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Youssef Amrani qualifie le Front Polisario "d'organisation terroriste"
Publié le samedi 20 avril 2013 17:58
Le ministre délégué des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que la surveillance du respect des droits de l'Homme par un mécanisme de l'ONU était une récompense politique en faveur d'une "organisation terroriste".
Lors d'une réunion tenue le vendredi 19 avril au sein du Parlement, à l'occasion des récents développements de la question du Sahara, Youssef Amrani a affirmé que "le projet de l'administration américaine d'étendre les pouvoirs de la MINURSO dans les provinces du Sud est une approche grave et constitue une récompense politique à une organisation terroriste". Par ailleurs, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a souligné que le dernier rapport présenté par Ban Ki-moon sur le Sahara comporte "un parti pris évident pour certaines thèses promues par les adversaires."
Le Front Polisario est régulièrement qualifié d'organisation terroriste par les médias marocains mais la communauté internationale ne partage pas ce point de vue. Les mêmes médias et certains «experts» en sécurité comme Claude Moniquet alertent également sur les liens supposés entre le Polisario et Al Qaida au Maghreb (AQMI) ou d'autres groupuscules islamistes. Les autorités marocaines elles-mêmes ont toutefois démenti ce lien selon les propos de Christopher Ross tenus devant le Conseil de Sécurité de l'ONU en novembre dernier :
«Au Maroc, les médias continuent à parler d'un lien entre le Polisario et ces groupes, mais les officiels à Rabat et à Nouakchott ont été clairs en affirmant qu'aucun lien de ce type n'existe».
Cette déclaration de Youssef Amrani est donc à remettre dans le contexte actuel de vives tensions à propos du renouvellement du mandat de la Minurso. L'agence officielle MAP informe d'ailleurs que "Youssef Amrani, a qualifié, vendredi, de "ligne rouge" la création de tout mécanisme international de contrô le des droits humains dans les provinces du sud du Royaume, quelle qu'en soit la nature, la forme ou la mission, écartant toute possibilité de négociation à ce propos".
Publié le samedi 20 avril 2013 17:58
Le ministre délégué des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que la surveillance du respect des droits de l'Homme par un mécanisme de l'ONU était une récompense politique en faveur d'une "organisation terroriste".
Lors d'une réunion tenue le vendredi 19 avril au sein du Parlement, à l'occasion des récents développements de la question du Sahara, Youssef Amrani a affirmé que "le projet de l'administration américaine d'étendre les pouvoirs de la MINURSO dans les provinces du Sud est une approche grave et constitue une récompense politique à une organisation terroriste". Par ailleurs, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a souligné que le dernier rapport présenté par Ban Ki-moon sur le Sahara comporte "un parti pris évident pour certaines thèses promues par les adversaires."
Le Front Polisario est régulièrement qualifié d'organisation terroriste par les médias marocains mais la communauté internationale ne partage pas ce point de vue. Les mêmes médias et certains «experts» en sécurité comme Claude Moniquet alertent également sur les liens supposés entre le Polisario et Al Qaida au Maghreb (AQMI) ou d'autres groupuscules islamistes. Les autorités marocaines elles-mêmes ont toutefois démenti ce lien selon les propos de Christopher Ross tenus devant le Conseil de Sécurité de l'ONU en novembre dernier :
«Au Maroc, les médias continuent à parler d'un lien entre le Polisario et ces groupes, mais les officiels à Rabat et à Nouakchott ont été clairs en affirmant qu'aucun lien de ce type n'existe».
Cette déclaration de Youssef Amrani est donc à remettre dans le contexte actuel de vives tensions à propos du renouvellement du mandat de la Minurso. L'agence officielle MAP informe d'ailleurs que "Youssef Amrani, a qualifié, vendredi, de "ligne rouge" la création de tout mécanisme international de contrô le des droits humains dans les provinces du sud du Royaume, quelle qu'en soit la nature, la forme ou la mission, écartant toute possibilité de négociation à ce propos".
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