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L’Algérie est-elle prête à accueillir les capitaux arabes ?

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  • L’Algérie est-elle prête à accueillir les capitaux arabes ?

    Bonjour, le 10e Congrès de l’Union des hommes d’affaires arabes est pour bientôt, pour le mois de novembre, ce qui laisse le temps d'avoir une feuille de route claire et limpide en ce qui concerne les investissements, car le train ne repasse pas deux fois.
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    L’année 2006 a été marquée, à l’image de l’année précédente par l’envolée des cours du brut. Croissance de la demande et tensions géopolitiques obligent, les prix du pétrole ont de nouveau battu les records au cours de ce mois d’août. Si cette situation n’est pas pour arranger les affaires des pays consommateurs, cela n’est pas le cas pour les pays producteurs, particulièrement les pays du Golfe arabique, lesquels sont considérés comme étant les plus gros producteurs d’or noir.

    L’apparition des signes de cette prospérité ne s’est pas fait attendre d’ailleurs. C’est ainsi que l’Institute of International Finance (IIF), un institut américain qui compte quelque 355 banques et institutions financières internationales parmi ses membres, a publiée mardi dernier une étude selon laquelle les six monarchies du Golfe (Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Emirats arabes unis) qui se sont regroupées depuis 25 ans au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), devraient enregistrer grâce aux revenus du pétrole, un excédent de la balance des comptes courants équivalent à 30% de leur PIB en 2006 et 2007. La forte hausse des revenus du pétrole a, d’ailleurs, propulsé le PIB des pays du CCG à près de 725 milliards de dollars cette année, selon les estimations publiées dans cette étude, ce qui classe le CCG devant les Pays-Bas au 16e rang des économies les plus riches du monde.

    L’étude de l’IIF, qui table sur un prix toujours élevé du baril de pétrole brut (à 70 dollars en 2007), a calculé que les exportations du CCG vont atteindre l’année prochaine 544 milliards de dollars “soit plus que les exportations totales combinées du Brésil, de l’Inde, de la Pologne et de la Turquie”. L’étude de IIF précise que les monarchies du Golfe entendent bien profiter de cette embellie financière pour consacrer une importante enveloppe à l’investissement à l’étranger.

    En effet, et selon IIF, “des projets d’une valeur de plus de mille milliards de dollars, essentiellement dans les infrastructures, sont soit déjà en cours soit prévus avec pour objectif de diversifier la base de l’économie des pays en question et de générer une plus grande valeur ajoutée en provenance de l’exploitation des hydrocarbures”. A cela s’ajoute une intention d’investir 450 milliards de dollars à l’étranger.

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    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    450 milliards de dollars à investir… mais où et comment ?

    L’étude de l’IIF précise néanmoins que les chiffres et détails sur la destination précise des investissements à l’étranger des pays du CCG restent “opaques”. L’institut note encore que les investisseurs du CCG semblent être de plus en plus réticents à investir directement aux Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001et a davantage tourné son attention vers les pays d’Asie, en particulier vers la Chine, devenue le second plus gros consommateur de pétrole du monde et le marché pour les produits pétrochimiques du Golfe ayant la plus forte croissance.

    Il est vrai que depuis les attentats du 11 septembre 2001, et tous ce qui s’en est suivi comme mesures à l’encontre des opérateurs arabes aux Etats-Unis et en Europe, les opérateurs saoudiens, émiratis ou encore koweitiens ont pris conscience à la lumière du gel de leurs actifs en Occident de la fragilité de leur position. Ceux-ci cherchent, d’ailleurs, à sécuriser leurs placements à travers le monde. Ils se sont donc tournés vers d’autres horizons en Asie, en Afrique et plus particulièrement dans les pays du Maghreb.

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    • #3
      Quelle place pour l’Algérie ?

      Pour les pays du Maghreb, l’intérêt que portent les investisseurs arabes au secteur des services est une véritable aubaine. En Tunisie et au Maroc, par exemple, les groupes émiratis Dubaï Holding et Emaar ont déjà pris des engagements pour des investissements se chiffrant en milliards de dollars dans les secteurs du tourisme et de l’immobilier.

      Des manifestations d’intérêt ont également été exprimées dans divers secteurs du tertiaire à l’image du secteur bancaire et celui des télécommunications. L’Algérie n’est pas en reste. La success story d’Orascom Télécom Algérie, lequel reste le premier investisseur hors-hydrocarbures, est le meilleur exemple de la réussite d’un investissement arabe. Aussi, nombreuses sont les délégations émiraties et saoudiennes qui ont passé en revue les opportunités d’investissement qu’offre notre pays.

      Les Emiratis semblent les plus enclins à venir investir notamment dans l’immobilier, le tourisme et la finance. D’ailleurs, l’exemple de la 4e session de la Commission mixte algéro-émiratie tenue au mois de mai dernier est des plus édifiant. En effet, les Emiratis ont l’intention d’investir jusqu’à 10 milliards de dollars en Algérie. Et leurs horizons sont divers. Ces opérateurs s’intéressent, en effet, aussi bien à la privatisation des entreprises publiques qu’au secteur bancaire, financier tout en passant par les télécommunications où les Emiratis ont exprimé un vif intérêt pour le cyberparc de Sidi Abdellah, ainsi que le tourisme et l’immobilier.

