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L’Algérie et les zones de libre-échange : La réglementation défavorise les exportateurs

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  • L’Algérie et les zones de libre-échange : La réglementation défavorise les exportateurs

    La problématique de l’adhésion à des zones de libre-échange et de l’OMC a toujours posé un problème pour les décideurs économiques. L’industrie algérienne est faible. L’agriculture peine à satisfaire la demande intérieure. Les derniers chiffres du commerce extérieur démontrent que nous exportons notre pétrole pour importer de la nourriture.

    Alors que le discours est volontariste, les négociations pour l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce trainent en longueur. Pourtant, l’accord d’association avec l’Union européenne est considéré comme une adhésion à l’OMC par la majorité des économistes et des spécialistes.
    En réalité, l’économie algérienne n’est pas encore prête à se confronter à la concurrence mondiale. Les réticences à signer un accord de zone de libre-échange avec la Turquie sont là pour démontrer la faiblesse du tissu industriel et agricole.

    L’objectif d’une telle adhésion est de permettre aux investisseurs, particulièrement étrangers, d’avoir un marché d’une plus grande ampleur que le marché domestique. Le fait que l’Algérie soit partie prenante de deux zones de libre-échange n’a pas fortement influé sur la décision des investisseurs ni sur celle des pays non membres de ces zones mais qui compliquent chaque jour un peu plus son accession à l’OMC.

    Si l’Algérie continue à avoir une balance du commerce extérieure positive, cela est dû à la grande dépendance aux hydrocarbures et non pas aux exportateurs qui souffrent pour lancer des missions exploratoires.
    Les adhésions aux différentes zones de libre-échange peuvent être une opportunité pour les producteurs algériens. Cette opportunité dépend largement des moyens et surtout des règlements mis en place au travers du Code des douanes et de la législation des changes.

    L’ouverture de bureaux à l’étranger pour les entreprises nationales, privées ou publiques, relève de la performance d’athlètes de marathon.Les négociations en cours pour accéder à l’OMC finiront bien par s’achever un jour

    Ce jour-là, la législation offrira énormément d’avantages aux importateurs car le marché sera totalement ouvert pour toutes les marchandises et de quelque pays que ce soit.

    Il est peut être temps de revoir le dispositif en faveur de l’investissement et les règlements des transferts de changes pour permettre aux investisseurs algériens de prendre des parts de marchés à l’international.

    La Tribune
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