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Batna a connu ces derniers temps une grande affluence de ressortissants maliens, nigériens et nigérians qui s’est accentuée depuis l’éclatement du conflit au nord Mali.
Il s’agit de jeunes, dont l’âge ne dépasse pas 30 ans, qui sont partis de Ain Guezem et passant par Tamanrasset, Adrar Ouargla et Ghardaïa et sont arrivés dans les Aurès. Batna étant l’étape finale avant de rejoindre la capitale. Ils s’y attardent en offrant leurs services aux particuliers, et notamment dans la maçonnerie et la peinture afin de se faire l’argent nécessaire qui leur permet de continuer vers l’Europe. Au cours de la semaine écoulée ce sont des groupes de femmes, jeunes, moins jeunes et parfois très jeunes qui ont envahi les grands axes de la ville, assises à même le trottoir ou déambulant, avec pour la plupart des bébés sur le dos, tendant la main aux passants.
Interrogé sur la question, Karim Maroc, président de l’APC de Batna déclare avoir déjà pris l’initiative, la semaine passée, avec les services de l’action sociale qui ont évacué un premier groupe vers le sud. La même opération a été engagée mardi dernier nous dira de son côté Nouredine Belloumi, membre de l’APC. Ils étaient au nombre de cinquante à avoir fait partie de cette expédition, mais à peine le bus a démarré à destination du sud que de nouveaux arrivés avaient déjà investi les grandes artères de la ville.
Lounes Gribissa- El Watan
Il s’agit de jeunes, dont l’âge ne dépasse pas 30 ans, qui sont partis de Ain Guezem et passant par Tamanrasset, Adrar Ouargla et Ghardaïa et sont arrivés dans les Aurès. Batna étant l’étape finale avant de rejoindre la capitale. Ils s’y attardent en offrant leurs services aux particuliers, et notamment dans la maçonnerie et la peinture afin de se faire l’argent nécessaire qui leur permet de continuer vers l’Europe. Au cours de la semaine écoulée ce sont des groupes de femmes, jeunes, moins jeunes et parfois très jeunes qui ont envahi les grands axes de la ville, assises à même le trottoir ou déambulant, avec pour la plupart des bébés sur le dos, tendant la main aux passants.
Interrogé sur la question, Karim Maroc, président de l’APC de Batna déclare avoir déjà pris l’initiative, la semaine passée, avec les services de l’action sociale qui ont évacué un premier groupe vers le sud. La même opération a été engagée mardi dernier nous dira de son côté Nouredine Belloumi, membre de l’APC. Ils étaient au nombre de cinquante à avoir fait partie de cette expédition, mais à peine le bus a démarré à destination du sud que de nouveaux arrivés avaient déjà investi les grandes artères de la ville.
Lounes Gribissa- El Watan
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