Le peuple syrien dans l’épreuve : La nuisance des roitelets du Golfe
Il y a une semaine, dans la plus pure tradition de la violation de la légalité internationale, la République arabe de Syrie se voyait au sein de la Ligue arabe, dépossédée de ses attributs en tant que membre de la Ligue arabe dont elle a été parmi les premiers adhérents, au profit d’un Otni «Objet Tuant Non Identifié» nommé selon le cas de » résistance, coalition, d’armée syrienne libre, de Conseil national » et naturellement de terroristes par l’Etat légaliste encore reconnu par 99% de pays. Même les Occidentaux, exception faite de la France, n’ont pas franchi le pas d’une rupture diplomatique.
Le Qatar est parvenu à obtenir l’octroi du siège de la Syrie à la « Coalition nationale de l’opposition », après d’ultimes tractations marquées notamment par la valse-hésitation de son président, Moaz Al-Khatib. La « Coalition nationale » a ensuite fait savoir que son « Premier ministre » par intérim, Ghassan Hitto, la représenterait au sommet. Dans une résolution adoptée le 6 mars au Caire, les ministres des Affaires étrangères arabes ont appelé « l’opposition » syrienne à ´´former une instance exécutive pour occuper le siège de la Syrie à la Ligue arabe´´, siège resté vacant depuis la suspension de Damas, en novembre 2011. Mais l’Irak et l’Algérie ont émis des réserves et le Liban ne s’est pas associé à l’appel.
Commentant cette dérive du droit, le professeur des Relations internationales de l’Université de Damas, Bassam Abou Abdallah, a indiqué à Al-Ahed news que la Ligue arabe était une ombrelle pour la mise en oeuvre des politiques américaines dans la région. Il a rappelé que ce rôle de la Ligue avait commencé depuis l’invasion de l’Irak, arrivant à la violation, à l’heure actuelle, du pacte selon lequel fut fondée cette Ligue. Selon M.Abou Abdallah, les pétromonarchies du Golfe accaparent les décisions de la Ligue. Il a noté dans ce contexte que «l’appel à l’exécution de la volonté du peuple syrien, n’a pas pris en compte l’avis des peuples des émirats et monarchies du Golfe». «Inviter l’opposition syrienne à occuper le siège vacant de la Syrie, devrait ouvrir la même voie à d’autres oppositions», a-t-il ironisé, appelant au moins à engager l’opposition bahreïnie à siéger dans les réunions de la Ligue, cette opposition étant plus légitime que la syrienne. (1)
L’Iran a jugé «hâtive et irrationnelle» la décision du Qatar d’autoriser « l’opposition » syrienne à ouvrir une représentation diplomatique à Doha. Le ministre syrien de l’Information, Omran al-Zohbi, a dénoncé hier une «escalade» des opérations des rebelles à Damas, au lendemain de la mort de 15 étudiants dans des tirs d’obus sur un campus de la capitale. «L’armée, le peuple et le commandement de ce pays ont pris la décision décisive de défendre le pays jusqu’à la dernière minute», a-t-il assuré. (…) Selon M.Zohbi, les ordres pour mener une escalade proviennent «du Qatar, de la Turquie et de certains services de renseignements arabes et occidentaux qui tentent désespérément de faire tomber l’Etat syrien». Depuis le début de la rébellion en Syrie qui s’est militarisée, Damas accuse l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie voisine de financer et d’armer les « rebelles », qualifiés de terroristes par Bachar al-Assad. (2) Pour ajouter à l’horreur après la mort de Cheikh Al Bouti, un dignitaire religieux respecté dans le monde, c’est au tour de Cheikh Hassan Seifeddine,imam d’une mosquée d’Alep, la grande ville du nord de la Syrie, qui a été assassiné par des « rebelles » qui ont par la suite traîné son corps à terre, ´´Les ulémas d’Alep dénoncent ce crime ignoble commis par les ennemis de l’humanité qui ont assassiné cheikh Hassan Seifeddine et ont posé sa tête sur le minaret de la mosquée al-Hassan´´, a rapporté la télévision.
