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Banque mondiale - FMI : «remplacez les subventions énergétiques par une protection sociale !»

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  • Banque mondiale - FMI : «remplacez les subventions énergétiques par une protection sociale !»

    (Agence Ecofin) - Les réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale ont pris fin hier à Washington. Des ministres des finances, des banquiers centraux, des universitaires, des représentants du secteur privé et de la société civile se sont réunis pour évaluer les récents développements économiques mondiaux Le temps fort de ce rassemblement international a été les réunions du Comité du développement, forum conjoint de la Banque mondiale et du FMI, du Groupe consultatif africain et du Comité monétaire et financier international du FMI.
    Combattre les inégalités pour réduire l’extrême pauvreté
    Le Comité du développement a approuvé samedi 20 avril l’objectif du Groupe de la Banque mondiale visant à mettre un terme à l’extrême pauvreté en l’espace d’une génération. Il fait sienne la vision du groupe de la Banque mondiale consistant à promouvoir une prospérité partagée tout en soulignant qu’il faudra atteindre ces objectifs sans porter atteinte à l’environnement, ni aggraver la dette économique ou exclure les populations les plus vulnérables. Les 25 membres du Comité du développement ont déclaré dans un communiqué que l’objectif consistant à ramener à 3 %, d’ici 2030, le pourcentage de personnes subsistant avec moins de 1,25 dollar par jour nécessitera une forte croissance dans les pays en développement. Cette croissance, de surcroît, devra se traduire par une diminution de la pauvreté dans des proportions jamais atteintes dans de nombreux pays à faible revenu. Il faudra aussi surmonter des difficultés institutionnelles et des problèmes de gouvernance et investir dans les infrastructures et la productivité agricole.
    Le communiqué du Comité du développement souligne aussi qu’il ne sera pas possible d’atteindre l’objectif d’une prospérité partagée — nécessitant une accélération de l’augmentation des revenus des 40 % les plus pauvres de la population de chaque pays — sans combattre les inégalités.
    Recommandations du groupe consultatif africain et du FMI
    Ali Mahmoud Mohamed Abdelrasoul, président du groupe des gouverneurs africains, et Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), ont préconisé les conseils suivants lors d’une conférence de presse commune :
    « La plupart des pays d'Afrique subsaharienne continuent d'enregistrer une solide croissance, mais l’activité dans les pays à revenu intermédiaire du continent reste timide, due en partie à leurs liens commerciaux plus étroits avec l'Europe et, pour certains pays d'Afrique du Nord, à la complexité des transitions politiques… Tout en menant à bien le rééquilibrage budgétaire, il importera d’assurer un financement suffisant pour l’infrastructure et les besoins sociaux. Le travail nécessaire pour parvenir à concilier ces deux objectifs pourrait être facilité par des efforts renouvelés de mobilisation des recettes et une meilleure hiérarchisation des dépenses publiques, y compris en réduisant les subventions énergétiques coûteuses et en les remplaçant par des dispositifs de protection sociale mieux ciblés. Le tout complété, dans la mesure des disponibilités, par des financements concessionnels et des dons. »
    «Nous avons également convenu qu’il était crucial d’accélérer la création d'emplois sur le continent. Dans la plupart des pays, les initiatives visant à investir dans l'éducation, à réduire les discordances entre les compétences offertes par les travailleurs et les profils recherchés par les entreprises privés, à améliorer l'accès au financement et à amender la réglementation des affaires et à favoriser la concurrence, contribueront substantiellement à promouvoir la croissance de l'emploi. En outre, de nombreux pays, notamment les pays à faible revenu, ont tout à gagner à investir dans l'infrastructure et à accroître la productivité agricole. »

  • #2
    en réduisant les subventions énergétiques coûteuses et en les remplaçant par des dispositifs de protection sociale mieux ciblés.
    Donc en Algérie, on devra vendre le litre de gazoil à 1,30€/litre, c'est à dire, 130 DA/litre !?
    c-à-d 8500 DA par plein ?!

    Il va falloir marcher à dos de chameau pour faire plaisir à Christine LAGARDE (FMI) ! S'il vous plait !

