Défaut de structures de prise en charge et de traitement de la douleur en Algérie
Sclérose en plaque, accident vasculaire cérébral, insuffisance rénale et bien d’autres pathologies ont des séquelles irréversibles sur les
personnes qui en sont atteintes.
La qualité de vie se dégrade irrémédiablement, le malade devient en sus une charge pour ses proches. C’est pratiquement une tragédie pour les familles qui en sont touchées de plein fouet, aucun espoir de guérison n’étant permis puisqu’on connaît d’avance l’issue de certaines maladies que la science n’a pas encore réussi à vaincre.
Tous (malades et familles) sont livrés à la solitude et aux difficultés insurmontables liées à la prise en charge quotidienne en milieu familial. Si les recherches n’ont pas encore abouti à des résultats qui permettraient de guérir certains types de pathologies incurables à ce jour et conduisant à des handicaps souvent irréversibles, il reste que l’aspect médical est en deçà de ce qu’il devrait être pour soulager toutes les souffrances causées aux concernés.
Il est désolant de constater que lorsque la médecine ne peut rien pour certaines maladies, les patients sont délaissés et abandonnés à leur douleur et à leur isolement. Alors que sous d’autres cieux des séminaires sont organisés pour comprendre les mécanismes de la douleur et en venir à bout, et que les autorités sanitaires de ces pays mettent le paquet pour l’éliminer parce qu’ «il n’est pas normal de vivre avec la douleur», rien n’est fait chez nous pour que les malades supportent leur maladie dont l’évolution est déjà assez souvent bien pénible.
Ces derniers (les malades), déjà amoindris par les séquelles de la pathologie dont ils sont atteints et par le développement de celle-ci, doivent accepter la souffrance, jour et nuit. Trouver un médicament qui permet de l’atténuer est un luxe auquel la majorité n’a pas accès. Ce type de traitement n’entre pas dans les considérations, on estime normal qu’une personne atteinte d’une maladie grave ou invalidante subisse la douleur induite par son état de santé. Les infrastructures font elles-aussi défaut.
Les pouvoirs publics ne semblent pas voir l’utilité de services de gériatrie, quand ce sont les personnes âgées qui sont invalides, ni de structures dédiées à la prise en charge de personnes atteintes de pathologies qui les handicapent lourdement et les font souffrir. Le chemin est encore long avant d’avoir droit à une bonne santé, du moins à un accompagnement pour amoindrir les conséquences.
Rachida Merkouche- La Tribune
Sclérose en plaque, accident vasculaire cérébral, insuffisance rénale et bien d’autres pathologies ont des séquelles irréversibles sur les
personnes qui en sont atteintes.
La qualité de vie se dégrade irrémédiablement, le malade devient en sus une charge pour ses proches. C’est pratiquement une tragédie pour les familles qui en sont touchées de plein fouet, aucun espoir de guérison n’étant permis puisqu’on connaît d’avance l’issue de certaines maladies que la science n’a pas encore réussi à vaincre.
Tous (malades et familles) sont livrés à la solitude et aux difficultés insurmontables liées à la prise en charge quotidienne en milieu familial. Si les recherches n’ont pas encore abouti à des résultats qui permettraient de guérir certains types de pathologies incurables à ce jour et conduisant à des handicaps souvent irréversibles, il reste que l’aspect médical est en deçà de ce qu’il devrait être pour soulager toutes les souffrances causées aux concernés.
Il est désolant de constater que lorsque la médecine ne peut rien pour certaines maladies, les patients sont délaissés et abandonnés à leur douleur et à leur isolement. Alors que sous d’autres cieux des séminaires sont organisés pour comprendre les mécanismes de la douleur et en venir à bout, et que les autorités sanitaires de ces pays mettent le paquet pour l’éliminer parce qu’ «il n’est pas normal de vivre avec la douleur», rien n’est fait chez nous pour que les malades supportent leur maladie dont l’évolution est déjà assez souvent bien pénible.
Ces derniers (les malades), déjà amoindris par les séquelles de la pathologie dont ils sont atteints et par le développement de celle-ci, doivent accepter la souffrance, jour et nuit. Trouver un médicament qui permet de l’atténuer est un luxe auquel la majorité n’a pas accès. Ce type de traitement n’entre pas dans les considérations, on estime normal qu’une personne atteinte d’une maladie grave ou invalidante subisse la douleur induite par son état de santé. Les infrastructures font elles-aussi défaut.
Les pouvoirs publics ne semblent pas voir l’utilité de services de gériatrie, quand ce sont les personnes âgées qui sont invalides, ni de structures dédiées à la prise en charge de personnes atteintes de pathologies qui les handicapent lourdement et les font souffrir. Le chemin est encore long avant d’avoir droit à une bonne santé, du moins à un accompagnement pour amoindrir les conséquences.
Rachida Merkouche- La Tribune
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