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La Dame de fer a inspiré Elvis Costello, Morrissey, Pink Floyd et bien d'autres artistes du rock britannique. Qui, plus de 20 ans avant son décès le 8 avril, imaginaient sa disparition.
Connue pour ses positions conservatrices et sa rigueur, Margaret Thatcher a occupé le poste de Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990. Une période qui coïncide avec un grand rebondissement culturel en Angleterre : les années Thatcher sont aussi les années punk. Associés à l'idéologie anarchiste et anticapitaliste, les groupes de punk rock s'attaquaient au gouvernement, à ses décisions politiques et très souvent à la personne même de "Miss Maggie". Ils s'inspiraient de l'atmosphère de colère et de mécontentement de la population et transformaient tout en musique : du taux de chômage élevé à la guerre des Malouines.
En 1980, le refrain-culte de Bob Dylan "I ain't gonna work on Maggie's farm no more" ("Je ne vais plus travailler à la ferme de Maggie") prend un nouveau sens. Les paroles sont reprises par le groupe The Blues Band pour critiquer le gouvernement Thatcher et notamment sa politique de privatisation.
Dans la chanson "The Fletcher Memorial Home" de Pink Floyd, Roger Waters envisage la création de "la maison Fletcher pour les rois et les tyrans incurables". Et nomme Margaret Thatcher comme l'un des résidents à venir.
"Maggie Maggie Maggie, out out out!" En 1985, le groupe The Larks sort "Maggie, Out". Cet hymne du punk rock se base sur un chant de protestation des mineurs anglais lors de la grève de 1984-1985, après que Margaret Thatcher avait décrété la fermeture de vingt mines de charbon dans le pays.
Dans son premier album solo, Viva Hate, Morrissey appelle à la mort de la Premier ministre. Il chante "Margaret à la guillotine, car les personnes comme vous me fatiguent. Quand allez-vous mourir ?" Ce qui lui vaut, en 1988, une enquête de police.
Elvis Costello allait plus loin encore et envisageait de piétiner la sépulture de la Premier ministre. Dans ce tube de l'album Spike, il chante "Et quand ils vous auront finalement mis dans le sol/ Je vais rester sur votre tombe et vous marcher dessus."
Connue pour ses positions conservatrices et sa rigueur, Margaret Thatcher a occupé le poste de Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990. Une période qui coïncide avec un grand rebondissement culturel en Angleterre : les années Thatcher sont aussi les années punk. Associés à l'idéologie anarchiste et anticapitaliste, les groupes de punk rock s'attaquaient au gouvernement, à ses décisions politiques et très souvent à la personne même de "Miss Maggie". Ils s'inspiraient de l'atmosphère de colère et de mécontentement de la population et transformaient tout en musique : du taux de chômage élevé à la guerre des Malouines.
En 1980, le refrain-culte de Bob Dylan "I ain't gonna work on Maggie's farm no more" ("Je ne vais plus travailler à la ferme de Maggie") prend un nouveau sens. Les paroles sont reprises par le groupe The Blues Band pour critiquer le gouvernement Thatcher et notamment sa politique de privatisation.
Dans la chanson "The Fletcher Memorial Home" de Pink Floyd, Roger Waters envisage la création de "la maison Fletcher pour les rois et les tyrans incurables". Et nomme Margaret Thatcher comme l'un des résidents à venir.
"Maggie Maggie Maggie, out out out!" En 1985, le groupe The Larks sort "Maggie, Out". Cet hymne du punk rock se base sur un chant de protestation des mineurs anglais lors de la grève de 1984-1985, après que Margaret Thatcher avait décrété la fermeture de vingt mines de charbon dans le pays.
Dans son premier album solo, Viva Hate, Morrissey appelle à la mort de la Premier ministre. Il chante "Margaret à la guillotine, car les personnes comme vous me fatiguent. Quand allez-vous mourir ?" Ce qui lui vaut, en 1988, une enquête de police.
Elvis Costello allait plus loin encore et envisageait de piétiner la sépulture de la Premier ministre. Dans ce tube de l'album Spike, il chante "Et quand ils vous auront finalement mis dans le sol/ Je vais rester sur votre tombe et vous marcher dessus."