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Le FMI critique les dépenses des pays pauvres

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  • Le FMI critique les dépenses des pays pauvres

    Bonjour, vers un nouvel endettement des pays pauvre ?
    ------------------------------------------------------------------

    Estimant que les aides qu’ils reçoivent ne sont pas orientées vers la croissance

    Certains pays à faible revenu, s’ils continuent de contracter de nouveaux emprunts pour financer des dépenses non propices à la croissance, risquent de le payer très cher. En effet, les gains de l’allégement de la dette, fruit d’une lutte acharnée, pourraient tout simplement disparaître, a prévenu le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), M. Rodrigo de Rato, lors d’un passage au Center for Global Développement (CGD) à Washington.

    M. Rato a indiqué que l’institution financière qu’il représente s’emploie à «éviter une autre crise de la dette», avant de présenter la stratégie du FMI en faveur des pays à faible revenu et de réitérer l’engagement de son institution à aider ces pays et à soutenir les efforts déployés par la communauté internationale pour réduire la pauvreté.

    Il a, en outre, souligné «la nécessité d’accroître et de bien utiliser l’aide», comme il a évoqué l’importance de «protéger la voix et la représentation des pays pauvres». Selon M. Rato, le FMI a largement contribué à réduire la dette des pays pauvres en annulant rapidement, dans le cadre de l’initiative d’allégement de la dette multilatérale, ses créances sur 19 pays.

    Certains signes portent à croire que des bailleurs de fonds privés et officiels accourent pour proposer de nouveaux prêts à ces mêmes pays. M. Rato a, par ailleurs, indiqué que pour réduire le risque de surendettement, le FMI et la Banque mondiale ont conçu un cadre prospectif de viabilité de la dette pour étayer les décisions de financement des pays à faible revenu.

    «Nous pouvons aussi alerter les créanciers officiels quand la dette ou le service de la dette risque de poser des problèmes», a-t-il ajouté. S’agissant d’autres sources de financement, il a estimé que la communauté internationale doit également accorder des dons suffisants et des prêts hautement concessionnels, avant d’ajouter que les donateurs, eux, doivent prendre leurs engagements assez tôt pour permettre aux pays de bien planifier.

    Le FMI peut aider à accroître l’efficacité de l’aide «en assurant la solidité des cadres macroéconomiques et la mise en place de systèmes de dépenses adéquats pour que le surcroît d’aide atteigne les objectifs visés», a-t-il expliqué.

    Côté budgétaire, «le FMI veillera également au fait que les pays aient toute la latitude voulue pour développer les programmes sociaux, surtout en matière de santé et d’éducation». Contrairement aux allégations de certaines ONG, le FMI ne recommande pas la compression des dépenses dans ces domaines, même en période d’austérité budgétaire, a-t-il déclaré.

    Bien des programmes appuyés par le FMI fixent, d’ailleurs, des planchers pour les dépenses antipauvreté. Pour ce qui est du commerce, le directeur général du Fonds a profondément déploré l’échec du cycle de Doha, tout en espérant que les négociateurs tâcheront de préserver les acquis.

    Pour sa part, le vice-président de l’institution, M. Kamel Dervis, regrette que le FMI semble moins préoccupé par l’appréciation du taux de change réel, résultant parfois de l’afflux des capitaux dans les pays à revenu intermédiaire (politique de «douce insouciance»), que par celle qui peut résulter des apports d’aide dans les pays à faible revenu.

    Il note, en outre, que les organismes multilatéraux n’ont guère réussi, par le passé, à prévenir l’endettement excessif des pays pauvres. Ce qui pousse certains à se demander si l’avenir sera différent et si le surendettement cèdera désormais le pas à la dépendance envers l’aide.

    Pour en revenir aux programme sociaux des pays pauvres, M. Rato a indiqué que le FMI veillera à ce que ces derniers aient toute la latitude voulue pour développer ces programmes, notamment en matière de santé et d’éducation.

    T. G.
    20 aout 2006 Le Jeune Indépendant
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Bonjour, vers un nouvel endettement des pays pauvre ?
    Comme toujours, quand il est question de pauvres tout le monde s'en fout!!!!!!!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      @hbenamara

      Bah quoi ! Il faut croire que dans ce cas précis les gens sont kons en plus d'être pauvres ! Franchement, être pauvre comme ca et trouver quand même le moyen de gaspiller de l'argent qui ne leur appartient même pas en plus !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Ils ne sont pas si betes que cela ces pays. Le FMI leur efface la dette le Lundi, et ces pays vont emprunter de nouveau chez quelqu'un d'autre le Mardi. Normal que le FMI se fache.

