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Jamais la ville de Béjaïa n'a eu à lancer autant de chantiers à la fois.
La ville de Bejaia veut redorer son blason. Elle se cherche et cherche des moyens à même d'éviter les déceptions précédentes. On veut bien faire et surtout vite car le retard accumulé est devenu insupportable. Pas besoin de l'écrire noir sur blanc. Tout est visible sur le terrain. «Jamais la ville de Béjaïa n'a eu à lancer autant de chantiers à la fois», fait remarquer ce citoyen enthousiaste. Outre la collecte des ordures, qui nécessite encore la réflexion sur une autre meilleure manière de la faire, le bitumage des routes, l'embellissement de quartiers, sont autant de travaux en cours qui ne sont pas sans susciter de l'espoir quant au changement positif du cadre de vie. Cependant une fausse note demeure d'actualité.
«La réfection de nos routes ne dure que quelques jours avant qu'un autre organisme ne vienne percer partout», fait remarquer cet habitant du quartier des «bâtiments», allusion à l'absence de coordination entre les services communaux et les directions de la Sonelgaz, Algérie Télecom et l'ADE, qui n'est pas sans provoquer des dégâts. C'est ce qu'a reconnu officiellement le vice-président de l'APC, M. Djaballi promettant d'y remédier. «Nous avons engagé des contacts avec ces différentes directions pour connaître leurs programmes d'actions afin de retarder éventuellement nos interventions sur les voies publiques, mais à ce jour nous n'avons rien reçu», a-t-il regretté sans omettre de réitérer sa volonté d'y parvenir quels que soient les efforts à y consentir. «Nous sommes là pour servir le citoyen et le faire surtout bien et dans les délais», soutient-il.
L'Assemblée populaire de Béjaïa qui a adopté récemment son budget primitif, se consacre pour l'instant à relancer et finaliser les projets inscrits durant l'exercice précédent. «Tous les chantiers qui sont actuellement en cours relèvent en majorité de l'exercice précédent», affirme M. Abdehamid Merouani, maire de la ville, en marge de la session ordinaire de l'assemblée. Abordant le budget primitif adopté unanimement le jour même, le président de l'APC de Béjaïa a précisé avoir cerné l'essentiel des besoins de la commune, mettant le paquet notamment sur la voirie, l'assainissement et l'embellissement de la ville. «Nous sommes très conscients de la charge du travail qui nous attend. Comme nous l'avons promis durant la campagne électorale, Béjaïa retrouvera, inchallah, son lustre d'antan. Nous ferons le maximum pour y parvenir», assure-t-il. L'exemple de la récupération de l'hôtel «Ifri», pour en faire des bureaux administratifs pour accueillir les services communaux mérite d'être signalé de par ce qu'il induira en matière de déplacement de la ville. Jusque-là, cet établissement profitait à un privé sans grande contrepartie positive pour la commune qui souffre du manque de locaux pour servir ses habitants.
Afin d'éviter les déplacements entre les services séparés parfois par des distances nécessitant le recours au transport public, l'APC a jugé utile de centraliser toutes ses directions dans cet endroit qui dispose par ailleurs, d'un large espace pour le parking des véhicules. «Beaucoup d'autres mesures du genre seront prises à l'avenir dans cette optique», ajoute l'édile communal.
Par Arezki SLIMANI- L'Expression
La ville de Bejaia veut redorer son blason. Elle se cherche et cherche des moyens à même d'éviter les déceptions précédentes. On veut bien faire et surtout vite car le retard accumulé est devenu insupportable. Pas besoin de l'écrire noir sur blanc. Tout est visible sur le terrain. «Jamais la ville de Béjaïa n'a eu à lancer autant de chantiers à la fois», fait remarquer ce citoyen enthousiaste. Outre la collecte des ordures, qui nécessite encore la réflexion sur une autre meilleure manière de la faire, le bitumage des routes, l'embellissement de quartiers, sont autant de travaux en cours qui ne sont pas sans susciter de l'espoir quant au changement positif du cadre de vie. Cependant une fausse note demeure d'actualité.
«La réfection de nos routes ne dure que quelques jours avant qu'un autre organisme ne vienne percer partout», fait remarquer cet habitant du quartier des «bâtiments», allusion à l'absence de coordination entre les services communaux et les directions de la Sonelgaz, Algérie Télecom et l'ADE, qui n'est pas sans provoquer des dégâts. C'est ce qu'a reconnu officiellement le vice-président de l'APC, M. Djaballi promettant d'y remédier. «Nous avons engagé des contacts avec ces différentes directions pour connaître leurs programmes d'actions afin de retarder éventuellement nos interventions sur les voies publiques, mais à ce jour nous n'avons rien reçu», a-t-il regretté sans omettre de réitérer sa volonté d'y parvenir quels que soient les efforts à y consentir. «Nous sommes là pour servir le citoyen et le faire surtout bien et dans les délais», soutient-il.
L'Assemblée populaire de Béjaïa qui a adopté récemment son budget primitif, se consacre pour l'instant à relancer et finaliser les projets inscrits durant l'exercice précédent. «Tous les chantiers qui sont actuellement en cours relèvent en majorité de l'exercice précédent», affirme M. Abdehamid Merouani, maire de la ville, en marge de la session ordinaire de l'assemblée. Abordant le budget primitif adopté unanimement le jour même, le président de l'APC de Béjaïa a précisé avoir cerné l'essentiel des besoins de la commune, mettant le paquet notamment sur la voirie, l'assainissement et l'embellissement de la ville. «Nous sommes très conscients de la charge du travail qui nous attend. Comme nous l'avons promis durant la campagne électorale, Béjaïa retrouvera, inchallah, son lustre d'antan. Nous ferons le maximum pour y parvenir», assure-t-il. L'exemple de la récupération de l'hôtel «Ifri», pour en faire des bureaux administratifs pour accueillir les services communaux mérite d'être signalé de par ce qu'il induira en matière de déplacement de la ville. Jusque-là, cet établissement profitait à un privé sans grande contrepartie positive pour la commune qui souffre du manque de locaux pour servir ses habitants.
Afin d'éviter les déplacements entre les services séparés parfois par des distances nécessitant le recours au transport public, l'APC a jugé utile de centraliser toutes ses directions dans cet endroit qui dispose par ailleurs, d'un large espace pour le parking des véhicules. «Beaucoup d'autres mesures du genre seront prises à l'avenir dans cette optique», ajoute l'édile communal.
Par Arezki SLIMANI- L'Expression
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