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Malgré un contexte international défavorable, le projet Casa Finance City avance à grands pas et plusieurs évolutions sont à noter. Le point avec Saïd Ibrahimi, DG de Moroccan Financial Board, l’organe de pilotage de CFC.
Le projet structurant Casa Finance City avance et plusieurs chantiers sont en cours d’élaboration pour sa réussite. Ceci s’est traduit par une demande croissante de la part d’organismes désireux obtenir le statut CFC. Alors qu’elles étaient 12 entreprises à obtenir ce statut, elles sont actuellement 5 dans le pipe et 18 autres ont envoyé leurs lettres d’intention. « Nous n’avons pas d’objectifs précis et chiffrés, mais nous ambitionnons l’augmentation de ces chiffres d’ici la fin de l’année », nous déclare Saïd Ibrahimi, DG de Moroccan Financial Board, l’organe de pilotage de CFC. Pour cela, un road-show sera organisé prochainement, confie au Soir échos Ibrahimi. En effet, il faut du temps à une place financière pour attirer le plus grand nombre d’institutions financières et de sièges régionaux. A titre d’exemple, 2 ans après son lancement, la place financière de Dubaï n’avait attiré que 24 entreprises. Aujourd’hui, 11 ans après, elles sont plus de 700 entreprises à faire confiance à cette place employant 14 000 personnes. A titre de comparaison, la place financière du Qatar, qui pour rappel a été lancé 2 ans après celle de Dubaï, ne compte aujourd’hui que 130 entreprises.
Des nouveautés dans le cadre institution
Ainsi, la clé de réussite d’une place financière réside dans plusieurs éléments attractifs notamment son offre et le cadre institutionnel et législatif. Sur ce point, un projet de loi 68-12 modifiant et complétant la loi 44-10 relative au statut de « Casablanca Finance City », a été adopté au conseil du gouvernement et suit son process législatif au niveau du Parlement. A terme, il ne s’agira plus de la dénomination « Moroccan Financial Board » mais de « Casa Finance City Authority ». Il y aura également un élargissement des cibles CFC ainsi que la révision des conditions d’éligibilité au statut CFC. Pour ce qui est de la nouvelle configuration de la Bourse de Casablanca, plusieurs projets sont en cours dont celui de l’ouverture du capital aux banques, assurances et sociétés de bourse ainsi que l’étude de la Banque Centrale sur la chambre de compensation que la Bourse pourra intégrer dans son système d’information.
Un tremplin vers l’Afrique
Par rapport à l’offre, la loi de finances 2013 a apporté plusieurs nouveautés comme l’amélioration de l’avantage relatif à l’IR ainsi que l’exonération des droits d’enregistrement. Autant d’éléments favorables pour la proposition de valeur de la place financière qui sera la seule dans la région. D’ailleurs la région cible pour Ibrahimi est l’Afrique de l’Ouest, Centrale et celle du Nord, un périmètre qui englobe 28 pays et 500 millions d’habitants. Les entreprises exerçant dans ce périmètre ou ayant des visées africaines trouveraient en la CFC un lieu adéquat pour baser leurs activités ou sièges régionaux. Enfin, pour savoir si la crise financière et économique ont eu un impact sur l’attractivité du projet, Ibrahimi dément une quelconque annulation, mais préfère parler de report de décision de la part d’institutions financières
LE SOIR ECHOS
Le projet structurant Casa Finance City avance et plusieurs chantiers sont en cours d’élaboration pour sa réussite. Ceci s’est traduit par une demande croissante de la part d’organismes désireux obtenir le statut CFC. Alors qu’elles étaient 12 entreprises à obtenir ce statut, elles sont actuellement 5 dans le pipe et 18 autres ont envoyé leurs lettres d’intention. « Nous n’avons pas d’objectifs précis et chiffrés, mais nous ambitionnons l’augmentation de ces chiffres d’ici la fin de l’année », nous déclare Saïd Ibrahimi, DG de Moroccan Financial Board, l’organe de pilotage de CFC. Pour cela, un road-show sera organisé prochainement, confie au Soir échos Ibrahimi. En effet, il faut du temps à une place financière pour attirer le plus grand nombre d’institutions financières et de sièges régionaux. A titre d’exemple, 2 ans après son lancement, la place financière de Dubaï n’avait attiré que 24 entreprises. Aujourd’hui, 11 ans après, elles sont plus de 700 entreprises à faire confiance à cette place employant 14 000 personnes. A titre de comparaison, la place financière du Qatar, qui pour rappel a été lancé 2 ans après celle de Dubaï, ne compte aujourd’hui que 130 entreprises.
Des nouveautés dans le cadre institution
Ainsi, la clé de réussite d’une place financière réside dans plusieurs éléments attractifs notamment son offre et le cadre institutionnel et législatif. Sur ce point, un projet de loi 68-12 modifiant et complétant la loi 44-10 relative au statut de « Casablanca Finance City », a été adopté au conseil du gouvernement et suit son process législatif au niveau du Parlement. A terme, il ne s’agira plus de la dénomination « Moroccan Financial Board » mais de « Casa Finance City Authority ». Il y aura également un élargissement des cibles CFC ainsi que la révision des conditions d’éligibilité au statut CFC. Pour ce qui est de la nouvelle configuration de la Bourse de Casablanca, plusieurs projets sont en cours dont celui de l’ouverture du capital aux banques, assurances et sociétés de bourse ainsi que l’étude de la Banque Centrale sur la chambre de compensation que la Bourse pourra intégrer dans son système d’information.
Un tremplin vers l’Afrique
Par rapport à l’offre, la loi de finances 2013 a apporté plusieurs nouveautés comme l’amélioration de l’avantage relatif à l’IR ainsi que l’exonération des droits d’enregistrement. Autant d’éléments favorables pour la proposition de valeur de la place financière qui sera la seule dans la région. D’ailleurs la région cible pour Ibrahimi est l’Afrique de l’Ouest, Centrale et celle du Nord, un périmètre qui englobe 28 pays et 500 millions d’habitants. Les entreprises exerçant dans ce périmètre ou ayant des visées africaines trouveraient en la CFC un lieu adéquat pour baser leurs activités ou sièges régionaux. Enfin, pour savoir si la crise financière et économique ont eu un impact sur l’attractivité du projet, Ibrahimi dément une quelconque annulation, mais préfère parler de report de décision de la part d’institutions financières
LE SOIR ECHOS