        De toutes les façons ce n'etait pas d'un effacement de la dette dont ces pays pauvres avait besoin. C'est d'un cadre commercial plus juste. Quand on subventionne le prix du coton jusqu'a le faire s'ecraser aux USA, il est difficile de prétendre à partir de Washington (comme Mr Rato) etre sincére en dénoncant les choix financiers de pays comme le Burkina qui produisent enormément de cotton.

        Amicalement,
        66

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        • #5
          Certaisn pays Africains devraient aider ceux qui dépendent des cours du coton ou du café... Si par exemple l'Algérie, le Nigéria, la Lybie décidaient de vendre leur hydrocarbure à un taux préférentiels pour ces pays alors peut étre que leur situation s'arrangerait... En échange ils pourraient nous faire la méme faveur pour les produits qu'ils exportent...

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          • #6
            Si par exemple l'Algérie, le Nigéria, la Lybie décidaient de vendre leur hydrocarbure à un taux préférentiels pour ces pays

            On est preneurs aussi

            C'est quand que tu te presenteras a la presidence Kuchicki ?

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            • #7
              Dans une dizaine d'année lol... Et puis impossible Tizi regarde l'autre topic, les officiels Marocains ne veulent plus des hydrocarbures Algériens donc méme si on vous les refile gratos vous les refuserez

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              • #8
                Salut à tous !
                C'est un sujet qui me "hante" depuis presque un an. Les pauvres deviennent plus pauvres, malgré les richesses des pays et les riches encore plus riches.
                Les plages méditerranéennes rejettent toujours des cadavres et les reconduites aux frontières s'accélèrent.

                Le combat politique a des raisons que la raison économique ne connaît pas, et la révolution ne relève pas d’un calcul des coûts comparés.
                Le militant est tout le contraire de l’homo oeconomicus.

                La Loi dépend de celui qui a le pouvoir, qui peut obliger les autres, par sa puissance politique et économique lesdites lois ne s’appliquent qu’aux autres. Nous pouvons citer tous ces accords, ces ententes, ces arnaques et que sais-je encore pour dénoncer ce modèle hégémonique.
                L’année dernière Cuba avait une commande de phosphate en provenance du Maroc : sur injonction des étasunistes le bateau a fait demi-tour ?
                Le roquefort, pour ceux qui se souviennent, ainsi que les fromages crus vers les USA !

                - Rendement : 1,7 T/ha pour le maïs au Mexique -- 7 T aux USA et Canada !
                L’Aléna interdit de subventionner le denrées agricoles…. Quelle fumisterie !
                En 1993, le Mexique était autosuffisant en maïs blanc, aujourd’hui le Mexique importe du maïs jaune – transgénique américain, là le peuple
                Mexicain est lié à perpète ;
                - Double6 a cité le coton : même supercherie. Le coton indien ou malien est plus cher que le coton américain. – drôle de calculs -
                J’ai déjà cité la Colombie : 1,5% des habitants possèdent 54 % des terres cultivables. Comme le Mexique a perdu son autosuffisance alimentaire
                et importe aujourd’hui les 2/3 de ses produits agricoles ;On ne délègue pas le sale boulot aux autres. Le partage du risque ? ce sont les leaders à l’assumer en premier.
                Les pays pauvres et endettés ne doivent rien payer du tout. Ces mêmes pays ont été pillés et des accords pensés, rédigés et appliqués pour pouvoir continuer à les piller légalement.
                J’ai dit à peu près la même chose lors d’un débat sur ce thème ( sur la pauvreté en Afrique) pour me rétorquer que c’est leurs fautes et leurs
                dirigeants voleurs. Et bien voyons ! Quand on a la mémoire courte.
                - il suffit de se plonger dans l’histoire de la colonisation et l’indépendance de ces pays pour comprendre la situation. – affaire Lumamba !
                Une indépendance donnée, c’est quand même louche !
                Obtenir son indépendance c’est bien ; l’obtenir par les armes c’est mieux. Mais la grande bataille c’est l’après, c’est pouvoir en jouir et la préserver.
                Pour ne pas tergiverser et allonger le débat : que les occidentaux s’en aillent avec leurs idées, leurs multinationales et laisser la africains se dépatouiller comme ils l’entendent. Il faut y aller si la population vous invite et si vous êtes disposés à les aider selon leurs critères.
                L'intelligence est chez l'humain et Dieu n'a privilégié personne sinon ce n'est plus le Dieu des Humains.

