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Le marché arabe du travail est caractérisé par une prédominance du secteur informel. Le taux de l'informel est de 50 à 60 %; plus de la moitié de la population active tire ses revenus de l'emploi parallèle dans le monde arabe, avec ses implications négatives.
Le directeur général de l'Organisation arabe du Travail(OAT), Ahmed Mohamed Lokmane a affirmé que la majorité de la population active dans le marché informel arabe est composée de jeunes qui sont privés d'une protection sociale. Justement, la première discussion qui sera développée aujourd'hui, lors de la tenue de la 40ème session de la conférence arabe du travail, qui se prolongera jusqu'au 22 avril, à l'hôtel Aurassi, est le projet de convention arabe sur la protection sociale pour les travailleurs du secteur informel. C'est ce qu'a précisé le DG de l'OAT, lors d'une conférence de presse tenue hier, en présence du ministre du Travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh.
Le DG de l'OAT a affirmé que les 20 pays participants à cette 40ème session feront ensemble une lecture analytique de l'emploi dans le secteur informel en Algérie. Le ministre du Travail n'a donné aucun pourcentage sur le taux de l'emploi dans le marché parallèle, mais des études qui remontent à 1997 avançaient les pourcentages suivants pour l'Algérie : emploi formel (enregistré) 46 %, emploi sous-déclaré (ou partiellement enregistré) 24 % et emploi non enregistré 30 %.
Le DG de l'OAT a également affirmé que le marché du travail dans le monde arabe profite beaucoup plus aux travailleurs asiatiques au détriment des jeunes de la région. Effectivement, si on prend en compte le cas de l'Algérie, on constate que 30 000 Chinois travaillent en Algérie dans divers secteurs, notamment dans le bâtiment et les travaux publics. On cite l'exemple du Koweït qui accueille 2,6 millions de travailleurs étrangers, dont 55% sont des asiatiques. L'exemple aussi des Emirats Arabes où la main- d'œuvre étrangère est estimée à 90% de la population active actuelle. Beaucoup de travailleurs viennent des pays asiatiques notamment de l'Inde ou du Pakistan. Le directeur général a affirmé en outre, que le taux de chômage dans le monde arabe est passé de 14 % en 2010 à plus de 16% en 2013. Et de souligner que 20 millions de personnes sont sans emploi compte tenu de la situation de certains pays.
M.Lokmane a également affirmé que le premier rapport sur le marché du travail dans le monde arabe sera finalisé fin mai. Il sera considéré comme une banque de données comportant des statistiques et analyses approfondies. Interrogé sur la fiabilité du taux de chômage en Algérie (un taux de 10 %), le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a affirmé que ce taux est exact en précisant que les chiffres et les pourcentages ne sont pas du ressort du ministère du Travail. «Ce taux a été publié par l'office national des statistiques (ONS), il a été relevé dans les rapports du FMI et de la banque mondiale, dans les chapitres qui concernent le Maghreb et les pays du Moyen-Orient » a –t-il précisé en demandant aux journalistes « pourquoi n'avez-vous pas émis des doutes quand l'ONS a avancé un taux de chômage élevé ( un taux de 30 % en 1999) ? » Et pour convaincre, le ministre est revenu sur les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) qui a prévu une baisse de taux de chômage en Algérie à 9,3% en 2013. Et pour la création de l'emploi, le ministre s'est dit persuadé que la création de l'emploi durable est liée au niveau des investissements. «Tous les pays œuvrent aujourd'hui pour attirer au maximum des investissements locaux et étrangers pour satisfaire leur besoin en matière d'emploi».
le quotidien d'oran
Le directeur général de l'Organisation arabe du Travail(OAT), Ahmed Mohamed Lokmane a affirmé que la majorité de la population active dans le marché informel arabe est composée de jeunes qui sont privés d'une protection sociale. Justement, la première discussion qui sera développée aujourd'hui, lors de la tenue de la 40ème session de la conférence arabe du travail, qui se prolongera jusqu'au 22 avril, à l'hôtel Aurassi, est le projet de convention arabe sur la protection sociale pour les travailleurs du secteur informel. C'est ce qu'a précisé le DG de l'OAT, lors d'une conférence de presse tenue hier, en présence du ministre du Travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh.
Le DG de l'OAT a affirmé que les 20 pays participants à cette 40ème session feront ensemble une lecture analytique de l'emploi dans le secteur informel en Algérie. Le ministre du Travail n'a donné aucun pourcentage sur le taux de l'emploi dans le marché parallèle, mais des études qui remontent à 1997 avançaient les pourcentages suivants pour l'Algérie : emploi formel (enregistré) 46 %, emploi sous-déclaré (ou partiellement enregistré) 24 % et emploi non enregistré 30 %.
Le DG de l'OAT a également affirmé que le marché du travail dans le monde arabe profite beaucoup plus aux travailleurs asiatiques au détriment des jeunes de la région. Effectivement, si on prend en compte le cas de l'Algérie, on constate que 30 000 Chinois travaillent en Algérie dans divers secteurs, notamment dans le bâtiment et les travaux publics. On cite l'exemple du Koweït qui accueille 2,6 millions de travailleurs étrangers, dont 55% sont des asiatiques. L'exemple aussi des Emirats Arabes où la main- d'œuvre étrangère est estimée à 90% de la population active actuelle. Beaucoup de travailleurs viennent des pays asiatiques notamment de l'Inde ou du Pakistan. Le directeur général a affirmé en outre, que le taux de chômage dans le monde arabe est passé de 14 % en 2010 à plus de 16% en 2013. Et de souligner que 20 millions de personnes sont sans emploi compte tenu de la situation de certains pays.
M.Lokmane a également affirmé que le premier rapport sur le marché du travail dans le monde arabe sera finalisé fin mai. Il sera considéré comme une banque de données comportant des statistiques et analyses approfondies. Interrogé sur la fiabilité du taux de chômage en Algérie (un taux de 10 %), le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a affirmé que ce taux est exact en précisant que les chiffres et les pourcentages ne sont pas du ressort du ministère du Travail. «Ce taux a été publié par l'office national des statistiques (ONS), il a été relevé dans les rapports du FMI et de la banque mondiale, dans les chapitres qui concernent le Maghreb et les pays du Moyen-Orient » a –t-il précisé en demandant aux journalistes « pourquoi n'avez-vous pas émis des doutes quand l'ONS a avancé un taux de chômage élevé ( un taux de 30 % en 1999) ? » Et pour convaincre, le ministre est revenu sur les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) qui a prévu une baisse de taux de chômage en Algérie à 9,3% en 2013. Et pour la création de l'emploi, le ministre s'est dit persuadé que la création de l'emploi durable est liée au niveau des investissements. «Tous les pays œuvrent aujourd'hui pour attirer au maximum des investissements locaux et étrangers pour satisfaire leur besoin en matière d'emploi».
le quotidien d'oran