Ali Benflis s’est déjà lancé dans la course à la présidence de la République de 2014. C’est du moins ce que l’on peut croire à travers Facebook. Aussi précoce qu’elle puisse le paraître, la présidentielle de 2014 s’invite en cette veille même des élections législatives.
Les prémices d’une véritable campagne électorale pour la magistrature suprême du pays semblent déjà pointer le bout du nez. A quelques semaines de la tenue des 7es législatives, le mouvement de soutien à l’ancien SG du FLN et ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, fait son apparition sur la toile. Des milliers d’internautes squattent le réseau social Facebook, allant jusqu’à ouvrir une page spéciale. «Oui pour la candidature de Ali Benflis à l’élection présidentielle de 2014» en est l’intitulé. Une affiche de campagne est même illustrée montrant le candidat «virtuel» posant pour ses «admirateurs».
Ce groupe d’internautes, formé de quelque 6 000 facebookers, affiche ses tendances au profit de l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2004. L’on peut voir l’image du «candidat des surfeurs» accompagné d’un slogan «Ali Benflis, notre candidat à la présidentielle de 2014». Cela ne prouve nullement «l’investissement» ni l’engagement personnel de l’ex-SG du vieux parti unique. L’action paraît provenir dudit comité qui a pris pour devise «Oui, pour la candidature de Ali Benflis pour 2014». Ce groupe créé il y a près d’un mois, appelé à s’élargir au vu de son «entrepreneuriat», compte déjà 5840 intervenants. Mais, rien n’étonne en ces temps d’incertitude et de errements. A presque deux exercices de la fin du mandat présidentiel prévu pour 2014, la course semble avoir déjà été lancée. Les spéculations vont bon train tout comme la quête chez beaucoup de citoyens pour le futur locataire du palais d’El Mouradia. En l’absence d’un dauphin, l’on avance des noms ici et là et qui, vite fait, sont «rayés» de la liste faute de l’«âge avancé» dudit candidat ou pour son défaut de «pedigree» ou encore son manque d’«appartenance». Les critères de choix mis en place par la vox populi tournent généralement autour de l’appartenance à la famille révolutionnaire, au système mais surtout à la région ! L’on énumère certaines figures telles que Mokdad Sifi, Mouloud Hamrouche, Benbitour, ou, bien sûr Benflis. Qui est le mieux placé et le mieux apte à assurer ces fonctions ? Le candidat Ouyahia ne semble pas trop gagner les faveurs des uns et des autres. Si ce n’est pas son «impopularité» légendaire qui est mise en avant, c’est son côté trop «homme-étatique» pour ne pas citer, hélas, la question des origines. Le régionalisme compte beaucoup et est considéré comme l’une des «conditions» sine qua non pour pouvoir aspirer à la présidence de la république. Mais, l’on finit toujours par dégommer untel ou un autre pour telle ou telle autre raison et se retrouver au bout du compte avec «zéro» candidat potentiel. Beaucoup sont convaincus que «le système a déjà pensé à tout !» Bien qu’il soit encore trop tôt pour miser sur la présidentielle et les futures prétentions, la question des élections législatives n’est pas encore tranchée. Le renouvellement de l’Assemblée populaire nationale et sa future composante seront susceptibles de permettre une vision sur l’horizon présidentiel de 2014. Le jeu de coulisses et d’alliances fera sortir quelques bribes sur les intentions réelles des potentiels candidats à la magistrature suprême du pays. D’ici à demain, il fera jour !
Par Azzedine Belferag
source le jour d algerie
Les prémices d’une véritable campagne électorale pour la magistrature suprême du pays semblent déjà pointer le bout du nez. A quelques semaines de la tenue des 7es législatives, le mouvement de soutien à l’ancien SG du FLN et ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, fait son apparition sur la toile. Des milliers d’internautes squattent le réseau social Facebook, allant jusqu’à ouvrir une page spéciale. «Oui pour la candidature de Ali Benflis à l’élection présidentielle de 2014» en est l’intitulé. Une affiche de campagne est même illustrée montrant le candidat «virtuel» posant pour ses «admirateurs».
Ce groupe d’internautes, formé de quelque 6 000 facebookers, affiche ses tendances au profit de l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2004. L’on peut voir l’image du «candidat des surfeurs» accompagné d’un slogan «Ali Benflis, notre candidat à la présidentielle de 2014». Cela ne prouve nullement «l’investissement» ni l’engagement personnel de l’ex-SG du vieux parti unique. L’action paraît provenir dudit comité qui a pris pour devise «Oui, pour la candidature de Ali Benflis pour 2014». Ce groupe créé il y a près d’un mois, appelé à s’élargir au vu de son «entrepreneuriat», compte déjà 5840 intervenants. Mais, rien n’étonne en ces temps d’incertitude et de errements. A presque deux exercices de la fin du mandat présidentiel prévu pour 2014, la course semble avoir déjà été lancée. Les spéculations vont bon train tout comme la quête chez beaucoup de citoyens pour le futur locataire du palais d’El Mouradia. En l’absence d’un dauphin, l’on avance des noms ici et là et qui, vite fait, sont «rayés» de la liste faute de l’«âge avancé» dudit candidat ou pour son défaut de «pedigree» ou encore son manque d’«appartenance». Les critères de choix mis en place par la vox populi tournent généralement autour de l’appartenance à la famille révolutionnaire, au système mais surtout à la région ! L’on énumère certaines figures telles que Mokdad Sifi, Mouloud Hamrouche, Benbitour, ou, bien sûr Benflis. Qui est le mieux placé et le mieux apte à assurer ces fonctions ? Le candidat Ouyahia ne semble pas trop gagner les faveurs des uns et des autres. Si ce n’est pas son «impopularité» légendaire qui est mise en avant, c’est son côté trop «homme-étatique» pour ne pas citer, hélas, la question des origines. Le régionalisme compte beaucoup et est considéré comme l’une des «conditions» sine qua non pour pouvoir aspirer à la présidence de la république. Mais, l’on finit toujours par dégommer untel ou un autre pour telle ou telle autre raison et se retrouver au bout du compte avec «zéro» candidat potentiel. Beaucoup sont convaincus que «le système a déjà pensé à tout !» Bien qu’il soit encore trop tôt pour miser sur la présidentielle et les futures prétentions, la question des élections législatives n’est pas encore tranchée. Le renouvellement de l’Assemblée populaire nationale et sa future composante seront susceptibles de permettre une vision sur l’horizon présidentiel de 2014. Le jeu de coulisses et d’alliances fera sortir quelques bribes sur les intentions réelles des potentiels candidats à la magistrature suprême du pays. D’ici à demain, il fera jour !
Par Azzedine Belferag
source le jour d algerie
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