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La france en décidant de n'envoyer que 200 soldats en renfort pour la FINUL et de reporter à plus tard un contingent plus important en fonction de la situation sur le terrain déçoit et ainsi la presse clame à corps et à cris sa cruelle déception.
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Le Times, qui saluait il y a dix jours encore les efforts de Paris pour mettre un terme aux combats au Liban et prendre la tête des 15.000 casques bleus d’une Finul renforcé, regrette que la France « ait relâché la pression à un moment vital ». Loin des espoirs de l'Onu, la France n’a envoyé que 200 militaires, réclamant des garanties pour la sécurité de ses soldats avant l'envoi éventuel de troupes supplémentaires. Le quotidien britannique n’hésite pas à titrer son éditorial « Marche arrière ».
« Entre deux feux »
Plusieurs journaux estiment que la France a peur. Pour le quotidien italien La Repubblica, la France découvre surtout « qu'elle a peur », alors que la Stampa estime que Paris, mais aussi Rome, « craignent une autre Bosnie ». « Paris ne veut pas que ses soldats prennent le risque de se retrouver entre deux feux : les militants du Hezbollah d'une part et l'armée israélienne de l'autre », renchérit en Pologne la Rzeczpospolita.
En Belgique, Le Soir titre également sur une France qui « redoute le feu du Hezbollah ». Plus positif, le quotidien francophone estime que l'attitude de Paris « est également un moyen de pression pour obtenir un mandat aussi robuste que possible pour les Casques bleus et l'engagement significatif d'autres nations ».
Le déploiement de l’Onu en question
Cette décision pourrait mettre en cause le déploiement de la force internationale renforcée. A la question : « Est-ce que les Nations unies peuvent réussir au Liban? », The Independent répond « Franchement non - à moins que le Hezbollah et Israël aient déjà décidé qu'ils en avaient marre de la guerre ».
Même crainte pour le quotidien espagnol El Mundo. Les « réticences montrées par la France pour fournir la majorité des 15.000 Casques bleus pourraient retarder le déploiement », estime le quotidien pour qui « Chirac déçoit les Nations Unies ». De son côté, El Pais estime lui que ce sont plus généralement « les doutes des pays européens face à la complexité et à l'énorme risque de la mission de l'Onu dans le sud du Liban » qui « mettent en péril » le déploiement.
Un avis partagé par le quotidien de référence portugais Diario de Noticias. Il craint que la décision de la France ne « complique la composition de cette force internationale ».
Par le Figaro
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Le Times, qui saluait il y a dix jours encore les efforts de Paris pour mettre un terme aux combats au Liban et prendre la tête des 15.000 casques bleus d’une Finul renforcé, regrette que la France « ait relâché la pression à un moment vital ». Loin des espoirs de l'Onu, la France n’a envoyé que 200 militaires, réclamant des garanties pour la sécurité de ses soldats avant l'envoi éventuel de troupes supplémentaires. Le quotidien britannique n’hésite pas à titrer son éditorial « Marche arrière ».
« Entre deux feux »
Plusieurs journaux estiment que la France a peur. Pour le quotidien italien La Repubblica, la France découvre surtout « qu'elle a peur », alors que la Stampa estime que Paris, mais aussi Rome, « craignent une autre Bosnie ». « Paris ne veut pas que ses soldats prennent le risque de se retrouver entre deux feux : les militants du Hezbollah d'une part et l'armée israélienne de l'autre », renchérit en Pologne la Rzeczpospolita.
En Belgique, Le Soir titre également sur une France qui « redoute le feu du Hezbollah ». Plus positif, le quotidien francophone estime que l'attitude de Paris « est également un moyen de pression pour obtenir un mandat aussi robuste que possible pour les Casques bleus et l'engagement significatif d'autres nations ».
Le déploiement de l’Onu en question
Cette décision pourrait mettre en cause le déploiement de la force internationale renforcée. A la question : « Est-ce que les Nations unies peuvent réussir au Liban? », The Independent répond « Franchement non - à moins que le Hezbollah et Israël aient déjà décidé qu'ils en avaient marre de la guerre ».
Même crainte pour le quotidien espagnol El Mundo. Les « réticences montrées par la France pour fournir la majorité des 15.000 Casques bleus pourraient retarder le déploiement », estime le quotidien pour qui « Chirac déçoit les Nations Unies ». De son côté, El Pais estime lui que ce sont plus généralement « les doutes des pays européens face à la complexité et à l'énorme risque de la mission de l'Onu dans le sud du Liban » qui « mettent en péril » le déploiement.
Un avis partagé par le quotidien de référence portugais Diario de Noticias. Il craint que la décision de la France ne « complique la composition de cette force internationale ».
Par le Figaro