Le rachat par l’État algérien du complexe sidérurgique d’El Hadjar se précise. Un pré‑accord a été signé mardi entre le ministère de l’Industrie et ArcelorMittal Annaba pour l’augmentation de la production à 2,5 millions de tonnes d’acier par an pour un investissement d’un milliard de dollars, a indiqué ce mercredi 10 avril à
TSA, Smaïn Kouadrai, député PT d’Annaba et ancien dirigeant du syndicat de cette entreprise.
« Un pré-accord a été signé hier entre le ministère de l’Industrie, représenté par le groupe Sider et ArcelorMittal Annaba pour porter la production à 2,5 millions de tonnes d’acier par an contre un million actuellement. Les investissements porteront sur la réalisation d’une aciérie électrique à réduction directe et la réhabilitation des Hauts fourneaux », précise M. Kouadria, ancien secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal Annaba. Ce pré‑accord représente la première phase dans le processus engagé par l’État algérien pour nationaliser le complexe sidérurgique d’El Hadjar, qu’il avait cédé à l’indien Ispat (aujourd’hui ArcelorMittal) en 2001.
« Le prochain accord entre les deux parties portera sur une prise de participation majoritaire de l’État dans le capital d’ArcelorMittal Annaba, selon la règle 49/51 », assure M. Kouadria. L’État détient actuellement, via le groupe public Sider, 30% du capital d’ArcelorMittal Annaba. Le 12 février, le géant mondial de l’acier avait fait état de négociations avec le ministère algérien de l’Industrie pour « finaliser la convention d’investissement qui définit la stratégie pour augmenter la production d’acier à Annaba »
tsa
TSA, Smaïn Kouadrai, député PT d’Annaba et ancien dirigeant du syndicat de cette entreprise.
« Un pré-accord a été signé hier entre le ministère de l’Industrie, représenté par le groupe Sider et ArcelorMittal Annaba pour porter la production à 2,5 millions de tonnes d’acier par an contre un million actuellement. Les investissements porteront sur la réalisation d’une aciérie électrique à réduction directe et la réhabilitation des Hauts fourneaux », précise M. Kouadria, ancien secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal Annaba. Ce pré‑accord représente la première phase dans le processus engagé par l’État algérien pour nationaliser le complexe sidérurgique d’El Hadjar, qu’il avait cédé à l’indien Ispat (aujourd’hui ArcelorMittal) en 2001.
« Le prochain accord entre les deux parties portera sur une prise de participation majoritaire de l’État dans le capital d’ArcelorMittal Annaba, selon la règle 49/51 », assure M. Kouadria. L’État détient actuellement, via le groupe public Sider, 30% du capital d’ArcelorMittal Annaba. Le 12 février, le géant mondial de l’acier avait fait état de négociations avec le ministère algérien de l’Industrie pour « finaliser la convention d’investissement qui définit la stratégie pour augmenter la production d’acier à Annaba »
tsa
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