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Corruption et droits de l’Homme en Algérie : le rapport noir du Département d’Etat américain

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  • Corruption et droits de l’Homme en Algérie : le rapport noir du Département d’Etat américain

    Manque de transparence dans la passation de marchés publics, justice sous ordre et gangrenée par la corruption, impunité des services de sécurité et des parlementaires, restrictions des libertés individuelles et atteintes à la liberté de la presse : dans son nouveau rapport sur l’état des droits de l’Homme
    dans le monde, publié vendredi, le Département d’Etat américain épingle l’Algérie. « Le manque de transparence au sein du gouvernement, notamment en ce qui concerne les marchés octroyés, demeure un problème majeur », écrit le Département US dans son rapport, qui souligne que la plupart des sites internet des ministères ne sont pas actualisés.
    Le secteur de l’habitat, l’un des plus touchés par la corruption
    Parmi les secteurs les plus touchés par ce phénomène, le rapport cite l’habitat, notamment les projets subventionnés par l’Etat, allusion aux logements sociaux et AADL, dont la réalisation ne répond pas toujours aux normes définies dans les contrats. La corruption en Algérie demeure donc, pour le département d’Etat Américain, « un problème grave ». Cela même si « l’Etat a mis en place une législation et une institution pour contrer ce phénomène ». Le Département d’Etat déplore que la loi algérienne n’oblige pas les hauts cadres de l’Etat à déclarer leur patrimoine et stigmatise le recours à l’immunité parlementaire dans certaines affaires de corruption. Le rapport est très critique vis-à-vis du gouvernement algérien sur trois principaux volets : les restrictions sur la liberté de réunion et d'association, l’indépendance du pouvoir judiciaire, et le recours excessif à la détention provisoire.
    Une justice contrôlée par le Président et gangrenée par la corruption
    Le Département d’Etat met en exergue « la mainmise du Président sur le pouvoir judiciaire », alors que la Constitution garantit l’indépendance de la justice. Ce corps, selon le rapport, n’est pas impartial, et lui aussi est « gangrené par la corruption ». Selon le rapport, la justice algérienne est dans l’incapacité d’assurer, dans certains cas, « un procès équitable ». Il déplore « le recours abusif à la détention provisoire, et l’absence d’une législation permettant la libération sous caution ».
    Prisons secrètes
    Le Département d’Etat américain ne semble pas convaincu par les déclarations des autorités algériennes, qui nient catégoriquement l’existence de centres de détention secrets. « Si le gouvernement algérien a autorisé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et des observateurs locaux des droits de l’Homme d’inspecter des prisons, il a catégoriquement refusé l'accès à la prison militaire et d’autres centres de détention hautement sécurisés », note le rapport, qui fait état de l’inquiétude de ces ONG, qui ont formulé « des craintes sur les conditions de détention et le possible recours à la torture dans ces lieux de détention ».
    Le rapport note que le gouvernement algérien continue de refuser les visites aux rapporteurs spéciaux des Nations unies sur la torture (en attente depuis 1997), sur les exécutions extrajudiciaires (en attente depuis 1998), sur les droits de l'Homme et la lutte contre le terrorisme (en attente depuis 2006), et de celui sur la détention arbitraire (en attente depuis 2009). Pour clore ce chapitre, le rapport parle « d’impunité » vis-à-vis de certains actes commis par les services de sécurité.
    Des restrictions sur la vie privée, la liberté de la presse et le droit au rassemblement
    Même si la Constitution interdit de telles pratiques, des ONG algériennes, affirme le rapport, ont souligné que le gouvernement a procédé « à la surveillance des communications des opposants politiques, des journalistes, des associations de défense des droits de l'Homme, et des terroristes présumés ». « Les services de sécurité ont procédé à des fouilles dans des maisons sans mandat », ajoute le document.
    Atteintes à la liberté de la presse
    Par ailleurs, des restrictions sur la liberté de la presse sont signalées dans ce rapport accablant, comme le maintien du monopole de l’Etat sur les médias lourds et le secteur audiovisuel, cela même si une législation a été décrétée pour l’ouverture de ce champ au privé. La presse algérienne continue de faire les frais de la loi sur la diffamation, qui constitue, selon les rédacteurs du rapport, « un outil de pression indirect ». Tout comme les redressements fiscaux qui ont touché plusieurs journaux, citant notamment le quotidien El Watan. Le rapport souligne les difficultés pour la presse algérienne d’accéder à l’information et que la création des journaux demeure conditionnée par une autorisation préalable des autorités.
    Les militants des droits de l’Homme surveillés
    Par ailleurs, l’accès à internet reste libre en Algérie, remarque le rapport, qui précise, toutefois, que « les activités des militants politiques et des ONG des droits de l'Homme sur les sites de médias sociaux, tels que Facebook, sont surveillés par les services de sécurité ». Cela a entraîné dans certains cas « l'arrestation et l'interrogation de certains militants ».
    Les manifestations, surtout à Alger, sont sous surveillance des services de sécurité algériens, selon le même rapport, qui critique les pressions exercées contre les associations, soumises à une nouvelle loi qui permet au gouvernement de garder un contrôle sur leurs activités.
    Le rapport note que sous « la pression du printemps arabe », le président algérien a engagé des réformes politiques et a autorisé la création de plusieurs nouveaux partis politiques.tsa
    Dernière modification par Liken, 21 avril 2013, 10h55.

