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Karim Ghellab : La persistance du conflit artificiel autour du Sahara marocain, une menace réelle pour la paix et la sécurité en Afrique du Nord
La persistance du conflit artificiel autour du Sahara marocain constitue plus que jamais, une menace réelle à la paix et à la sécurité dans les régions de l'Afrique du Nord, euro-méditerranéenne et transatlantique, a souligné mercredi à Marrakech, le président de la Chambre des Représentants, Karim Ghellab.
S'exprimant à l'ouverture des travaux d'un séminaire international initié conjointement par le Parlement marocain et l'assemblée parlementaire de l'OTAN, M. Ghellab a ajouté que cette menace résulte de la liaison désormais confirmée entre les groupes séparatistes dans les camps de la honte à Tindouf et les réseaux de trafics d'armes, de traite humaine et de crime organisé dans la zone du Sahel.
Face à un tel constat, il est impératif de trouver une solution immédiate à ce conflit monté de toute pièce et ce, à travers l'adoption de la régionalisation élargie dans les provinces du sud du Royaume, une démarche vivement saluée par la communauté internationale en tant que solution juste et crédible, a-t-il dit.
M. Ghellab qui intervenait dans le cadre de ce séminaire placé sous le thème "les changements politiques et sécuritaires en Afrique du Nord : conséquences pour la paix et la coopération dans les régions euro-méditerranéenne et transatlantique", a fait savoir que le Maroc a su donner un exemple distingué dans le domaine de l'approfondissement et de l'élargissement des réformes politiques, constitutionnelles, économiques et sociales, à travers la consécration d'une véritable pratique de la démocratie et la promotion d'espaces libres pour la réflexion, les médias et la créativité.
L'approche anticipative adoptée par le Maroc, à travers la mise en place d'un régime politique ayant, dès le départ, refusé la logique du parti unique et la promotion des principes de participation, de concertation et d'entente entre les différentes composantes politiques et sociales, a eu pour effet de consolider la sécurité nationale et de renforcer la cohésion et la stabilité du Royaume, a-t-il rappelé.
Et de relever, par ailleurs, que la lutte contre les différents dangers sécuritaires ne peut aboutir qu'à travers la réforme continue, interactive et adaptée aux mutations et la mobilisation pour garantir toutes les conditions nécessaires à l'édification démocratique.
M. Ghellab a mis en avant également le développement de taille qu'ont connu les structures politiques de l'OTAN et l'intérêt que cet organisme porte à la conception d'une nouvelle vision de la sécurité dans le monde, tout en tenant compte des nouvelles données notamment celles socio-culturelles pour garantir la sécurité en Europe, dans l'espace méditerranéen ainsi que dans le reste du monde.
Il a plaidé en faveur de la conjugaison des efforts des pays du nord et du sud, notamment ceux riverains de la Méditerranée et de l'océan atlantique afin que cet espace géostratégique important demeure une zone de paix, de sécurité, de stabilité et de développement durable équilibré.
Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce séminaire de trois jours intervient dans un contexte marqué par des changements politiques en profondeur dans la région de l'Afrique du Nord en particulier et dans une partie de la zone du Moyen Orient.
Lors de ce conclave dont les travaux se poursuivent à huis-clos, les débats porteront sur plusieurs thématiques, entre autres, la situation au Sahel et ses répercussions sur la sécurité euro-méditerranéenne et transatlantique, Soutenir les réformes dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient, évolution plutôt que révolution : les réformes sociales, économiques et politiques dans le monde arabe, et le rôle des institutions financières régionales et internationales pour soutenir l'intégration, la stabilisation, et les réformes économiques dans la région MENA .
Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, rappelle-t-on.
Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.
L'Opinion.ma 5/4/2013
La persistance du conflit artificiel autour du Sahara marocain constitue plus que jamais, une menace réelle à la paix et à la sécurité dans les régions de l'Afrique du Nord, euro-méditerranéenne et transatlantique, a souligné mercredi à Marrakech, le président de la Chambre des Représentants, Karim Ghellab.
S'exprimant à l'ouverture des travaux d'un séminaire international initié conjointement par le Parlement marocain et l'assemblée parlementaire de l'OTAN, M. Ghellab a ajouté que cette menace résulte de la liaison désormais confirmée entre les groupes séparatistes dans les camps de la honte à Tindouf et les réseaux de trafics d'armes, de traite humaine et de crime organisé dans la zone du Sahel.
Face à un tel constat, il est impératif de trouver une solution immédiate à ce conflit monté de toute pièce et ce, à travers l'adoption de la régionalisation élargie dans les provinces du sud du Royaume, une démarche vivement saluée par la communauté internationale en tant que solution juste et crédible, a-t-il dit.
M. Ghellab qui intervenait dans le cadre de ce séminaire placé sous le thème "les changements politiques et sécuritaires en Afrique du Nord : conséquences pour la paix et la coopération dans les régions euro-méditerranéenne et transatlantique", a fait savoir que le Maroc a su donner un exemple distingué dans le domaine de l'approfondissement et de l'élargissement des réformes politiques, constitutionnelles, économiques et sociales, à travers la consécration d'une véritable pratique de la démocratie et la promotion d'espaces libres pour la réflexion, les médias et la créativité.
L'approche anticipative adoptée par le Maroc, à travers la mise en place d'un régime politique ayant, dès le départ, refusé la logique du parti unique et la promotion des principes de participation, de concertation et d'entente entre les différentes composantes politiques et sociales, a eu pour effet de consolider la sécurité nationale et de renforcer la cohésion et la stabilité du Royaume, a-t-il rappelé.
Et de relever, par ailleurs, que la lutte contre les différents dangers sécuritaires ne peut aboutir qu'à travers la réforme continue, interactive et adaptée aux mutations et la mobilisation pour garantir toutes les conditions nécessaires à l'édification démocratique.
M. Ghellab a mis en avant également le développement de taille qu'ont connu les structures politiques de l'OTAN et l'intérêt que cet organisme porte à la conception d'une nouvelle vision de la sécurité dans le monde, tout en tenant compte des nouvelles données notamment celles socio-culturelles pour garantir la sécurité en Europe, dans l'espace méditerranéen ainsi que dans le reste du monde.
Il a plaidé en faveur de la conjugaison des efforts des pays du nord et du sud, notamment ceux riverains de la Méditerranée et de l'océan atlantique afin que cet espace géostratégique important demeure une zone de paix, de sécurité, de stabilité et de développement durable équilibré.
Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce séminaire de trois jours intervient dans un contexte marqué par des changements politiques en profondeur dans la région de l'Afrique du Nord en particulier et dans une partie de la zone du Moyen Orient.
Lors de ce conclave dont les travaux se poursuivent à huis-clos, les débats porteront sur plusieurs thématiques, entre autres, la situation au Sahel et ses répercussions sur la sécurité euro-méditerranéenne et transatlantique, Soutenir les réformes dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient, évolution plutôt que révolution : les réformes sociales, économiques et politiques dans le monde arabe, et le rôle des institutions financières régionales et internationales pour soutenir l'intégration, la stabilisation, et les réformes économiques dans la région MENA .
Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, rappelle-t-on.
Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.
L'Opinion.ma 5/4/2013
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