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Wikileaks :Les dernières «notes» de Bajolet sur l’Algérie

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  • Wikileaks :Les dernières «notes» de Bajolet sur l’Algérie

    Les dernières «notes» de Bajolet sur l’Algérie

    12-04-2013 - Amirouche Yazid

    Les dernières révélations de Wikileaks, reprises par le journal espagnol El Pais, livrent les notes que l’ambassadeur de France à Alger avait présentées à l’ambassadeur américain. On apprend, à travers ce document, que Bernard Bajolet - passé depuis peu directeur général de la Dgse -, faisait passer des évidences pour des analyses sur la situation et l’évolution des choses en Algérie. Les révélations indiquent, dans ce sens, que Bernard Bajolet n’avait pas assez d’espoir pour l’Algérie au moment où il était ambassadeur de France en Algérie. Un constat qu’il n’a pas transmis à des officiels algériens.
    Le câble diplomatique obtenu par Wikileaks montre également l’idée que se faisait Bajolet sur l’Algérie. Il estimait, dans ce sens, que l’Algérie est «un pays immobile et qui ne parvient pas à se stabiliser politiquement». Ces réflexions, Bajolet les transmettait le 23 janvier 2008, à l’ambassadeur américain en Algérie. M. Bajolet expliquait donc à l’ambassadeur américain que l’Algérie se dirigeait vers l’instabilité.
    En matière de gouvernance, l’ex-ambassadeur et futur directeur de la Dgse, attribuait au gouvernement algérien une incapacité de «prendre et d’assumer des décisions difficiles».
    Pour ce qui est des partis politiques, il a noté que ces derniers ne bénéficiaient pas d’assez de liberté, ni d’espaces d’expression. Tout comme, il a souligné un «manque de projet politique à long terme chez les formations politiques». Les deux facteurs cités expliquent, selon Bajolet, le désintérêt des populations pour l’activité politique et leur peu d’enthousiasme pour les échéances électorales. A propos de la révision de la Constitution en novembre 2008, Bajolet a estimé que «l’armée avait accepté la révision afin de permettre un troisième mandat à Abdelaziz Bouteflika». «Les Algériens, pour l’ex-ambassadeur, consentaient car ils estimaient que ce serait sans doute le dernier mandat.»
    Concernant le climat des affaires, Bajolet, contrairement à ce qu’il déclarait dans les soirées qu’il parrainait sur les hauteurs d’Alger, que le climat des affaires est très compliqué. Dans ses notes, il a mis en évidence que «le climat des affaires est très compliqué et fermé aux investisseurs étrangers». Bajolet notait aussi que «la création de l’emploi est presque inexistante en Algérie». Sur la politique économique, il a relevé son incapacité à atteindre un bon niveau. L’explication qu’il donne est que cette économie est plombée par la corruption. Dans ses notes diplomatiques, Bajolet a exprimé ses inquiétudes sur la situation sécuritaire en Algérie, notamment sur le rôle de l’Aqmi et sa nuisance. Bajolet avait estimé, que «l’Algérie était clairement dans la ligne de mire d’Aqmi, qui ciblait le gouvernement algérien pour le mettre dans une situation délicate et le fragiliser». Il a ajouté que «l’Aqmi s’attaquait aux étrangers pour les chasser d’Algérie».

    La Tribune

  • #2
    @Serpico
    Ce câble ne rapporte rien qui met en danger l Algerie .

    par contre , le cable " Wikileaks "récent sur feu HII au sujet du Sahara Occidental et la marche verte , c est une autre histoire ...
    Y a que la vérité pour revivre la magouille hassanienne ...
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      ce câble va amplifier le climat de méfiance qui existe déjà entre l’Algérie et la France....le pire c'est que ces confidence ont été faites à l'ambassadeur d'un autre état...le quai d’Orsay est un peu dans l’embarras à cause de cette histoire.

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      • #4
        @ rodmaroc
        câble que du pipi de chat pour faire passer le câble " Wikileaks " sur le Maroc et ses supercheries politiques au sujet du SO ....

        Sur l Algerie en bon moment ce cable " Wikileaks "sur la France d hier

        *pour le moment
        l accord d amitié entre l Algérie et la France paraphé
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          câble que du pipi de chat pour faire passer le câble " Wikileaks " sur le Maroc et ses supercheries politiques au sujet du SO ....
          ça c'est un autre sujet...il y a 3 topics qui parle de ça.