    Comme on dit chez nous "Kheddar wa y'ich BeW'rak Elleftsse"
    Traduction : 'Vendeur de légume, et il ne vit qu'avec les feuilles de navets !'

    L'Algérie est productrice de pétrole, elle le vent à son peuple au prix qui permettra à son économie de fonctionner convenablement. Voilà.

    Et le pain aussi il faut le vendre à 90 DA la baguette (0.90€) ???
    Le jour où le SMIG Algérien équivaudrait à 1200 baguettes de pain (120.000DA), on en reparlera.

    D'ici là ....
    Dernière modification par absent, 22 avril 2013, 09h43.

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    • #3
      Le prix de 1.30€ comprend les taxes appliquées en France (TICPE + TVA ) . En Algérie, le système des taxes est différent. Au prix international et sans taxes, le prix du diesel serait autour de : 70-75 DA...


      http://www.developpement-durable.gou...its,11221.html
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        ott a dit:
        Le prix de 1.30€ comprend les taxes appliquées en France (TICPE + TVA ) . En Algérie, le système des taxes est différent. Au prix international et sans taxes, le prix du diesel serait autour de : 70-75 DA...
        Sallam ott !

        Commo esta ?

        70-75 DA / lite sans taxe.

        Et avec taxes, çà sera combien ? 90 DA le litre ?

        Même avec çà, c'est irréaliste pour un pays producteur d'augmenter les prix à 90 DA/litre de gazoil.

        En raisonnant pouvoir d'achat de :
        - avec un SMIG à 1200€, et un litre de Gazoil à 1,30€, un européen peut acheter 900 litres de gazoil par mois.
        - avec le smig à 15000 DA, et un gazoil à 14 DA/l, un algérien peut actuellement acheter 1000 litre de gazoil /mois

        Maintenant si le gazoil redevient à 90 DA/l, un algérien ne peut acheter que 166 litre de gazoil/mois ??!! Alors que l'on est sensé être dans un pays producteur de pétrole !

        Non ! çà ne tient pas la route !

        Ils veulent niveler les prix des produits de large consommation des pays africains par le haut, pour que les européens puissent vendre et exporter tous leurs produits invendables et relativement chers, aux pays africains !

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        • #5
          De toutes les manières il y a une règle très simple avec ces serpents que sont le FMI et la BM... QUand ils disent une chose, il faut faire exactement le contraire et se surarmer pour ne pas se faire attaquer!
          Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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          • #6
            Bién gracias, e tu?

            Il serait bien plus efficace que la subvention actuelle puisse cibler les personnes concrenées, que de généraliser à tous. Ce n'est pas un problème facile, mais considérer qu'il n'y pas de problème, quand on connait l'ampleur du gaspillage, et du trafic aux frontières, il est important d'agir.

            Il peut y avoir différents moyens de cibler correctement les personnes, par des primes carburants, prime energie, prime suvention, calulée comme un impot positif à l'image de la prime à l'emploi en France... Ca permettra de favoriser le travail licite, d'augmenter les rentrées sociales, et de contrebalancer d'une manière progressive l'effet augmentation des prix de l'essence.

            Faudrait étudier les mesures d'une manière globales, afin qu'elles ne soient pas considérées comme des salaires subventionnés déguisées, favorisant ainsi les bas salaires, mais il est important de s'attaquer à ce sujet...
            Dernière modification par ott, 22 avril 2013, 10h30.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              C'est assez délicat comme sujet , moi je suis partisan de la non subvention du gazoil et des investissements et subvention massive dans les transport publique.

              L'usage de la voiture reste à mes yeux un luxe au quel l'état ne doit pas intervenir mais ça aussi un impact sur l'économie ce qui risque dans un premier temps de faire ralentir l'activité du pays si une telle mesure est prise.
              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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              • #8
                @ott

                muy bien !

                J'avais parlé sur un autre fil sur la nécessité de mieux cibler certaines subventions pour encourager la production locale, et décourager l'importation tout azimut.

                Mais dans un pays où on arrive même pas à instituer le paiement par chèque obligatoire, comment veux-tu augmenter le prix du litre de gazoil pour des millions d'automobilistes algériens ?

