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La doctrine du néo-impérialisme civilisé

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  • La doctrine du néo-impérialisme civilisé

    Un bon article du quotidien d'oran.même s'il fait froid dans le dos.




    La doctrine du néo-impérialisme civilisé



    Washington : El Haj Zouaïmia



    Tout politicien averti qu’il soit, Robert Cooper, l’idéologue du 10 Downing Sreet, est surtout connu pour être un néo-impérialiste de premier ordre. Celui que qualifie le journal de gauche, The Observer, de gourou de Tony Blair, en matière de politique étrangère, préconise un nouveau hégémonisme pour pacifier le monde.

    Partisan du traditionnel cousinage américano-britannique traduit en partie dans une passion inébranlable pour l’empire, Cooper chérissait depuis longtemps l’avènement d’une époque où l’Occident arriverait à pacifier une fois pour toutes, le reste de la planète. On comprend aisément de ses directives doctrinales, que le florilège de la pacification devrait viser l’ensemble du monde musulman lequel sera soumis à un contrôle rigoureux visant à baliser son évolution militaire et son corollaire: l’acquisition de la technologie.

    Pour meubler son argumentaire, l’idéologue britannique décrit un monde porteur du péril sécuritaire qui constitue à ses yeux le premier danger auquel les nations modernes doivent faire face. A cette situation, il préconise un néo-impérialisme civilisé, capable d’assurer ordre et organisation. Cooper est de ceux qui considèrent qu’il existe déjà un impérialisme sur le plan économique par le truchement du Fonds monétaire et la Banque mondiale et il appelle de ses voeux, à un sous-impérialisme régional s’occupant des questions de la sécurité et de l’armement. Schématiquement, le jeu pouvait commencer (s’il n’est pas déjà amorcé) par un groupe de sentinelles qui s’initient progressivement à l’exercice de l’hégémonisme, mais un jeu dont les vrais acteurs peuvent ressembler à: une Espagne qui surveille le Maroc, une France qui surveille la Tunisie et l’Algérie et qui se mêle parallèlement du couple libano-syrien, une Italie qui domestique progressivement la Libye, une Grande-Bretagne et un Israël pour tenir à l’oeil le reste du Moyen-Orient et l’Iran, une Allemagne qui fait ses pas en Afghanistan et au Pakistan, alors que le Sud-Est asiatique sera réservé aux Etats-Unis et au Canada, avec possibilité de stage pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ainsi, il faut dire que l’hégémonisme pacificateur dont se réclame le bras droit de Tony Blair, permet, aujourd’hui, de poser tant de questions sur le devenir de la relation entre l’Occident et l’Islam au moment où se développent des effets néfastes d’une ère tumultueuse laquelle avait, en somme, débuté au lendemain des attentats du 11 septembre.

    Ici, il est utile de se rappeler de ces voix lancées par certains députés de droite du vieux continent, pour préconiser soit la démilitarisation complète de la nation musulmane, soit une militarisation plus large du monde civilisé européen. Or, et bien qu’elle existe (mais n’a jamais été déclarée), la première option bute conjoncturellement devant des thèses opposées animées par une classe de politiciens partisans de l’intégration contrôlée (comme Chirac), lesquels attendent toujours pour voir où pourrait amener la «domestication militaire assurée dans le programme de l’Otan». Même s’il s’agit d’une diplomatie hégémoniste pratiquée avec finesse, cette domestication enrobée cyniquement dans la formule coopération Otan-rive Sud ne gagne pas aussi des points, même chez certains penseurs de la rive Nord, à l’image «d’un intellectuel modéré» comme l’historien Tzvetan Todorov, l’éminent chercheur du CNRS français lequel rejoint ouvertement l’idéologue de la Grande-Bretagne. Dans son livre, Le nouveau désordre mondial - Réflexion d’un Européen, commenté abondamment par la presse américaine, l’historien appelle les Européens à abandonner leur pacifisme et leur passivité et à se réarmer. Todorov se félicite que la guerre ne soit plus possible au sein de l’Europe, mais rappelle que le Monde n’est pas un espace pacifié et que l’Europe doit apprendre à se défendre. Se défendre contre qui ? La réponse est facile à deviner dit-on. Dans un entretien au New York Times, Todorov explique que le pouvoir doux de la diplomatie, de l’aide au développement et au multilatéralisme cher aux Européens ne peut être efficace sans un pouvoir militaire exercé durement. Dans cet entretien, l’auteur du Nouveau désordre mondial critique d’une manière acerbe ces Européens qui rêvent d’un monde paradisiaque devenu insulaire et inefficace en matière de politique planétaire. Il préconise une Europe forte militairement, capable d’imposer sa ligne de conduite, qui ne soit, en aucun cas, une rivale à la puissance américaine. Autrement dit, l’image des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France qui bombardent les réfractaires, plaît énormément à Todorov. La séquence civilisée prônée par Cooper tournera autour des Hollandais, des Allemands, des Espagnols et des Italiens qui prennent le relais pour opérer les patrouilles policières. Enfin, ce sont les Suisses et les Scandinaves qui viennent faire les pansements aux blessés et s’occuper de l’aide humanitaire.
    ça a le mérite de clarifier les choses.
    Est ce que les occidentaux finiront par se rendre compte qu'on leur fait faire la guerre à une partie de l'humanité qui n'a aucune revendication territoriale à leur égard ?
    Qu'on veut leur faire faire la guerre pour israel.?
    que le pétrole est cher parceque rare et non parceque arabe ?

  • #2
    Commençons d'abord par nettoyer devant nos ports. Les decombres de cette derniere tragédie libanaise sont encore fumantes que des pays arabes et musulmans comme le Maroc courtisent deja la France pour que des contingents de leurs forces armées fassent partie des forces etrangéres applées à servir de rempart aux israéliens.

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    • #3
      c'est vrai.c'est une partie de la réponse arabe.
      proposer ses services comme supplétif

      mais le fod restera le même.méfiance et pas de transfert de technologie.ce qui veut dire interdiction de recherche scientifique.

      par contre pour le maroc , dans l'article ,on cite pour "parrain" l'espagne.
      il me semble que la france joue tres bien ce role.il y a un partage des taches qui rappelle les partages du 19 siecle.

      dans une strategie comme celle ci que vont faire les autres "civilisations"asie afrique,amerique latine ?

      mais pour l'instant le plus urgent pour moi serait de déclarer la paix a l'europe en montrant que ce combat n'est pas le leur.qu'il ne sert pas leurs intérets.


      un sondage européen vers 2003 avit montré que les européens considéraient israel comme source prinicipale de conflit mondial.
      c'est cette stratégie qu'il faut dénoncer.par tous les moyens :aussi bien cinematographiques que journalistiques.

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