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          • #6
            Bajolet dit des évidences. Je le trouve trop tendre,

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            • #7
              ça c'est un autre sujet...il y a 3 topics qui parle de ça
              .
              @ rodmaroc
              Y a un lien entre les deux câbles wikileaks :
              Maroc -SO ,France -Algérie ......
              Jamais deux ( Maroc-Algerie ) sans trois : la France
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                tous ce qu'il dit est vrai ...et encore ...il reste diplomatique ...il n'ose pas dire qu'ils les trouve incompétent et froussard.....
                tu tombe je tombe car mane e mane
                après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                • #9
                  Les dernières révélations de Wikileaks, reprises par le journal espagnol El Pais, livrent les notes que l’ambassadeur de France à Alger avait présentées à l’ambassadeur américain.
                  Les Américains ne sont pas capable de juger par eux même !!!

                  Qu'on arrête de nous prendre pour des cons!
                  Mr NOUBAT

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                  • #10
                    traks
                    tous ce qu'il dit est vrai ...et encore ...il reste diplomatique ...il n'ose pas dire qu'ils les trouve incompétent et froussard.....
                    Ça ;leur armée les a vérifiés sur le terrain et ils sont répartis la queue entre les pattes ,ils n'ont toujours pas compris comment c'est arrivé .
                    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                    • #11
                      Tout ce qu'il dit, est connu et répété à longueur d'année dans les quotidiens et les "cafés" algériens. Rien de surprenant, et ce n'est un secret pour personne.

                      Ce qui est qualifier "de révelation" de l'année, c'est le Sahara occidental et Hassen2. Ca montre clairement que le but de l'annexion du sahara, n'était pas une question de territoires marocains, mais seulemnt pour faire ch...er l'Algérie.

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                      • #12
                        L’ambassadeur des USA analyse les relations algéro-américaines : « Aux Algériens de fixer la vitesse des réformes »

                        El Watan, 23 juin 2008

                        Du bruit, c’est tout », a résumé l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger la polémique suscitée il y a quelques semaines autour des audiences qu’il accordait aux représentants des associations et des partis algériens. Une partie de la presse avait lié ces rencontres à la question du « troisième mandat » de Abdelaziz Bouteflika.
                        « Certains ont dit que nous nous sommes ingérés dans les affaires aflgériennes ; je voudrais bien comprendre comment. Le ministère algérien des Affaires étrangères ne s’est jamais plaint de nous », a déclaré Robert Ford, dans un entretien accordé à El Watan, El Khabar et au Quotidien d’Oran. « Les règles diplomatiques doivent être respectées, celles de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures du pays dans lequel on travaille. En même temps, il est normal pour une ambassade, pour bien comprendre la situation du pays, de discuter avec les gens. Nous avons plusieurs contacts. C’est connu. Le président de la République, lors de la remise de créance, m’a dit : “Il faut écouter les Algériens”. J’ai fait le maximum pour suivre son conseil. L’Algérie est un pays divers, une société sophistiquée mais aussi complexe. Difficile à comprendre », a-t-il appuyé. Il a confirmé la convocation de l’ambassadeur d’Algérie à Washington après le début de la polémique. Chose qui n’a jamais été dite à Alger.
                        « Il est normal de discuter des rapports bilatéraux avec les ambassadeurs soit à Alger, soit à Washington. Cette turbulence a-t-elle pesé sur les relations bilatérales ? Je ne pense pas », a-t-il ajouté. Selon lui, la relation entre les deux pays évolue d’une manière positive. Il a cité l’exemple de l’enseignement de l’anglais qui a bénéficié à 9000 étudiants dans 9 wilayas du pays. Une assistance technique est accordée aux administrateurs qui révisent les programmes de l’enseignement de l’anglais dans le secondaire avec une formation de 113 enseignants algériens. Robert Ford a rappelé que le président Bouteflika lui a demandé, dès son installation à Alger en 2006, d’aider les Algériens à apprendre l’anglais. Un programme de jumelage entre universités sera bientôt lancé. Dans un premier temps, l’université Mentouri de Constantine sera jumelée avec celle du Michigan. Les bourses accordées aux étudiants et aux chercheurs sont passées de 9 en 2005 à 55 en 2008. L’ouverture d’une université américaine à Alger n’est pas pour demain. Selon le diplomate, ce projet exige beaucoup de moyens financiers tant privés que publics. Pourquoi cet intérêt pour l’éducation ? « Le grand défi pour les pays de cette région est d’intégrer les jeunes dans l’économie mondiale, comme cela a déjà été fait en Europe de l’Est et en Asie. Il faut faciliter cette intégration, fournir des opportunités aux jeunes d’avoir de bons postes de travail et des salaires... l’éducation est un élément de base, mais ce n’est pas le seul élément », a-t-il précisé. Il a souligné que c’est la première fois que le département du Trésor envoie un conseiller résident à Alger travailler avec la Banque d’Algérie et le ministère des Finances. Sa principale mission : aider à l’amélioration de la supervision des banques et coordonner les programmes de formation. « Dernièrement, le ministère des Finances nous a demandé une assistance technique pour la direction générale des impôts aux fins de numériser et interconnecter les services, installer un réseau d’ordinateurs avec un système intégré. Des équipes y travaillent déjà. J’espère qu’on pourra répondre à une autre demande de l’administration fiscale pour le renforcement des systèmes de contrôle », a annoncé l’ambassadeur. La département du Trésor travaille également pour aider les autorités algériennes à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Dans le domaine judiciaire, le barreau américain assure actuellement des programmes de formation avec l’Ecole supérieure de la magistrature. Un autre programme s’adresse aux avocats d’Oran, d’Alger et de Constantine sur l’éthique professionnelle.