      Dans ce contexte, le groupe Emaar a récemment présenté 5 mégaprojets pour Alger et ses environs, lesquels devraient donner un nouveau visage à la Capitale. Les Saoudiens ne sont pas en reste. Dans l’immobilier le groupe Sidar accumule les projets que ce soit dans la capitale dans ses environs. Centres commerciaux haut standing à Cheraga et à Hydra, complexes touristiques de luxe à Boumerdès, Sidar a bien l’intention de prendre pied en Algérie. Les Saoudiens ne compte pas pour autant se contenter de l’investissement dans le tourisme et entendent bien s’implanter dans l’industrie (rachat de cimenteries) et dans la finance à l’image de la Gulf Finance House qui déjà exprimé son désir de s’implanter en Algérie.

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      • #4
        Comment capter les capitaux arabes ?

        On l’aura donc compris, il y a beaucoup de bonnes intentions. Intentions qui risquent néanmoins de se heurter à la réalité du terrain. Les déclarations du ministre du Commerce, M. El-Hechemi Djaâboub, sont d’ailleurs des plus édifiantes. Celui-ci a récemment déclaré dans un entretien à notre confrère El-Khabar que l’Algérie a échoué à attirer l’investissement arabe.

        Celui-ci va même plus loin en estimant qu’il y a une force économique et financière dans notre pays qui refuse la venue des investissements des riches pays arabes du Golfe. Djaâboub a également estimé qu’“investir en Algérie est une grande victoire vu les obstacles et les faux handicapes que rencontrent les investisseurs” ; il a ajouté que “ce qui fait mal au cœur est que d’autres pays qui n’ont pas la même envergure ont résolu depuis longtemps leurs problèmes liés au climat de l’investissement et des affaires et ont tracé une feuille de route claire”.

        Le président du Forum des chefs d’entreprise, M. Omar Ramdane, estime pour sa part qu’il est temps pour l’Algérie de se tourner vers les investisseurs arabes. Il indiquera que notre pays a longtemps regardé vers l’Europe, espérant susciter de l’intérêt de la part des opérateurs occidentaux. Pourtant, ces derniers se sont confinés dans l’investissement dans les hydrocarbures, ce qui n’est pas le cas des investisseurs arabes qui portent un intérêt particulier pour le secteur des services et celui de l’industrie.

        C’est dans ce contexte que le FCE entend organiser le 10e Congrès de l’Union des hommes d’affaires arabes, qui doit se tenir au Palais des Nations les 18 et 19 novembre prochains, sous le haut patronage du président de la République. En effet, le marché algérien devient intéressant et ce, pour plusieurs raisons. Le pays est en train de lancer de grands chantiers. L’Algérie exprime, par ailleurs, sa disponibilité à une ouverture quasi-totale de son économie. L’Algérie dispose ainsi d’énormes d’atouts à faire valoir en offrant un environnement de plus en plus favorable à l’investissement. D’ailleurs, les pouvoirs publics, et plus particulièrement le département de Temmar, travaillent d’arrache pied pour améliorer le climat des investissements à travers notamment la simplification des procédures d’investissement via l’Andi et le CNI ainsi que l’assainissement du foncier économique.

        Samira G.
        17 août 2006 Le Maghreb
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        • #5
          Merci zek pour cette synthèse intéressante sur l'investissement arabe en Algérie. Nous verrons au mois de novembre ce qui sera dégagé au 10e congrès de l’union des hommes d’affaires arabes d’Alger.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Ca va degager que des intentions d'investissement,l'Algerie manque cruellement d'attractibilitè,elle ne peut offrir de mieux que les pays voisins,
            pas d'assiette,le foncier et rare a attribuer,le bureaucratie et la pour dire son mot,manque de visibilitè et de courage.
            La meilleure ,et le cas de projet du port de jenjen à jijel, ungroupe imaratè qu'on lui a proposer le terrain pour son mega projet,a vite dis non,pas pour des raisons citès en haut mais que tous le terrain le port y compris ,ne lui conviens pas il ne fait que 25% de ses besoins, alors que de cotè Algerien ,le port de jenjen etais prèvus pour atterire des investisseurs!!!!!!!!!!!!!!!!!.
            la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

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            • #7
              Le problème du foncier industriel revient toujours dans les causes de blocage de l’investissement étrangers en Algérie. Dans un passage à Bruxelles au mois de juin, M. Temmar a promis de le régler en quelques semaines. Est-ce que ce problème a été réglé ou ces juste des paroles en l’air comme on a l’habitude de les entendre.

              http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=23748
              Dernière modification par shadok, 18 août 2006, 12h15.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Cette réunion sera une occasion enor, si Bouteflika met la pression sur ces ministres on aura peut étre réussi à solutionner au moins une partie des problémes liés à l'investissement .

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