  • #2
    pas besoin d'un rapport externe.pour cela..
    c'est le lot de tous les pays sous developpés.

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    • #3
      pas besoin d'un rapport externe.pour cela..
      c'est le lot de tous les pays sous developpés.
      Sinia
      Sauf que pour certains pays sous développés on ameute la Minurso , pour d'autres on ferme les yeux...

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      • #4
        @Serpico..

        non non...il y a de la corruption dans tous les pays sous developpés sans exception..et l'homme n'y est pas traité à sa juste valeur par les autorités...

        pas de fermage des yeux..ou je ne sais qu'elle autre artifice de différenciation..

        Commentaire


        • #5
          corruption!

          le système est en place et bien rodé!
          Mr NOUBAT

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          • #6
            On le sait, y a hbabna lemrarka les esclaves de SM mounafik el moumnines, pas besoin de nous le rappeler, mais qu'en est -t-il chez vous....chiche osez ici sur FA, prononcer un seul mot contre votre maître suprême.

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            • #7
              @Enigma

              tu parles de quoi??? et a qui??

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              • #8
                @ Sinia , noubat , enigma

                Décidément vous avez une lecture très sélective..

                Il ne s'agit pas seulement de la corruption mais aussi des droits de l'homme qui sont bafoués par la dictature algérienne et qui sont ignorés la fameuse fondation Kennedy ! Petrodollars obligent !!

                Des restrictions sur la vie privée, la liberté de la presse et le droit au rassemblement
                Même si la Constitution interdit de telles pratiques, des ONG algériennes, affirme le rapport, ont souligné que le gouvernement a procédé « à la surveillance des communications des opposants politiques, des journalistes, des associations de défense des droits de l'Homme, et des terroristes présumés ». « Les services de sécurité ont procédé à des fouilles dans des maisons sans mandat », ajoute le document.
                Atteintes à la liberté de la presse
                Par ailleurs, des restrictions sur la liberté de la presse sont signalées dans ce rapport accablant, comme le maintien du monopole de l’Etat sur les médias lourds et le secteur audiovisuel, cela même si une législation a été décrétée pour l’ouverture de ce champ au privé. La presse algérienne continue de faire les frais de la loi sur la diffamation, qui constitue, selon les rédacteurs du rapport, « un outil de pression indirect ». Tout comme les redressements fiscaux qui ont touché plusieurs journaux, citant notamment le quotidien El Watan. Le rapport souligne les difficultés pour la presse algérienne d’accéder à l’information et que la création des journaux demeure conditionnée par une autorisation préalable des autorités.
                Les militants des droits de l’Homme surveillés
                Par ailleurs, l’accès à internet reste libre en Algérie, remarque le rapport, qui précise, toutefois, que « les activités des militants politiques et des ONG des droits de l'Homme sur les sites de médias sociaux, tels que Facebook, sont surveillés par les services de sécurité ». Cela a entraîné dans certains cas « l'arrestation et l'interrogation de certains militants ».
                Les manifestations, surtout à Alger, sont sous surveillance des services de sécurité algériens, selon le même rapport, qui critique les pressions exercées contre les associations, soumises à une nouvelle loi qui permet au gouvernement de garder un contrôle sur leurs activités.
                Le rapport note que sous « la pression du printemps arabe », le président algérien a engagé des réformes politiques et a autorisé la création de plusieurs nouveaux partis politiques.tsa

                Commentaire


                • #9
                  Il ne s'agit pas seulement de la corruption mais aussi des droits de l'homme qui sont bafoués par la dictature algérienne et qui sont ignorés la fameuse fondation Kennedy ! Petrodollars obligent

                  allez relis mes propos...tu es selectif...

                  ou alors tu ne comprends pas..si tu veux je t'explique..