                        Selon Robert Ford, les Etats-Unis soutiennent fortement l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et sont prêts à accorder une assistance technique. « Pour être membre de l’OMC, il existe des normes internationales à respecter. Il faut régulariser les lois et les mettre en exécution. Le gouvernement algérien fait cela d’une manière graduelle », a-t-il noté. Citant le cas de l’industrie pharmaceutique, il a estimé qu’il est indispensable de respecter les brevets d’invention nécessaires pour éviter d’éventuelles poursuites judiciaires. « On attend que l’Algérie accepte de jouer le jeu dans ce domaine. Aux Etats-Unis, l’Algérie vient d’être mise sur une liste des pays où persistent des problèmes sur le non-respect des brevets. Même des entreprises algériennes souffrent de cette situation... », a-t-il ajouté. A propos du climat des affaires, il a évoqué des problèmes liés à la douane, au foncier, aux procédures administratives, à l’utilisation des devises et au transfert de fonds. « Soyons honnêtes, le climat des affaires en Algérie n’est pas le meilleur. Le gouvernement le sait. Les autorités ont demandé l’assistance pour la réforme du secteur bancaire. Tous les hommes d’affaires, algériens ou américains, disent que le secteur bancaire constitue un blocage pour les investissements », a-t-il appuyé. N’empêche, des projets sont engagés, comme celui de la station de dessalement d’eau d’El Hamma dans lequel General Electric a injecté 200 millions de dollars et celui de General Cable qui a investi 120 millions de dollars pour acheter 70% de l’Enac Biskra avec, en perspective, l’exportation de câbles vers l’Espagne, l’Italie et la France. L’Algérie est le deuxième partenaire commercial des Etats-Unis dans la région arabe. La valeur des échanges commerciaux en 2008 approche les 21 milliards de dollars. Concernant la circulation des personnes, ces deux dernières années, le traitement des visas touristiques a augmenté de 15%. Déplacé pendant dix ans en Tunisie, le traitement des visas d’immigration se fait désormais en Algérie.

                        Peu d’inquiétudes sur la situation sécuritaire

                        La situation sécuritaire n’est pas un frein à l’investissement. « Elle ne pèse pas trop. Après avoir fait trois ans en Irak, l’Algérie est pour moi le paradis ! Il y a certes des problèmes, mais les Américains peuvent venir ici, visiter le pays, habiter et travailler. Les autorités prennent sérieusement le problème en charge, il y a une bonne coopération entre nous », a expliqué Robert Ford. Selon lui, la situation sécuritaire de 2008 n’a rien à voir avec celle de 1994. « Les terroristes ont évolué. En 1995, on ne parlait pas d’Al Qaïda, on ne parlait pas des attentats suicide, on ne voyait jamais les groupes sur internet, et il y avait beaucoup d’attentats chaque jour... Nos gouvernements sont alliés dans les efforts internationaux de démanteler les réseaux terroristes », a-t-il noté. D’après lui, Al Qaïda au Maghreb islamique est liée à Al Qaïda en Irak et en Asie du Sud. La preuve ? « Il y a de jeunes Algériens qui partent pour faire la guerre en Irak sous la tutelle d’Al Qaïda fi bilad Errafidaïn. Selon un rapport du Pentagone, 60 jeunes Algériens sont entrés de la Syrie en Irak entre 2006 et 2007. A-t-on vu beaucoup d’attentats suicide avant que le GSPC n’annonce son ralliement à Al Qaïda ? Au moins une douzaine ont été perpétrés. C’est un changement visible », a relevé le diplomate. Selon lui, les rapports bilatéraux militaires avancent mais lentement. « Nous ne sommes pas pressés », a-t-il précisé. Des officiers algériens ont visité ce mois de juin des bases navales aux Etats-Unis et à Naples, en Italie, « pour voir comment les administrateurs gèrent ces infrastructures ».

