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Lutte contre la corruption : Bachir Tartag, le général du DRS aux commandes de l’opération « mains propres »

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  • Lutte contre la corruption : Bachir Tartag, le général du DRS aux commandes de l’opération « mains propres »

    Après le combat contre le terrorisme, dans les années 1990, place à la lutte contre la corruption qui gangrène le pays. Depuis quelques semaines, les enquêtes sur la corruption dans les grandes entreprises publiques et les institutions de l’Etat se multiplient et s’accélèrent.

    Aux commandes : le général-major Bachir Tartag, responsable de la Direction de la sécurité intérieure (DSI) au sein du DRS. C’est sous son autorité que le service de police judiciaire du DRS, chargé des enquêtes sur la corruption, est placé. Le général Tartag a de l’expérience dans la conduite des opérations à haut risque. Il fait partie des artisans de la victoire de l’armée sur les groupes islamistes armés durant les années 1990. Il s’est forgé une réputation de dur lorsqu’il était patron du CTRI à Ben Aknoun (Alger). Hostile à la négociation avec les terroristes, il avait mené la lutte antiterroriste d’une main de fer. En 2004, avec le recul du terrorisme et la dissolution du CTRI, Tartag s’est éclipsé. Il revient fin 2011 et prend la tête de la DSI.

    En quelques mois, il a réussi à marquer d’importants points à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), notamment en Kabylie, l’un des fiefs de l’organisation terroriste. Ses équipes ont porté des coups durs à Aqmi : de nombreux chefs terroristes ont été tués et d’autres capturés, comme le porte-parole d’Aqmi, Salah Gasmi dit Mohamed Abou Salah, arrêté fin 2012 dans un restaurant à Bouira.
    L’activité terroriste dans le triangle de la mort, composé de Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira, a nettement baissé. Seule ombre au tableau : l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine, en janvier dernier. Les terroristes ont réussi à traverser la frontière libyenne et à pénétrer dans un site stratégique pour commettre l’une des plus spectaculaires et sanglantes prise d’otages de l’histoire.

    Des enquêtes sensibles sur la corruption
    Fort de ces succès, l’homme de confiance du général Toufik se voit confier la lutte contre la corruption. Depuis le début de l’année, il dirige une vaste et complexe enquête anticorruption, déclenchée suite au rebondissement à l’étranger – en Italie et au Canada – du scandale de pots-de-vin qui éclabousse Sonatrach et le ministère de l’Energie. Malgré sa réputation de dur parmi les durs du DRS, le général Tartag impose un code de conduite. Aux enquêteurs qui travaillent sous ses ordres, il a interdit les procédés extra-légaux : pas de perquisition nocturne ni de convocation de suspects sans preuves suffisantes. C’est en partie ce qui explique le faible nombre de suspects placés en garde à vue dans ces affaires.

    A travers le général Tartag, c’est, en effet, tout le DRS qui joue sa crédibilité dans ces enquêtes sur la corruption, qui ne font pas l’unanimité aussi bien au sommet du pouvoir que parmi la population. Malgré le soutien de son chef, la mission du « bombardier », comme on le surnomme, n’est pas facile, dans un contexte politique trouble et dans un pays gangréné par la corruption. Des responsables militaires et politiques, dans toutes les institutions, y compris le DRS, sont impliqués dans les scandales de corruption. D’autres, qui ont des intérêts économiques, via leurs enfants et leurs proches, font de la résistance et tentent de bloquer les enquêtes. Les pressions sont fortes. Du côté de l’opinion publique, on suit avec méfiance le déroulement des investigations. En attendant des résultats tangibles, comme l’inculpation de hauts responsables, les Algériens vont douter des objectifs réels de cette opération « mains propres ».

    Parallèlement aux enquêtes, le général Tartag veut réorganiser le travail des services secrets pour mieux lutter contre la corruption. La présence de colonels du DRS dans les ministères et autres organismes publics s’est avérée peu efficace. Tout le monde les connaît et, souvent, ils font l’objet de convoitises ou de pression. A leur place, des agents secrets plus discrets et mieux intégrés dans les institutions seraient recrutés.

    source: TSA
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Vive "Eliot Ness", vive l'Algérie, et abat les méchants...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      À l'instar de l'affaire Khalifa qui a plus de 10 ans sans résultats ces enquêtes dureront des siècles.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        koun ja el khoukh idawi, rah dawa rassou.

        Le DRS lui-même a besoin d'un autre Tartag.
        Tartag lui-même, faut le tartaguer !

        Les écuries sont vastes et les couches de pourriture débordent.

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        • #5
          malheuresement la décennie noire n'a pas appris a ces militaires de ne plus se meler avec l'économie du pays et de la politique.

          Des fois je dis que si on fait une guerre , la gadara Allah, on peut facilement controler ces vendus militaires rien que par leurs intérets économique import-import.
          Dernière modification par absent, 11 avril 2013, 16h54.

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          • #6
            on y est , la lutte se fait à couteaux tirés

            boutef est entrain de couler le pays , notre salue ne nous viendra que de notre armée qui le délogera

            à vrai dire je suis content que les ALGERIENS patriotes aient pris les choses en main , il etait temps
            SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

            VIVA POLISARIO

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            • #7
              à vrai dire je suis content que les ALGERIENS patriotes aient pris les choses en main , il etait temps
              j'aurai dit: pris les comptes en main.
              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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              • #8
                notre salue ne nous viendra que de notre armée qui le délogera
                Notre salue viendra d'une justice indépendante avec un juge qui est le vrai reb dzair qui peut mettre meme ce tardag en prison. Je ne comprend pas pourquoi tu défends un systeme militaire? l'Algérie est une république non?

