Des salafistes tunisiens ont incendié dimanche 31 mars dans la soirée un tout nouveau complexe touristique dans la ville côtière de Hergla en Tunisie.
Ce coup porté au développement côtier est « une énorme perte pour la région », a expliqué le directeur du projet à Jawhara FM. Les habitants de la ville ont également protesté contre la destruction de ce nouveau complexe.
Cet incident intervient dans le contexte des nouveaux efforts déployés par la Tunisie pour renforcer son secteur du tourisme, qui a connu une forte baisse après la révolution et n'est jamais parvenu à regagner son niveau antérieur.
Pour améliorer la situation économique et créer des emplois, la Tunisie est aujourd'hui plus déterminée que jamais à faire revenir les touristes.
Le pays s'apprête à lancer ce mois-ci une campagne de promotion pour la saison touristique sous le slogan « Vivre librement en Tunisie », destinée à inciter les touristes étrangers à venir visiter la Tunisie post-révolutionnaire. Elle s'attache également à les rassurer sur la situation sécuritaire dans le pays.
« Cette campagne mettra l'accent sur la richesse des produits touristiques en Tunisie, notamment le patrimoine culturel, et soulignera également l'importance du tourisme de santé et de la thalassothérapie », a expliqué Habib Ammar, directeur de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT).
Avec 350 000 personnes, le secteur du tourisme est l'un des principaux employeurs du pays. Ses recettes couvrent 60 % du déficit commercial tunisien et représentent 6,5 % du produit intérieur brut du pays.
L'instabilité politique et sécuritaire qu'a connue la Tunisie durant les premiers mois de cette année fait cependant planer une ombre sur ce secteur.
Les chiffres publiés le mois dernier par l'ONTT montrent une baisse de 20 % du nombre de visiteurs étrangers par rapport à 2010.
Les responsables du secteur attribuent cette baisse à la généralisation de la violence et la sécurité précaire du pays, notamment l'attaque contre l'ambassade des États-Unis le 15 septembre 2012 et l'assassinat du leader de l'opposition Chokri Belaid en février dernier.
Au vu de cette situation, les professionnels soulignent la nécessité de sauvegarder ce secteur en l'aidant à consolider sa position au plan international et en mettant fin aux tensions politiques et de sécurité.
Source: Magharebia
Ce coup porté au développement côtier est « une énorme perte pour la région », a expliqué le directeur du projet à Jawhara FM. Les habitants de la ville ont également protesté contre la destruction de ce nouveau complexe.
Cet incident intervient dans le contexte des nouveaux efforts déployés par la Tunisie pour renforcer son secteur du tourisme, qui a connu une forte baisse après la révolution et n'est jamais parvenu à regagner son niveau antérieur.
Pour améliorer la situation économique et créer des emplois, la Tunisie est aujourd'hui plus déterminée que jamais à faire revenir les touristes.
Le pays s'apprête à lancer ce mois-ci une campagne de promotion pour la saison touristique sous le slogan « Vivre librement en Tunisie », destinée à inciter les touristes étrangers à venir visiter la Tunisie post-révolutionnaire. Elle s'attache également à les rassurer sur la situation sécuritaire dans le pays.
« Cette campagne mettra l'accent sur la richesse des produits touristiques en Tunisie, notamment le patrimoine culturel, et soulignera également l'importance du tourisme de santé et de la thalassothérapie », a expliqué Habib Ammar, directeur de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT).
Avec 350 000 personnes, le secteur du tourisme est l'un des principaux employeurs du pays. Ses recettes couvrent 60 % du déficit commercial tunisien et représentent 6,5 % du produit intérieur brut du pays.
L'instabilité politique et sécuritaire qu'a connue la Tunisie durant les premiers mois de cette année fait cependant planer une ombre sur ce secteur.
Les chiffres publiés le mois dernier par l'ONTT montrent une baisse de 20 % du nombre de visiteurs étrangers par rapport à 2010.
Les responsables du secteur attribuent cette baisse à la généralisation de la violence et la sécurité précaire du pays, notamment l'attaque contre l'ambassade des États-Unis le 15 septembre 2012 et l'assassinat du leader de l'opposition Chokri Belaid en février dernier.
Au vu de cette situation, les professionnels soulignent la nécessité de sauvegarder ce secteur en l'aidant à consolider sa position au plan international et en mettant fin aux tensions politiques et de sécurité.
Source: Magharebia
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