guardian ont rapporté en mars que les rebelles syriens ont également reçu une formation de la part d'américains en Jordanie. La formation était axée sur l'utilisation des armes antichars. Il n'est pas clair si ces formateurs américains étaient des militaires ou des hommes appartenant à des entreprises privées. Les rapports ont déclaré que des instructeurs britanniques et français, ainsi que les services de renseignement jordaniens ont également participé à la formation.
Par ailleurs, il a été rapporté que le gouvernement syrien envoyait des membres de ses milices irrégulières s'entraîner au combat de guérilla dans une base secrète en Iran, dans un geste pour renforcer ses forces armées usées par deux années de combats et de défections.
Les responsables iraniens ont à maintes reprises nié toute implication militaire dans le conflit syrien, en disant qu'ils fournissent seulement une aide humanitaire et un soutien politique à Assad.
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