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Baisse des cours du pétrole,une bonne nouvelle pour le Maroc

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  • Baisse des cours du pétrole,une bonne nouvelle pour le Maroc

    La chute des cours du pétrole observée ces dernières semaines apportera une bouffée d’oxygène à l’économie marocaine asphyxiée par sa facture pétrolière, un lourd déficit commercial et des dépenses de compensation qui plombent le budget. Une variation d’un dollar a un impact de 500 millions de DH sur la balance commerciale. Hier, le prix du Brent coté à Londres est descendu sous le seuil des 100 dollars pour la première fois depuis juillet 2012, dans un marché hanté par le ralentissement de la reprise de l’économie mondiale. Ce seuil, considéré comme un niveau de prix idéal par l’Arabie Saoudite, chef de file de l’Opep, pourrait inciter les membres du cartel à réduire leur production pour aider à la remontée des cours, ont estimé les analystes.
    De son côté, le WTI (échangé à New-Work) pour livraison en mai, cédait 42 cents à 88,29 dollars, après avoir glissé dans les échanges asiatiques jusqu’à 86,06 dollars, au plus bas depuis la mi-décembre. Les analystes expliquent ce repli par la publication des indicateurs décevants aux Etats-Unis et en Chine, les deux principaux consommateurs de brut de la planète. Ils anticipent d’ailleurs un rebondissement des cours dans les semaines à venir notamment avec une hausse des achats de la Chine et la fin des périodes de maintenance saisonnière des raffineries dans l’hémisphère nord.
    La demande mondiale de pétrole cette année ne devrait augmenter que de 795.000 barils, contre 820.000 estimé précédemment, selon l’AIE (Agence internationale de l’énergie). «Mais en regardant de plus près les chiffres de l’Agence américaine, on remarque que c’est avant tout dans les pays de l’OCDE que la demande faiblit. Et en particulier, c’est en Europe que la soif de pétrole chute », indique Florent Detroy, rédacteur de Matières à Profits. La demande devrait être au plus bas depuis les années 1980, à 14,1 millions de barils par jour, selon l’AIE. «Bien entendu, nous savions que l’Europe est l’homme malade de l’économie actuellement. Pourtant cette révision à la baisse ne doit pas nous amener à conclure que le marché du pétrole est baissier», estime le spécialiste des matières premières.
    Stabilisation du cours de l’or
    Les cours de l’or se sont stabilisés, hier mardi matin, après sa dégringolade de la veille, la plus forte depuis 30 ans à New York. Une chute causée par le ralentissement de la croissance en Chine au premier trimestre, à 7,7%, contre 8% attendu et des rumeurs sur la vente par Chypre de ses réserves. Les analystes prédisent une tendance baissière pour le reste de la semaine. A noter que les signes d’un ralentissement de l’activité économique chinoise et une série d’indicateurs moroses aux Etats-Unis depuis début avril tendent à apaiser les craintes d’une surchauffe et de risques d’inflation. Or l’or est une valeur-refuge pour les investisseurs qui souhaitent se protéger des risques d’inflation. L’or a chuté avec le reste des matières premières, du brut au cuivre, en passant par l’argent.
    L’impact des chocs pétroliers
    Les chocs pétroliers auront un impact sur l’économie de la région Mena. Les pays pétroliers verront leur croissance économique se ralentir à 3,2% en 2013, contre 5,7% l’an dernier, en raison d’une demande mondiale relativement faible sur le brut, a annoncé le FMI. En revanche, les pays non-pétroliers de la région vont connaître une bonne croissance de 2,7%, contre 1,9% en 2012, même s’ils demeurent exposés aux incertitudes politiques et à la baisse des échanges commerciaux avec l’Europe. Le Fonds cite aussi une baisse des importations des partenaires européens de ces pays et l’envolée des cours des matières premières, notamment les produits alimentaires et pétroliers. Ces pays incluent l’Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, le Soudan, la Tunisie, Djibouti et la Mauritanie. La Syrie, ravagée par une guerre civile, en est exclue. La Tunisie, berceau du Printemps arabe, est créditée d’un taux de croissance de 4% cette année, contre 3,6% en 2012. L’Egypte, toujours en discussion avec le FMI sur un prêt de plusieurs milliards de dollars, la croissance doit baisser à 2% en 2013, contre 2,2% l’an dernier.
    l'économiste
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