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    La Nasa a besoin de vous
    Une vue du collecteur de poussières de la sonde Stardust. PHOTO NASA/JPL/Université de Berkeley
    L'université de Berkeley lance un nouveau défi aux internautes: repérer les poussières microscopiques collectées dans l'espace par la sonde Stardust de la Nasa et rapportées sur Terre en janvier 2006 • Il s'agit d'ouvrir l'œil et le bon.


    Internautes, à vos claviers. La Planetary society a lancé un appel pour aider la Nasa à retrouver les poussières interstellaires rapportées sur Terre par Stardust. En janvier, la sonde est revenue sur Terre après un séjour de sept ans dans l’espace, au-delà de l’orbite martienne. A son bord: un collecteur de poussières de mille centimètres carrés. Après exposition aux rares poussières qui «polluent» l’espace interstellaire, le collecteur a été enfermé dans un caisson à l’étanchéité très soignée, qui a été récupéré sur Terre.

    Ensuite, les chercheurs ont, dans une atmosphère hautement contrôlée pour éviter toute contamination, filmé chaque portion du collecteur à l’aide d’un microscope optique pendant qu’il faisait le point. Chaque film est formé de quarante images fixes, pour quarante positions de focus. Pas moins de 1,6 million de films ont été nécessaires pour couvrir la surface du collecteur. Mais, selon les estimations des chercheurs, quelques dizaines de poussières auront au mieux été collectées dans l’espace… Des poussières qui ne font probablement que quelques millièmes de millimètre! D'où l'appel de la Planetary society.

    Car contrairement aux projets comme SETI@Home, destiné à rechercher d’éventuels signaux dans l’océan d’ondes radio qui inondent les radiotélescopes, le projet Stardust@Home ne fera pas appel à la puissance de calcul des ordinateurs des internautes volontaires. Car ce sont des yeux que l’université de Berkeley recherche. Aucun traitement informatique ne pourrait remplir cette mission: repérer au milieu de poussières «ordinaires», de rayures, de défauts provoqués par le long séjour de Stardust dans l’espace, ce qui pourrait être un grain de poussière interstellaire.
    Chaque film sera adressé à quatre volontaires. Si la majorité pense avoir repéré un candidat au titre de poussière interstellaire, le film sera mis de côté et étudié par des chercheurs rodés à l’exercice.

    En attendant le lancement officiel du projet mardi après-midi, les internautes peuvent d’ores et déjà suivre une leçon de choses en ligne via un tutoriel. Le projet ne requiert aucun logiciel particulier, si ce n’est un navigateur internet; tout se passe sur le site! Un dispositif permet de faire le point virtuellement pour voir chacune des images du film.
    Pour devenir chasseur de poussières, l’université de Berkeley installera mardi un «examen» d’entrée. Raison de plus pour voir et revoir le tutoriel et déjouer les multiples pièges contenus dans les films. A quand une traduction du site en français?
    Site du Projet Stardust
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