Alger : Plusieurs médias arabes, dont des algériens, ont rapporté les déclarations de la ministre de la Culture en Algérie, Khalida Toumi, à propos de l'Islam, la prière, le pèlerinage... Toutefois, la ministre algérienne n'a vu en ces attaques qu'une campagne la ciblant, orchestrée par le Maroc.
«C’est une campagne de dénigrement qu’ont lancées des Egyptiens à mon égard avec l’aval du royaume du Maroc», a-t-elle déclaré en marge d’une séance du Conseil de la nation.
Khalida Toumi a ajouté que certaines parties veulent par cette campagne « diffamatoire » lancée à son encontre en tant que ministre, porter atteinte à l’une des responsables de l’Etat algérien; rapporte Echorouk.
Concernant son livre "Une Algérienne debout" qui a suscité une vague de réactions tant en Algérie qu’ailleurs, selon la même source, la ministre a précisé qu’il s’agissait d’une interview qu’elle avait accordée à une journaliste française, Elisabeth Schemla en 1995; avançant des arguments justifiant avoir réellement défini la «prière» comme étant une humiliation à la dignité de l’être humain, dont le musulman prosterne et met la tête au sol mais c’était, a-t-elle précisé, dans le cadre de lutte contre le terrorisme et l’intégrisme.
Pour ce qui est de la prière, la ministre avoue: "Je priais à ma propre manière", racontant qu'elle s'était fait remarquer par son père que sa manière de prier n'était pas correcte et qu'elle lui avait répondu que « l’inclinaison et la prosternation sont de la bid’a (innovation) empruntée par des nomades des pays du Golfe ».
Khalida Toumi préfère oublier toutes les attaques arabes et garder en mémoire les révélations médiatiques marocaines qui n'ont fait que rapporter ses propos.
Il faut rappeler, en effet, que le prédicateur égyptien, Khaled Abdallah Younès a qualifié Khalida de «mal élevée» en priant Dieu qu’elle meure en « mécréante et qu’Il lui réserve une place en Enfer ».
De même en Algérie, Abdelfatah Hamaddache a appelé tous les Algériens à réclamer la destitution de «celle qui incite à la débauche».
Lemag
Leila Assam
«C’est une campagne de dénigrement qu’ont lancées des Egyptiens à mon égard avec l’aval du royaume du Maroc», a-t-elle déclaré en marge d’une séance du Conseil de la nation.
Khalida Toumi a ajouté que certaines parties veulent par cette campagne « diffamatoire » lancée à son encontre en tant que ministre, porter atteinte à l’une des responsables de l’Etat algérien; rapporte Echorouk.
Concernant son livre "Une Algérienne debout" qui a suscité une vague de réactions tant en Algérie qu’ailleurs, selon la même source, la ministre a précisé qu’il s’agissait d’une interview qu’elle avait accordée à une journaliste française, Elisabeth Schemla en 1995; avançant des arguments justifiant avoir réellement défini la «prière» comme étant une humiliation à la dignité de l’être humain, dont le musulman prosterne et met la tête au sol mais c’était, a-t-elle précisé, dans le cadre de lutte contre le terrorisme et l’intégrisme.
Pour ce qui est de la prière, la ministre avoue: "Je priais à ma propre manière", racontant qu'elle s'était fait remarquer par son père que sa manière de prier n'était pas correcte et qu'elle lui avait répondu que « l’inclinaison et la prosternation sont de la bid’a (innovation) empruntée par des nomades des pays du Golfe ».
Khalida Toumi préfère oublier toutes les attaques arabes et garder en mémoire les révélations médiatiques marocaines qui n'ont fait que rapporter ses propos.
Il faut rappeler, en effet, que le prédicateur égyptien, Khaled Abdallah Younès a qualifié Khalida de «mal élevée» en priant Dieu qu’elle meure en « mécréante et qu’Il lui réserve une place en Enfer ».
De même en Algérie, Abdelfatah Hamaddache a appelé tous les Algériens à réclamer la destitution de «celle qui incite à la débauche».
Lemag
Leila Assam
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