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Le dernier rapport du FMI met à nu la politique économique du Maroc

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  • Le dernier rapport du FMI met à nu la politique économique du Maroc

    Le dernier rapport du FMI met à nu la politique économique du Maroc


    Publié le 12.04.2013 à 17h30 | Par Ristel Edimo


    Le Fonds monétaire international (FMI) n’y est pas allé de main morte. Mis à part quelques rares points positifs, c’est un rapport saillant que dresse le Fonds sur l’économie marocaine, mettant à nu les revers de celle-ci. Cependant, une recommandation particulière à l'éternel problème de la Caisse de compensation s'oppose directement aux requêtes de la société civile marocaine. Le gouvernement Benkirane l'exécutera-t-il?

    Après une mission effectuée en décembre 2012 à Rabat, les économistes du Fonds monétaire international (FMI) ont publié leur rapport la semaine dernière. Saluant au passage la « performance » du pilotage macro-économique du Maroc bien que confrontée à des chocs extérieurs tels la crise européenne, le Fonds s’interroge sur la capacité du gouvernement à ramener le déficit budgétaire à 4,8% en 2013 contre 7,1% l’année dernière, comme il s’y est engagé. En effet, obtenant la ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars de la part du FMI en août dernier, Rabat s’était engagé à réduire ses déficits. Mais à l’allure où vont les choses, la réalisation de cet engagement semble compromise.

    Le déficit commercial, quant à lui, se creuse année après année. A ce jour, le trou de la balance des transactions courantes culmine à 8% du PIB. En effet, les éléments compensateurs, de manière générale sont défaillants : les recettes MRE en baisse, le tourisme impacté par la crise en Europe ainsi que les investissements directs étrangers qui font défaut. Selon le FMI, une telle situation est le signe d'une perte de compétitivité pour le Maroc.
    Augmenter les prix des produits de base ?

    Le Fonds s’attarde également sur le problème de la Caisse de compensation dont la réforme reste l’un des principaux défis du royaume. Jugeant la hausse des prix du carburant opérée l’année dernière insuffisante, l’instance dirigée par Christine Lagarde, estime que l’Etat marocain devrait multiplier les efforts. Pour sa part, le FMI conseille de relever les prix des produits de base, tout en accordant des aides directes aux populations défavorisées.
    Or, le sujet est ultra-sensible au Maroc. D’ailleurs, il a récemment fait l’objet de débats houleux entre parlementaires. Déjà, la seule augmentation des prix du carburant avait suscité un fort soulèvement de la société civile, l'année dernière et jusqu'à ce jour, les plaintes des consommateurs marocains se font persistantes. De plus, pas plus tard qu’hier jeudi 11 avril, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi affirmait que les prix des matières premières n’augmenteront pas. A cette allure, la hausse des prix des produits de base reste très peu envisageable.

    Système de retraite : équilibre insoutenable

    Autre source d’inquiétude : le système de retraite. En début d’année, le premier ministre Abdelilah Benkirane annonçait un déficit dès 2014. La situation devrait s’aggraver au fil des années si rien n’est fait. Le Fonds estime le déficit à 4% du PIB en 2040 et juge l’équilibre du système de retraite « insoutenable ».
    Rabat a esquissé quelques pistes de réflexion pour sauver son système de retraite. Déjà, quelques 125 milliards de dirhams sont nécessaires dans les vingt prochaines années, selon le premier ministre Abdelilah Benkirane. Par ailleurs, le relèvement de l’âge de la retraite, considéré comme une « obligation » par le chef du gouvernement, est envisagé. Une telle décision serait prise en concertation avec les syndicats. Entre temps, la réforme se fait toujours attendre. La Cour des comptes a réalisé un diagnostic des dysfonctionnements de la caisse de retraites afin de mieux résoudre les problèmes du système. Mais le rapport de cette mission n’est toujours pas disponible.

    Rabat veut relever les défis

    Le gouvernement Benkirane est actuellement sous pression. Au moment où ses engagements semblent compromis, il a créé la surprise la semaine dernière en décidant de réduire son budget à l’investissement public de 15 milliards de dirhams, soit environ 5% du budget général et 1,85% du PIB. La décision est cependant fortement critiquée par certains politiques et économistes marocains. Najib Akesbi, notamment, estime que des réformes structurelles seraient plus salutaires que des coupes budgétaires.
    Mais, selon les déclarations à la presse de Mustapha El Khalfi, l’Etat chérifien entend aujourd’hui relever les défis qui se dressent devant l'économie nationale. La réforme de la Caisse de compensation étant attendue en juin prochain, Rabat suivra-t-il les recommandations du FMI ou essaiera-t-il de ménager la population ?

    ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    historiquement , une mauvaise note donnée a une économie quelconque...ce n'est pas vraiment une mauvaise choses...pour la population de la dite économie...
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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