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Chirac veut clarifier les missions de la Finul élargie

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  • Chirac veut clarifier les missions de la Finul élargie

    Chirac veut bien envoyer ses militaires mais pas sans avoir plus d'informations quand aux missions auquel seront affectés ses militaires.

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    Jacques Chirac a de nouveau souligné l'importance de clarifier les missions de la Finul élargie et d'équilibrer sa composition après la décision de Paris de n'envoyer que 200 hommes au sud du Liban.

    Le chef de l'Etat "a insisté sur l'indispensable équilibre de la répartition des contingents, qui doit refléter l'engagement de toute la communauté internationale et, en particulier, des pays européens", a rapporté l'Elysée.

    Il a aussi "souligné la nécessité de préciser très rapidement les missions, les règles d'engagement, la chaîne de commandement et les moyens de la Finul renforcée".

    Jacques Chirac a réitéré cette position lors d'entretiens téléphoniques avec plusieurs dirigeants, le président du Conseil italien Romano Prodi, dont le pays propose d'envoyer des hommes au Liban, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, que Paris souhaiterait voir s'engager en tant que pays à majorité musulmane, et le Premier ministre finlandais Matti Vanhanen, qui préside actuellement l'Union européenne.

    La France a doublé son contingent au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui passe de 200 à 400 hommes, mais demande des garanties avant de s'engager plus avant dans cette opération.

    D'autres pays, comme le Maroc, ont souhaité des précisions sur le mandat de la force.

    Une cinquantaine de militaires français ont pris pied samedi matin au Sud-Liban pour préparer l'arrivée de la compagnie du 13e régiment du Génie de Valdahon, qui embarquera dimanche à Toulon à bord du navire TCD Le Foudre.

    Le bateau appareillera à destination de Chypre et la traversée durera environ cinq jours, a précise samedi à Toulon un officier du régiment.

    Le détachement de 200 hommes sera composé d'experts dans les ouvertures d'itinéraire et les travaux en zone sensible et sera équipé de véhicules de l'avant blindés (VAB).

    BUSH ET L'ONU ESPERENT MIEUX

    Les hommes arrivés samedi au Sud-Liban à bord de canots pneumatiques venaient du Mistral, navire français participant à la mission humanitaire Baliste au large du Liban.

    Le faible engagement français a suscité la déception de l'Onu et des Etats-Unis qui espèrent voire Paris constituer le noyau, voire l'épine dorsale, de cette Finul "nouvelle formule" et en prendre le commandement.

    "La France a dit qu'elle enverrait des soldats. Nous espérons qu'elle en enverra davantage", a déclaré le président américain George Bush.

    Des missions "extrêmement précises" et les moyens d'agir : telles sont, selon la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, les garanties demandées par la France pour la Finul élargie.

    "Un mandat, ça ne suffit pas, il faut que l'on dise aux militaires pourquoi ils sont là: pour soutenir l'armée libanaise, certainement, mais jusqu'où, dans quels domaines ?", a-t-elle expliqué.

    En vertu de la résolution 1701 du Conseil des sécurité de l'Onu, les effectifs de la Finul devraient passer de 2.000 à 15.000 hommes. L'objectif est de faire respecter la paix dans la région après les combats qui ont opposé pendant plus d'un mois le Hezbollah libanais à l'armée israélienne.

    Par Reuters
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