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GDF Suez : les maux du gaz touchent aussi la France

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  • GDF Suez : les maux du gaz touchent aussi la France

    L Usine Nouvelle Par Ludovic Dupin - Publié le 11 avril 2013,

    GDF Suez va fermer trois centrales à gaz en France. L’Hexagone est atteint à son tour par un phénomène à grande échelle en Europe, qui pourrait à terme menacer la stabilité des réseaux électriques.

    GDF Suez devrait annoncer la mise sous cocon de trois de ses quatre centrales à gaz françaises. Cela concernera les centrales de Cycofos et Combigolfe à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), ainsi que celle de Spem, à Montoir-en-Bretagne (Loire-Atlantique). La première sera stoppée pour une durée indéterminée, les deux autres ne fonctionneront que l’hiver.

    Cette décision n’est pas une première pour l’énergéticien, ni pour le monde de l’énergie en Europe. La capacité européenne de centrales à gaz est de 125 000 MW. L’essentiel (110 000 MW) perd de l’argent et 25 000 MW sont menacés de fermeture. Les acteurs européens ont déjà mis sous cocon plusieurs de leurs installations. Eon a annoncé la fermeture de 11 000 MW thermiques, principalement au gaz, en Allemagne et en Belgique. GDF Suez va stopper 2 100 MW en Hongrie et aux Pays-Bas. Statkraft a fermé 430 MW en Allemagne, Centrica a mis sous cocon 340 MW au Royaume-Uni… la liste s’allonge.

    La raison : ces unités tournent au ralenti. Prévues pour fonctionner 5 000 à 6 000 heures par an, beaucoup n’atteignent péniblement que 2 000 heures. Outre-Rhin certaines centrales ne tournent que quelques centaines d’heures. En plus de cela, les prix de l’électricité sur les marchés de gros chutent. Ainsi, la marge brute des centrales à gaz en Europe se situe entre -6 et -12 euros par MWh.

    Les renouvelables et le charbon ferment les centrales à gaz

    Les centrales à gaz pâtissent de deux facteurs : les renouvelables et le charbon. Avez leur accès prioritaire sur les réseaux, le photovoltaïque et l’éolien limitent l’appel aux autres sources d’énergie. Cette compétition est aggravée par le fait que, crise oblige, la consommation d’électricité diminue en Europe (-3,7 % en 2012). Le charbon, quant à lui, a le vent en poupe sur le Vieux Continent. Dopés au gaz de schiste, les Etats-Unis y envoient leur houille à des tarifs bas. La tonne de charbon est passée de 130 dollars en 2011 à 90 dollars aujourd’hui. De quoi faire tourner à plein régime les vielles centrales. Et même lancer la construction de 26 unités en Allemagne ! Sans véritable taxe carbone, le gaz ne peut pas lutter.

    Le problème est que les centrales à gaz sont des outils importants sur le réseau électrique européen. Leur flexibilité et leur rapidité permettent de compenser la fluctuation de production des énergies renouvelables. "La situation des centrales à gaz est dramatique, prévenait récemment le directeur général d’Eon Johannes Teyssen. Les politiques doivent se rendre compte du risque qui apparaît sur l’approvisionnement". Aussi, en France, en Allemagne, en Belgique et en Espagne apparaissent des mécanismes visant à préserver quelques unités gaz. Ils consistent à payer ces centrales non pas pour ce qu’elles produisent, mais pour être simplement présentes sur le réseau même quand elles ne fonctionnent pas. En France, ce "marché de capacité" n’entrera pas en vigueur avant l’été 2015-2016.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    l'Europe s'achemine vers la réduction de la consommation de gaz ,ce qui aura des répercussions sur les prix

    Commentaire


    • #3
      si l'Amerique devient exportateur de petrole, et les europeans investissent dans les energies renouvelable et le charbon c'est sur que les prix vont baisser dans les 10 ans a venir. Le Bresil aussi va produire beaucoup plus dans 10 ans. Les amerique devienderont tres competitifs sur le marche asiatique.

      Commentaire

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