                Comment peut-tu instituer des subventions ciblées dans une économie largement dominée par l'informel?!

                Le seul effet qu'on aura, c'est crise sociale grave, et augmentation tout azimut des prix à la consommation !

                Le seul moyen d'affronter ce problème d'informel
                , c'est de commencer d'abord à encourager les algériens à passer vers la légalité pour avoir des subventions, et les dissuader à passer par l'informel.

                Par exemple :
                - Tu n'auras droit à la protection sociale et à la retraite pour toi et ta famille que si tu déclares ton activité. Seule une participation très très symbolique sera exigée. Ce qui permettra à pas mal d’artisans de passer le cap.
                - Tu ne peux avoir les papiers d'acquisition d'une maison ou d'une voiture sans un paiement par chèque.
                - Les paiements de loyer devront se faire par chèque.
                - Les producteurs (Agriculteurs, producteurs de lait, ..) peuvent avoir droit à certaines subventions qu'à la vente de leur production, qui, elle, devra se faire par facture et par chèque.
                - ...etc

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                • #9
                  Je ne comprends même pas comment vos osez discuter de mettre le prix du gasoil à 90 dinars? Le tout sous les injonctions des banques de destabilisation mondiales!
                  Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                  • #10
                    @ott

                    muy bien !

                    J'avais parlé sur un autre fil sur la nécessité de mieux cibler certaines subventions pour encourager la production locale, et décourager l'importation tout azimut.

                    Mais dans un pays où on arrive même pas à instituer le paiement par chèque obligatoire, comment veux-tu augmenter le prix du litre de gazoil pour des millions d'automobilistes algériens ?

                    Comment peut-tu instituer des subventions ciblées dans une économie largement dominée par l'informel?!

                    Le seul effet qu'on aura, c'est crise sociale grave, et augmentation tout azimut des prix à la consommation !

                    Le seul moyen d'affronter ce problème d'informel, c'est de commencer d'abord à encourager les algériens à passer vers la légalité pour avoir des subventions, et les dissuader à passer par l'informel.

                    Par exemple :
                    - Tu n'auras droit à la protection sociale et à la retraite pour toi et ta famille que si tu déclares ton activité. Seule une participation très très symbolique sera exigée. Ce qui permettra à pas mal d’artisans de passer le cap.
                    - Tu ne peux avoir les papiers d'acquisition d'une maison ou d'une voiture sans un paiement par chèque.
                    - Les paiements de loyer devront se faire par chèque.
                    - Les producteurs (Agriculteurs, producteurs de lait, ..) peuvent avoir droit à certaines subventions qu'à la vente de leur production, qui, elle, devra se faire par facture et par chèque.
                    - ...etc
                    Le principe d'un impot positif, c'est à dire que les populations les plus défavorisées recoivent de la part des impots de l'argent, des subventions, peut être une solution. Elle a été mise en pratique par Jospin/Fabius en France avec succés. Ca peut permettre de mieux cibler le filet social, et pousser les algériens à déclarer leurs revenus... ensuite, ce gentre de mesure, comme l'utilisation du chéque qui a généré des émeutes, ne peut se faire que progressivement, en mettant en place els mécanismes de transferts sociaux vers les personnes ciblées avant... la baisse des subventions pourrait ainsi s'opérer progressivement, à un rythme politiquement et socialement acceptable...

                    Ce pays a toujours été géré dans l'urgence, on laisse les problèmes pourrir et là, la décision s'impose par elle même... On ne peut appliquer ce genre de stratégie ad vitam eternel...
                    Dernière modification par ott, 22 avril 2013, 11h17.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Je ne comprends même pas comment vos osez discuter de mettre le prix du gasoil à 90 dinars? Le tout sous les injonctions des banques de destabilisation mondiales!
                      La subvention de l'energie est un manque à gagner à l'exportation, qui dans la situation actuelle, bénéficie aussi aux trabendistes, qui le vendent aux frontières au prix international. On ne peut considérer cette situation comme pérenne et normale. Il ne s'agit pas de supprimer le filet social que certains évaluent à 13% du PIB, 25% des dépenses budgetaires, mais de commencer à le cibler, et de le rationaliser.