Il y a une semaine, dans la plus pure tradition de la violation de la légalité internationale, la République arabe de Syrie se voyait au sein de la Ligue arabe, dépossédée de ses attributs en tant que membre de la Ligue arabe dont elle a été parmi les premiers adhérents, au profit d’un Otni «Objet Tuant Non Identifié» nommé selon le cas de » résistance, coalition, d’armée syrienne libre, de Conseil national » et naturellement de terroristes par l’Etat légaliste encore reconnu par 99% de pays. Même les Occidentaux, exception faite de la France, n’ont pas franchi le pas d’une rupture diplomatique.
Le Qatar est parvenu à obtenir l’octroi du siège de la Syrie à la « Coalition nationale de l’opposition », après d’ultimes tractations marquées notamment par la valse-hésitation de son président, Moaz Al-Khatib. La « Coalition nationale » a ensuite fait savoir que son « Premier ministre » par intérim, Ghassan Hitto, la représenterait au sommet. Dans une résolution adoptée le 6 mars au Caire, les ministres des Affaires étrangères arabes ont appelé « l’opposition » syrienne à ´´former une instance exécutive pour occuper le siège de la Syrie à la Ligue arabe´´, siège resté vacant depuis la suspension de Damas, en novembre 2011. Mais l’Irak et l’Algérie ont émis des réserves et le Liban ne s’est pas associé à l’appel.
Commentant cette dérive du droit, le professeur des Relations internationales de l’Université de Damas, Bassam Abou Abdallah, a indiqué à Al-Ahed news que la Ligue arabe était une ombrelle pour la mise en oeuvre des politiques américaines dans la région. Il a rappelé que ce rôle de la Ligue avait commencé depuis l’invasion de l’Irak, arrivant à la violation, à l’heure actuelle, du pacte selon lequel fut fondée cette Ligue. Selon M.Abou Abdallah, les pétromonarchies du Golfe accaparent les décisions de la Ligue. Il a noté dans ce contexte que «l’appel à l’exécution de la volonté du peuple syrien, n’a pas pris en compte l’avis des peuples des émirats et monarchies du Golfe». «Inviter l’opposition syrienne à occuper le siège vacant de la Syrie, devrait ouvrir la même voie à d’autres oppositions», a-t-il ironisé, appelant au moins à engager l’opposition bahreïnie à siéger dans les réunions de la Ligue, cette opposition étant plus légitime que la syrienne. (1)
L’Iran a jugé «hâtive et irrationnelle» la décision du Qatar d’autoriser « l’opposition » syrienne à ouvrir une représentation diplomatique à Doha. Le ministre syrien de l’Information, Omran al-Zohbi, a dénoncé hier une «escalade» des opérations des rebelles à Damas, au lendemain de la mort de 15 étudiants dans des tirs d’obus sur un campus de la capitale. «L’armée, le peuple et le commandement de ce pays ont pris la décision décisive de défendre le pays jusqu’à la dernière minute», a-t-il assuré. (…) Selon M.Zohbi, les ordres pour mener une escalade proviennent «du Qatar, de la Turquie et de certains services de renseignements arabes et occidentaux qui tentent désespérément de faire tomber l’Etat syrien». Depuis le début de la rébellion en Syrie qui s’est militarisée, Damas accuse l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie voisine de financer et d’armer les « rebelles », qualifiés de terroristes par Bachar al-Assad. (2) Pour ajouter à l’horreur après la mort de Cheikh Al Bouti, un dignitaire religieux respecté dans le monde, c’est au tour de Cheikh Hassan Seifeddine,imam d’une mosquée d’Alep, la grande ville du nord de la Syrie, qui a été assassiné par des « rebelles » qui ont par la suite traîné son corps à terre, ´´Les ulémas d’Alep dénoncent ce crime ignoble commis par les ennemis de l’humanité qui ont assassiné cheikh Hassan Seifeddine et ont posé sa tête sur le minaret de la mosquée al-Hassan´´, a rapporté la télévision.
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