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                • #9
                  Comme toujours, quand il est question de pauvres tout le monde s'en fout!!!!!!!!!

                  Reponse:
                  Normal mec. De toutes les facons y a que les pauvres qui sont pauvres dans les pays pauvres.

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                  • #10
                    Bien vu Elios . En France aussi il y a des pauvres; mais il vaut mieux être pauvre en Europe qu'en Afrique.

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                    • #11
                      Toutefois, a-t-il averti, il faut que les pays pauvres demeurent solvables et ne permettent pas à leurs cadres corrompus de piller ses ressources. Le président Mobutu avait 5 milliards de dollars dans ses comptes en Suisse, l’équivalent exact de la dette de son pays à la même époque ! Il est trop facile de prendre la position d’éternelle victime et d’oublier la trahision de l’élite politique.
                      La réalité saute aux yeux, dans chaques pays africains, il y a des clans, et chaques clans se sert un maximum lorsqu'il a le pouvoir, la fibre patriotique ou ethnique et trop forte pour que l'intérêt général soit appliqué pour tout le monde. C'est pour ça qu'il y a des pays pauvres.
                      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                      • #12
                        Salut Zek!
                        La pauvreté en soi n'est ni une tare ni une maladie. Le cas Mobutu, j'ai parlé de l'affaire Lumamba, car ce même Mubutu, qui était ami dans la résistance de Lumamba, et, avec l'aide de la CIA et les belges est devenu ce qu'il a été.
                        Il n'est pas bon de défendre la veuve et l'orphelin dans un pays non préparé à l'indépendance et à forsiori riche.

                        Lumamba, premier ministre du congo fut fusillé comme un vulgaire voleur de poules, coupé en morceaux et brulé avec la bénédiction des traîtres.
                        Ce procédé hélas, a été réédité dans d'autres pays.

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                        • #13
                          Le combat politique a des raisons que la raison économique ne connaît pas, et la révolution ne relève pas d’un calcul des coûts comparés. Le militant est tout le contraire de l’homo oeconomicus.
                          Quelqu'un peut etre tout à fait réaliste et avoir un raisonement economique tout en luttant contre les inégalités. La pauvreté n'a pas attendu les Européens ou le capitalisme pour exister vous savez. Vouloir séparer à tout prix la raison politique de la raison economique est une idée qui contient la graine de sa propre destruction, tout comme le communisme à ce titre. Ce genre d'approche me rapelle les communistes qui face à un plan economique pratique rétorquaient: "Bon, ca marchera en pratique, mais la question est: est ce que ca marchera en théorie?".

                          Amicalement,
                          66.

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                          • #14
                            Quelqu'un peut etre tout à fait réaliste et avoir un raisonement economique tout en luttant contre les inégalités.... Mar'hbabih .
                            Ton analyse est juste.
                            Il faut distinguer entre les apparences qui sont aléatoires, les souhaits qui ne restent que des buts à atteindre. La réalité est cachée à notre esprit- ne dit-on que la connaissance vraie est difte de la connaissance superficielle ?-
                            Depuis une vingtaine d'années je m'investis dans l'associatif, sans calculs sans rien attendre, à mes frais. Mes parents idem pour l'Algérie, ils n'ont jamais rien demandé. Voilà ce que je veux exprimer par cette citation.
                            Guevarra, que l'on soit pour ou contre, disait:
                            "Je n'aime pas ces pauvres, ceux pour qui je vais combattre... Si je les préfère, c'est uniquement pcqu'ils sont les vaincus, les oprimés."
                            Le socialisme, le communisme ou le libéralisme ce ne sont que des "théories", des "philosophies". L'important c'est ce que l'on fait de ces théories.
                            Un ami communiste me parlait de la lutte des classes, le matérialime etc...
                            Ma réponse a été instantanée: c'est le côté négatif du communisme, mal compris, mal interprété. Il vaut mieux relire Engels et Marx !
                            Lénine a-t-il respecté la fameuse deuxième phase où la violence disparaîtra complètement, ainsi que la soumission d'un homme à un autre.
                            Qqu'un de très haut placè en algérie disait:" il ne faut pas te poser la question si tu sais ou pas nager; plonge et puis tu verras". Gonflé, quand même.

                            Salutations.

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                            • #15
                              Les pays pauvres ne savent pas comment gérer leurs richesses. Sont tous des gaspilleurs.
                              Leurs premier but c’est de renforcer leurs régimes dictateurs.
                              "Les grands hommes proposent à leurs peuples un destin, quant aux autres ils proposent que des dessins".

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