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La seconde grève des communaux d’Alger prévue pendant 15 jours à partir de lundi prochain n’aura pas lieu. Et pour cause, la Coordination des sections communales des travailleurs des communes de la capitale, relevant de l’UGTA, vient d’être dissoute.
Une décision prise, hier, par l’Union de la wilaya d’Alger qui a engagé un bras de fer avec ladite coordination dès l’engagement de cette dernière dans un large mouvement de protestation ponctué d’une grève de 8 jours massivement suivie du 24 au 31 mars dernier avant qu’elle ne décide d’un autre débrayage de 15 jours, celui-ci devant être initialement effectif dès lundi prochain. Salah Djenouhet, le secrétaire général de l’Union UGTA de la wilaya d’Alger, qui a paraphé la décision de dissolution de la coordination installée, faut-il le rappeler, le 4 mars dernier, reproche à cette dernière plusieurs griefs. Il s’agit notamment des dépassements émanant du bureau de coordination et du non-respect des directives de l’Union de wilaya en date du 19 mars 2013 et des directives des instances supérieures du syndicat, conformément à l’article 145 du règlement intérieur
. Contacté, Youssef Achour, le coordinateur de cette instance dissoute, dit se soumettre à cette décision avec, comme toute première décision prise, après consultation des avocats, de surseoir à la grève de 15 jours annoncée pour le 15 du mois en cours. Une «soumission» loin de relever d’une résignation, précisera-t-il, car «ne voulant pas mener les travailleurs qui ne feraient pas avancer leurs revendications». Notre interlocuteur soutiendra que le bureau de la coordination devait étudier, hier soir, la position à adopter suite à cette dissolution, n’excluant pas, selon l’avis des délégués et de la base, de quitter le navire UGTA pour rejoindre une autre entité syndicale. Des voix proches de la Coordination parlent d’une forte probabilité que les syndicalistes de la coordination des sections des travailleurs des communes de la wilaya d’Alger rejoignent le Syndicat national des travailleurs communaux (SNTC) en voie de constitution. Une nouvelle entité syndicale dissidente du Snapap et le promoteur, Azzedine Aït-Hamou, parle de contacts informels avec des syndicalistes d’Alger en vue de faire cause commune.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) -
Une décision prise, hier, par l’Union de la wilaya d’Alger qui a engagé un bras de fer avec ladite coordination dès l’engagement de cette dernière dans un large mouvement de protestation ponctué d’une grève de 8 jours massivement suivie du 24 au 31 mars dernier avant qu’elle ne décide d’un autre débrayage de 15 jours, celui-ci devant être initialement effectif dès lundi prochain. Salah Djenouhet, le secrétaire général de l’Union UGTA de la wilaya d’Alger, qui a paraphé la décision de dissolution de la coordination installée, faut-il le rappeler, le 4 mars dernier, reproche à cette dernière plusieurs griefs. Il s’agit notamment des dépassements émanant du bureau de coordination et du non-respect des directives de l’Union de wilaya en date du 19 mars 2013 et des directives des instances supérieures du syndicat, conformément à l’article 145 du règlement intérieur
. Contacté, Youssef Achour, le coordinateur de cette instance dissoute, dit se soumettre à cette décision avec, comme toute première décision prise, après consultation des avocats, de surseoir à la grève de 15 jours annoncée pour le 15 du mois en cours. Une «soumission» loin de relever d’une résignation, précisera-t-il, car «ne voulant pas mener les travailleurs qui ne feraient pas avancer leurs revendications». Notre interlocuteur soutiendra que le bureau de la coordination devait étudier, hier soir, la position à adopter suite à cette dissolution, n’excluant pas, selon l’avis des délégués et de la base, de quitter le navire UGTA pour rejoindre une autre entité syndicale. Des voix proches de la Coordination parlent d’une forte probabilité que les syndicalistes de la coordination des sections des travailleurs des communes de la wilaya d’Alger rejoignent le Syndicat national des travailleurs communaux (SNTC) en voie de constitution. Une nouvelle entité syndicale dissidente du Snapap et le promoteur, Azzedine Aït-Hamou, parle de contacts informels avec des syndicalistes d’Alger en vue de faire cause commune.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) -