Les négociations tenues entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalières et le Syndicat national des praticiens de la santé publics (Snpsp) ces cinq dernières années n’ont toujours pas abouties à la satisfaction du partenaire social qui appelle, justement, à une grève nationale durant 3 trois jours à compter du 22 avril.
Cette grève sera précédée par un rassemblement qui aura lieu le mercredi 17 avril devant le siège du ministère de la Santé, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il a organisé ce matin à Alger, Dr Lyès Merabet, président du bureau national du syndicat.
Cette décision vient suite à la lenteur que prend le ministère de tutelle à appliquer les amendements prévus. Le syndicat fait, en effet, un bilan peu glorieux sur l’état d’avancement de la tutelle sur les différentes revendications débattues avec les différents ministres qui ont défilé à la tête de ce département ministériel. « Aucun dossier n’a bougé », a affirmé Dr Merabet en indiquant que le statut particulier tel qu’il est signé est loin de ce qui a été consenti par le syndicat.
«A chaque fois qu’il y a changement de ministre, ils nous demandent de patienter, car le chef du département est nouveau », dénonce le syndicaliste en appuyant que seul les responsables changent mais pas la politique du secteur.
Le syndicat est ainsi convaincu de la nécessité, après 6 mois de patience, de renouer avec la protestation. Le bureau national du syndicat se réunira le 27 avril 2013 à Alger pour évaluer la situation et décider des suites à donner au mouvement de protestation.
A noter que les revendications du sont, entre autres, l’application de l’accord négocié en 2011 sur le projet d’amendement du statut particulier des praticiens de la santé publique, la promulgation du régime indemnitaire transversal dans les termes négociés en 2011, avec application rétroactive à partir de 2008, l’accès au grade de praticien en chef, selon le même accord, et la revalorisation des indemnités et primes spécifiques à la région du Grand Sud et l’équivalence des diplômes.
Mina Adel- El Watan
Cette grève sera précédée par un rassemblement qui aura lieu le mercredi 17 avril devant le siège du ministère de la Santé, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il a organisé ce matin à Alger, Dr Lyès Merabet, président du bureau national du syndicat.
Cette décision vient suite à la lenteur que prend le ministère de tutelle à appliquer les amendements prévus. Le syndicat fait, en effet, un bilan peu glorieux sur l’état d’avancement de la tutelle sur les différentes revendications débattues avec les différents ministres qui ont défilé à la tête de ce département ministériel. « Aucun dossier n’a bougé », a affirmé Dr Merabet en indiquant que le statut particulier tel qu’il est signé est loin de ce qui a été consenti par le syndicat.
«A chaque fois qu’il y a changement de ministre, ils nous demandent de patienter, car le chef du département est nouveau », dénonce le syndicaliste en appuyant que seul les responsables changent mais pas la politique du secteur.
Le syndicat est ainsi convaincu de la nécessité, après 6 mois de patience, de renouer avec la protestation. Le bureau national du syndicat se réunira le 27 avril 2013 à Alger pour évaluer la situation et décider des suites à donner au mouvement de protestation.
A noter que les revendications du sont, entre autres, l’application de l’accord négocié en 2011 sur le projet d’amendement du statut particulier des praticiens de la santé publique, la promulgation du régime indemnitaire transversal dans les termes négociés en 2011, avec application rétroactive à partir de 2008, l’accès au grade de praticien en chef, selon le même accord, et la revalorisation des indemnités et primes spécifiques à la région du Grand Sud et l’équivalence des diplômes.
Mina Adel- El Watan
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