                      C'est parce qu'un problème aussi important se pose sur l'ensemble des pays de la région, et qu'il a été mis en exergue par le FMI, que par définition, ce n'est pas un problème, mais une mesure esclavagiste du capitalisme mondial. Rationaliser les dépenses sociales est non seulement une exigence, tant la gabgie, et l'inneficacité de ces subventions sont criantes, car elles ne partent pas dans les poches qu'il faut...

                      Qui bénéficie ré'llement de la santé publique gratuite, qui bénéficie réellement des subventions de l'état au gaz, à l'electricité, au logement... Ce n'est pas toujours les plus nécessiteux... mais les pistonés, les industriels, les aparitichts à différents niveaux...

                      Il est par exemple paradoxal d'avoir une médecine gratuite, qui est inaccecible aux pauvres, qui eux n'ont pas les réseaux nécesssaires. Chez nous, les pauvres se soignent au privé, les riches à l'hôpital publique!!! C'est un exemple unique au monde, à ma connaissance, et significatif du système Algérie...
                      Dernière modification par ott, 22 avril 2013, 13h47.
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        C'est une tres bonne recommandation, L'Algérie va devoir un jour la mettre en application.
                        Subventionner les riches, c'est voler les pauvres.
                        Les riches consomment fichtrement plus que les pauvres, ils profitent donc bien plus des subventions.
                        Les fonds servant à ces subventions pourraient financer de tres bons programmes de protection sociale.
                        Subventionner, c'est favoriser le gaspillage

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                        • #13
                          Rationaliser les dépenses sociales est non seulement une exigence, tant la gabgie, et l'inneficacité de ces subventions sont criantes, car elles ne partent pas dans les poches qu'il faut...

                          Il est par exemple paradoxal d'avoir une médecine gratuite, qui est inaccecible aux pauvres, qui eux n'ont pas les réseaux nécesssaires. Chez nous, les pauvres se soignent au privé, les riches à l'hôpital publique!!! C'est un exemple unique au monde, à ma connaissance, et significatif du système Algérie...
                          Pensez-vous qu'en changeant de politique on changera de mentalité? Il est tout aussi facile de faire profiter de la politique sociale "ciblée" à des faux pauvres... Seulement là les vrais pauvres n'auront plus ni produits subventionnés, ni aides sociales...

                          Il faut "shooter" ce système, de manière sage, reffléchie, mais il faut le "shooter"! Tout le reste en découlera.
                          Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                          • #14
                            Pensez-vous qu'en changeant de politique on changera de mentalité? Il est tout aussi facile de faire profiter de la politique sociale "ciblée" à des faux pauvres... Seulement là les vrais pauvres n'auront plus ni produits subventionnés, ni aides sociales..
                            C'est le problème.
                            l'Algérie a une administration trop lourde, trop incapable.
                            et c'est pour cela qu'elle ne peut appliquer pour le moment la recommandation de remplacer les subvention par de l'aide ciblée.
                            Il faut au plus vite rattraper le terrain dans les TIC et informatiser correctement les administrations.

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                            • #15
                              Pensez-vous qu'en changeant de politique on changera de mentalité? Il est tout aussi facile de faire profiter de la politique sociale "ciblée" à des faux pauvres... Seulement là les vrais pauvres n'auront plus ni produits subventionnés, ni aides sociales...

                              Il faut "shooter" ce système, de manière sage, reffléchie, mais il faut le "shooter"! Tout le reste en découlera
                              L'anarchie n'a jamais été génératrice de richesse, sauf pour quelques opportunistes, qui pourront engranger des dividendes, dans les phases d'anarchie...

                              Il est admis, que croissance économique rime avec stabilité politique. De par ce simple principe économique, puisqu'on parle économie je l'entends, si des changements économiques sont nécessaires, ils se doivent d'être graduels et cohérents, obéissant à une véritable stratégie publique.

                              On peut se rejoindre donc à dire, que le système de gouvernance de ce pays, ne permet pas de dégager une stratégie publique cohérente, et ne permet pas de réformes graduelles, mais courageuses...
                              Othmane BENZAGHOU

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