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Le Maroc se lie avec des groupes étrangers et nationaux afin de tenter de régler le problème latent du désespoir économique qui touche les jeunes de la nation.
Des milliers de personnes ont défilé à Rabat, le dimanche 31 mai, pour exprimer leur mécontentement face à l'échec du gouvernement qui n'est pas parvenu à régler les problèmes du chômage et de la hausse du coût de la vie à l'occasion de la marche nationale contre "l'indifférence" du gouvernement.
Avec un budget dans le rouge et des ressources économiques médiocres, les autorités se tournent vers les ONG et les aides extérieures pour tenter de trouver un nouvel élan.
Dans ce contexte, Mohamed Ouzzine, ministre de la Jeunesse et des Sports, a affirmé la semaine dernière que 2013 serait " l'année des projets au profit de toute la jeunesse marocaine''.
Ainsi, la Banque Mondiale aidera le Maroc à élaborer un programme d'entrepreneuriat national avec pour objectif de stimuler la création d'emploi.
Le programme "Mawahib biladi" (talents de mon pays) vise à explorer les capacités des jeunes en assurant un suivi minutieux susceptible de les aider à réaliser leur potentiel.
L'Agence Allemande de Coopération internationale (GIZ) apportera également son appui au ministère de la Jeunesse et des Sports, a indiqué Maria-José Moreno Ruez, conseillère technique du groupe.
"Les besoins en infrastructures et en accompagnement pédagogique et éducatif restent énormes", explique Abdelali Miftahi, membre de l'association culturelle pour les jeunes à Casablanca.
"L'absence de canaux de communication entre le ministère et les associations spécialisées taxe le plus souvent d'inefficacité toute démarche en faveur des jeunes", ajoute-t-il.
Concernant la participation politique des jeunes, les résultats d'une étude présentée récemment à la faculté des sciences juridiques et humaines de Casablanca a démontré que les jeunes marocains s'intéressent à la politique. Le manque d'opportunités de participation et de chances d'accéder à l'action politique sont toutefois autant d'éléments de démotivation.
Le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail, a déclaré que c'est l'inadaptation des profils face aux besoins du marché qui représente le vrai problème des jeunes en quête de travail.
"C'est un grand problème de société qui a besoin de l'implication de tous pour le résoudre et tracer la bonne voie à nos jeunes'', a-t-il dit.
Source: Magharebia
Des milliers de personnes ont défilé à Rabat, le dimanche 31 mai, pour exprimer leur mécontentement face à l'échec du gouvernement qui n'est pas parvenu à régler les problèmes du chômage et de la hausse du coût de la vie à l'occasion de la marche nationale contre "l'indifférence" du gouvernement.
Avec un budget dans le rouge et des ressources économiques médiocres, les autorités se tournent vers les ONG et les aides extérieures pour tenter de trouver un nouvel élan.
Dans ce contexte, Mohamed Ouzzine, ministre de la Jeunesse et des Sports, a affirmé la semaine dernière que 2013 serait " l'année des projets au profit de toute la jeunesse marocaine''.
Ainsi, la Banque Mondiale aidera le Maroc à élaborer un programme d'entrepreneuriat national avec pour objectif de stimuler la création d'emploi.
Le programme "Mawahib biladi" (talents de mon pays) vise à explorer les capacités des jeunes en assurant un suivi minutieux susceptible de les aider à réaliser leur potentiel.
L'Agence Allemande de Coopération internationale (GIZ) apportera également son appui au ministère de la Jeunesse et des Sports, a indiqué Maria-José Moreno Ruez, conseillère technique du groupe.
"Les besoins en infrastructures et en accompagnement pédagogique et éducatif restent énormes", explique Abdelali Miftahi, membre de l'association culturelle pour les jeunes à Casablanca.
"L'absence de canaux de communication entre le ministère et les associations spécialisées taxe le plus souvent d'inefficacité toute démarche en faveur des jeunes", ajoute-t-il.
Concernant la participation politique des jeunes, les résultats d'une étude présentée récemment à la faculté des sciences juridiques et humaines de Casablanca a démontré que les jeunes marocains s'intéressent à la politique. Le manque d'opportunités de participation et de chances d'accéder à l'action politique sont toutefois autant d'éléments de démotivation.
Le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail, a déclaré que c'est l'inadaptation des profils face aux besoins du marché qui représente le vrai problème des jeunes en quête de travail.
"C'est un grand problème de société qui a besoin de l'implication de tous pour le résoudre et tracer la bonne voie à nos jeunes'', a-t-il dit.
Source: Magharebia
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