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                  • #10
                    Sinia:
                    c'est le lot de tous les pays sous developpés.
                    non non...il y a de la corruption dans tous les pays sous developpés sans exception.
                    C'est faux: ce n'est pas l'apanage des pays sous développés.

                    Serpico:
                    Sauf que pour certains pays sous développés on ameute la Minurso , pour d'autres on ferme les yeux...
                    Oui exactement. tu viens de le découvrir ça aussi ?

                    Je te l'avais dis, ton effarouchement ces derniers jours devient gênant. là il est presque ridicule.
                    Dernière modification par GLP, 23 avril 2013, 02h53.
                    ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est faux: ce n'est pas l'apanage des pays sous développés.

                      toi aussi tu ne comprends pas ce qui est écrit..décidement...

                      ce n'est pas faux bien au contraire...et je n'ai pas dis que c'était l'apanage des pays sous developpés...
                      tu es hors sujet..

                      J'ai dis que c'était le cas de TOUS les pays sous developpés...n'essaie pas de dedouanner....en trouvant des excuses parceque même les autres pays sons corrompu...il ne s'agit pas de cela


                      dans les pays sous developpé le phénomène est bien plus important et globalisé...c'est ce qu'il faut comprendre...les mots sont importants..

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                      • #12
                        Sinia:
                        .n'essaie pas de dedouanner.
                        je n’essaierai pas,
                        J'ai dis que c'était le cas de TOUS les pays sous developpés..
                        Faux. autant que les majuscules de ton "TOUS".

                        Peu importe comment tu le formule ou à quel groupe de pays tu l'applique, ça sera faux, pour la simple raison que tu uses de généralisation infondée... ou peut être fondée sur ta subjectivité réductrice envers certains sujets.

                        à moins que t'aies quelques statistiques qui le corrobore.

                        Maintenant si on veut bien fermer l’œil sur tes mots dont tu vantes la précision:
                        dans les pays sous developpé le phénomène est bien plus important et globalisé...c'est ce qu'il faut comprendre...les mots sont importants..
                        là c'est à moitié sain. je garde le "globalisé" et je te souligne le "plus important". tu parle d'un point de vu valeur ou de nombre d'affaires de corruption ? ou peut être le degrés de leurs incidence ?
                        ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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                        • #13
                          C'est pas grave, vous pourez crier sur tout les toits du monde que l'Algérie est riche. Je m'adresse aux personne nationaliste primitif aveugle. A chaque construction (route,école, hôpital...) combien de millions volés?
                          Le primitif te répond que c'est quand même gonflé qu'un pays qui institutionalise la corruption, vienne ici parler de la corruption. C'est le chameau qui se moque du dromadaire...
                          Dernière modification par ott, 23 avril 2013, 11h09.
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #14
                            salam

                            qui a corruption et autre maux dans notre pays,est quelque chose d'inadmisible et meme honteux , tout algérien doit combattre ces fléaux, chacun de sa place , et ça changera nchallah .


                            mais ce que je comprend pas, c'est ces marocains arriviste, comme le posteur de ce sujet, et lixus, sont-il en jihad contre nous, balak c'est l'algérie qui occupe sebta et melila

                            Commentaire


                            • #15
                              mais ce que je comprend pas, c'est ces marocains arriviste, comme le posteur de ce sujet, et lixus, sont-il en jihad contre nous, balak c'est l'algérie qui occupe sebta et melila
                              Va voir les sujets poster par tes concitoyens sur le Maroc .. pourtant ça ne t’émeut guère ..

                              l'algerie n'occupe ni mliliya ni sebta ... mais soutient, arme, finance, héberge le polisario tout en reconnaissant la fantomatique RASD .. alors que l’autodétermination n'a eu lieu .. Vous avez deja choisi votre camp .. donc ne crier pas aux loups quand les marocains vous rendent la pareille !!

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