                        Des cadets algériens des forces aériennes ont visité l’université de l’US Air Force au Colorado en avril 2008. « Dernièrement, un haut officier des garde-côtes a visité l’Algérie pour participer à un exercice dans l’est du pays. Il y a des échanges, mais il y a de l’espace pour faire plus (...) Nous sommes prêts à recevoir, considérer et discuter avec nos amis algériens des ventes d’armes américaines. Il y a des lois américaines qui sont appliquées en la matière et qui doivent être respectées. Nous sommes disponibles à discuter de tout cela s’il y a une demande algérienne », a souligné Robert Ford qui termine sa mission à Alger. Interrogé sur l’Africom (commandement américain pour l’Afrique), il a précisé que le projet évolue au fur et à mesure des discussions menées avec les pays africains sur leurs besoins. « Le rôle de l’Africom est d’aider les Africains à contrôler les frontières en renforçant leurs propres capacités. Nous ne voulons pas déployer des soldats américains dans le continent. Cela n’a jamais été notre but », a-t-il indiqué. Le chef de l’Africom, le général William Ward, a visité récemment la Tunisie et le Maroc. Il n’a pas visité l’Algérie. « Le général Ward serait content de visiter l’Algérie, s’il est invité », a indiqué le diplomate. Il a évoqué la visite récente à Alger d’une délégation de la direction des Affaires africaines du département d’Etat pour discuter avec les Algériens de la situation sécuritaire dans le Sahel. « Les deux pays partagent le même intérêt de voir un Sahel stable, sécurisé où les gouvernements de Mauritanie, du Niger, du Mali, du Tchad seraient capables de contrôler leurs frontières, d’arrêter la contrebande, le trafic d’armes et de drogue. Washington soutient les accords de paix d’Alger signés entre Bamako et les rebelles touareg. Nous soutenons fortement les efforts algériens pour régler les problèmes du nord du Mali », a estimé l’ambassadeur. Le projet de réformes du Grand Moyen-Orient (GMO), qui concerne l’Afrique du Nord également, est-il mort ? « Non, ce projet n’est pas tombé à l’eau. Les programmes qui y sont liés sont en application dans les pays concernés en accord avec les autorités en place », a répondu l’ambassadeur américain. Le programme de soutien à la réforme judiciaire en Algérie est financé à partir du compte bancaire utilisé par le GMO. A une question sur les réformes et l’absence de démocratie dans la région ciblée, le GMO, Robert Ford a préféré parler de l’Algérie. « Aux Algériens de décider de la vitesse avec laquelle ils mettent à exécution les réformes. Je doute fort que les Américains sauraient la vitesse convenable. Ce qui nous intéresse est le sens. Et le sens est déjà fixé, à mon avis », a-t-il noté, soulignant que les Etats-Unis veulent accorder leur assistance à la transition économique de l’Algérie. « Peut-on faire mieux ? Oui », a-t-il conclu.


                        Par Faycal Metaoui


                        A la fin l'ambassadeur a ouvert les festivites auquelle l'ambassadeur Francais n'etait pas invite


                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                        • #13
                          C est assez amusant de voir un specialiste de l affrontement americano francais, en afghanistan, iraq, puis algerie, donner des conseils avises (sic) pour decourager les amerlocs de s invrstir dans ce que les francais considetent leur chasse gardee.

                          Plus les conseils sont negatifs, plus les mekhzeniens devraient s en ronger les ongles, hahahaha....
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            Censuré
                            Dernière modification par abdelbaki, 06 janvier 2015, 03h04.

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                            • #15
                              Comme si les US vont prendre ses info pour argent comptent ,la France fait du forcing pour garder sa première place sur le marcher Algérien ,ils ont chaud au fesse avec la poussé des Chinois .
                              Les US comme une grande partie des pays industrialisé et émergent font la danse du ventre pour raflé des part de marcher qui représente des centaines de milliards de dollar .
                              S'est juste de l'intox pour éloigné les investisseurs Américains et protéger tant bien que mal un monopole qui fond comme neige au soleil...

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