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                • #9
                  La maladie de Toufik ne lui permettant pas d'aller plus loin, la succession est confiée à Tartag. Celui-ci entend bien marquer son territoire et son hégémonie, notamment auprès du clan des Boutef qui ne l'ont pas particulièrement en odeur de sainteté.

                  Pour cela, il peut compter sur l'appui du triste sire Djebbar Mehenna, mais surtout du général Rachid Lallali qui s'occupe du dossier Sonatrach de A à Z. Il n'est pas question de perdre la poule aux oeufs d'or, même si le pays doit aller en enfer...
                  Dernière modification par Lombardia, 11 avril 2013, 17h18. Motif: coquille
                  كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                  • #10
                    l'Algérie est une république non?
                    Oui, une république militaire à façade civile, ou une république de ripoux civils à noyau militaire.
                    Normalement les deux entités citées n'ont rien à voir avec la gestion du pays, d'où incompétence, stagnation, recul et mauvaise classification.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      parce que l'histoire se répété ,c'est ces memes brigands en costards cravates qui nous ont mener à la dérive en 88 puis ont pliés bagages direction les paradis fiscaux les poches pleines à craquer
                      laissant le pays à genoux le peuple vivre un drame et la glorieuse ANP se rebattre toute seule pour réanimer le pays et les militaires ont réussis et ont était à la hauteur de leurs responsabilités !!

                      aujourd'hui il se trouve que boutef et ses 40 voleurs répètent l’expérience saignent le pays , dans une situation aussi critique le pays à besoins d'une force nationaliste et loyale capable de redresser le pays , je fait totalement confiance à l'Armée pour accomplir ce devoir comme par le passé elle ne décevra pas

                      l'ALGERIE avant tout
                      SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

                      VIVA POLISARIO

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                      • #12
                        on vas voir ce qu'il vas faire...faut etre passion un peut...c'est un militaire , donc il est forcement pas nette ...mais faut bien que quelqu'un s y colle ....
                        tu tombe je tombe car mane e mane
                        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                        • #13
                          Encore un post qui ne m'inspire que cette réaction:
                          LoL!!!!
                          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                          • #14
                            Bachir Tartag
                            Est-ce que c'est son nom civile ou révolutionnaire?

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                            • #15
                              Exclusif : le général Tartag s’apprête à prendre les rênes du DRS à la place de « Tewfic »

                              Posté le : 28 décembre, 2011


                              Ce qui n’était jusque-là qu’une rumeur, s’est vite confirmé ces derniers jours. Le limogeage du général Abdelkader Kherfi dit « Ahmed » de la direction du contre-espionnage algérienne -DSI- préfigure de grands changements dans la hiérarchie militaire à Alger. Le général Kherfi, nommé à la tête du DSI après le brusque décès du général major Smaïn Lamari en 2007, n’a apparemment pas démérité à son poste. Si certains observateurs ont imputé ce changement aux dernières déconvenues de l’Algérie au Sahel et à l’enlèvement à Hassi Rabouni de trois coopérants européens au nez et à la barbe du Polisario, d’autres mieux informés parlent eux d’une véritable guerre de succession en Algérie. Le général Bachir Tartag dit « Athman », dit le « Bombardier » devait normalement occuper un grand poste militaire en 2007 déjà. Mais le clan présidentiel, assez fort à l’époque, a refusé net. Le président Bouteflika n’a pas voulu de ce militaire ombrageux à la réputation sulfureuse. En effet, le général Tartag a été l’un des militaires les plus impliqués dans la guerre civile algérienne qui a fait plus de 200 mille morts entre 1990 et 2000. Il est surtout connu pour ses méthodes douteuses et son goût immodéré pour la violence. En 2007, Abdelaziz Bouteflika, tout en voulant affaiblir le DRS, cherchait à purger le système militaire des hauts gradés qui ont du sang « injustifié » sur les mains.
                              Aujourd’hui, le départ du général Kherfi et l’arrivée du général Tartag à la DSI -la colonne vertébrale du DRS- a donné lieu à plusieurs lectures dont la plus probable est celle que la maladie du général de corps d’armée Mohamed Mediène, patron depuis 32 ans du DRS et homme fort de l’Algérie, a précipité les choses. A bientôt 73 ans, Mohamed Mediène se rend régulièrement aux Etats-Unis, non seulement pour voir les matchs de la NBA dont il raffole, mais pour y suivre un traitement médical. Il sait que pour lui, le compte à rebours est amorcé. C’est pourquoi, selon d’anciens hauts gradés algériens, il cherche à verrouiller sa succession. « Celui qui contrôle la DSI contrôle le DRS et donc contrôle l’Algérie », explique, ironique, un diplomate français en poste à Alger. C’est donc pour briguer la succession de son ami et patron -Mohamed Mediène- que le général Bachir Tartag a été tiré d’une retraite dorée et propulsé aux avant-postes. Il sera épaulé par le général Mhenna Djebbar, qui est aujourd’hui à la tête de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA). Auparavant, il a été écarté par le général Kherfi de la DSI, notamment pour ses frasques (alcool et femmes) et sa gourmandise (commissions). Il aura également l’appui du général Rachid Lallali, patron de la Direction de la documentation et de la Sécurité extérieure (DDSE), qui s’occupe désormais des actifs de la Sonatrach à l’étranger. C’est donc plus pour préparer l’après Bouteflika et l’après Mediène que le général Tartag a été rappelé. Le défi primordial pour les généraux algériens est non pas la lutte contre le terrorisme au Sahel, mais bel et bien le contrôle de la poule aux œufs d’or.

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