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Chakib Khelil voulait torpiller Naftal

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  • Chakib Khelil voulait torpiller Naftal

    Les relais de l’autoroute est-ouest devaient revenir aux Qataris

    Chakib Khelil voulait torpiller Naftal


    El Watan le 23.04.13 | 10h00 Réagissez

    Dans des correspondances datant de 2008 et 2009, l’ancien ministre de l’Energie aurait promis un soutien actif quant à la reprise par le groupe qatari Woqod des activités dévolues à Naftal. Les mêmes documents évoquent l’appui des hautes autorités du pays au projet ainsi que des négociations avec des intermédiaires en Italie et en Suisse.


    L’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, voulait torpiller Naftal, la filiale de Sonatrach spécialisée dans la distribution des produits pétroliers à travers l’introduction en Algérie du groupe qatari Qatar Fuel Woqod, dont le propriétaire n’est que Abdullah Ben Hamad Al Attiyah, second vice-Premier ministre et ministre de l’Energie qatari. N’était l’éclatement des scandales à Sonatrach et le départ précipité de Chakib Khelil en mai 2010, ce projet aurait été déjà mis en place au grand dam de Naftal appelée à disparaître. En effet, le groupe qatari qui assure la même activité était intéressé, depuis 2008, par le marché algérien et affichait un intérêt particulier pour implanter un mégaprojet de stations-service dans les certaines régions du pays.
    C’est du moins ce qui ressort de plusieurs documents liés à cette affaire et dont El Watan a pu se procurer des copies. En effet, dans une correspondance rédigée en anglais datée du 20 septembre 2008, adressée à Mohamed Khalifa Turki Al Sobai, le vice-président et directeur managérial de Qatar Fuel Woqod et signée par Chakib Khelil, ce dernier avait écrit : «(…) Nous avons accepté vos requêtes et ferons notre mieux pour vous satisfaire. Nos intérêts mutuels ne peuvent que consolider ce projet et l’accroitre considérablement. La nouvelle stratégie adoptée dans le domaine de l’énergie permet d’atteindre vos objectifs dans l’obtention du mégaprojet de stations-service localisé dans des régions stratégiques de l’Algérie.
    Nous vous informons que nous avons pris en considération vos recommandations et suivi vos directives. Sonatrach se chargera du projet dès que possible.» En apparence, tout est normal dans un cadre d’investissement en partenariat entre deux entreprises qui activent dans le même domaine. Cependant, le contenu de la deuxième partie de cette correspondance donne des contours à ce mégaprojet assorti d’avantages inouïs. Ainsi, selon les explications de Chakib Khelil, «la gestion de ces stations- service sera assurée dans un premier temps par Sonatrach durant moins de deux ans. Après cette période, nous ferons en sorte que les infrastructures réalisées soient transférées pour le bénéfice de votre groupe par le biais d’un avis d’appel d’offres international selon les termes et les conditions que nous avons déjà décidés. Etant convaincu de la réussite de cet important projet, nous resterons toujours prêts à vous assister dans des projets que vous désirez mettre en œuvre».
    La manière avec laquelle ce projet devait se réaliser est pour le moins suspecte ; sinon comment expliquer la garantie du transfert des infrastructures des stations-service au profit de Woqod à travers un avis d’appel d’offres international sachant que plusieurs soumissionnaires spécialisés prendront part à cet appel, si ce n’est par les termes et les conditions que le ministre a déjà décidés ?
    Dans une autre lettre datée du 18 novembre 2008 et adressée au même destinataire, Chakib Khelil appelle le représentant de Woqod à avancer des garanties liées à ses méga-stations. «Suite à la dernière conversation que nous avons tenue avec l’émissaire délégué par vous-même pour discuter à propos du suivi de cet important projet, nous sommes dans l’obligation de vous rappeler qu’il est nécessaire d’avancer des garanties pour le respect des conditions du transfert au profit de Qatar fuel Woqod.
    Notre ami commun (Abdelaziz Bouteflika) est le seul médiateur et se portera garant.» A partir de là, l’ex-ministre de l’Energie évoque outre le président Abdelaziz Bouteflika, des personnes non identifiées dans cette correspondance qui soutiendraient cet important «investissement». C’est à Rome que les négociations se sont poursuivies en 2009 pour la concrétisation du projet avec toujours le même émissaire du groupe Qatari Woqod. Chakib Khelil a voulu rassurer Mohamed Khalifa Turki Al Sobai, en l’informant dans une lettre datée du 11 mai 2009 : «Nous vous informons que nous sommes très heureux de rencontrer votre émissaire à Rome (Italie) et comprenons l’empêchement qui a entravé votre participation à cette réunion. Toutefois, nous vous rassurons qu’il n’y a plus d’obstacle pour la réussite de notre projet tant que les conditions sont maintenues. Nous espérons être en mesure d’observer les délais convenus et vous êtes au courant que nous réalisons ce mégaprojet dans un environnement économique privilégié.»
    Mieux encore, poursuit Chakib Khelil, en annonçant à son interlocuteur : «Nous vous garantissons que le projet démarrera sous l’égide de notre président de la République Abdelaziz Bouteflika et qu’une attention particulière est réservée à ce projet. La politique économique de notre ami le président Abdelaziz Bouteflika est consistante et nous donne des garanties pour la réussite de l’implémentation de notre projet. C’est ce que nous avons déjà déclaré à votre émissaire et ce que notre ami mutuel vous a fait remarquer. Nous serons bientôt en mission à Genève (Suisse) et pourrons vous rencontrer si vous êtes disponible.» Qu’advient-il actuellement de ce projet ? Est-il toujours dans l’agenda de l’actuel ministre de l’Energie ou a-t-il été classé ?
    Tant d’interrogations qui demeurent sans réponse au moment où le pays est marqué par des scandales de corruption.

    Mohamed Fawzi Gaïdi
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Cette sortie médiatique d'un journal comme El Watan, toujours "bien informé", montre une partialité des autorités dans le choix des opérateurs économiques étrangers souhaitant travailler en Algérie. Elle montre aussi, que malgré le battage médiatique lancé ici et là, rien d'autre n'a pu permettre d'accuser l'ex ministre, que certains qualifient d'agents des américains, que d'autres qualifient de la source de la corruption dans ce pays, et qui fut l'ami d'enface du président Bouteflika.

    La question qui reste posée : est ce que l'Algérie peut choisir ses partenaires économiques, dans quel cadre, et dans quel objectifs. Est pour des raisons stratégiques, diplomatiques, personnelles, où liée à des malversations financières. La loi de 51/49 a instauré des barrières à l'entrée du marché national, qui exige une association avec un partenaire national. De quelle manière les pouvoirs publiques peuvent choisir leurs partenaires étrangers, et dans quel objectif?
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      «la gestion de ces stations- service sera assurée dans un premier temps par Sonatrach durant moins de deux ans. Après cette période, nous ferons en sorte que les infrastructures réalisées soient transférées pour le bénéfice de votre groupe par le biais d’un avis d’appel d’offres international selon les termes et les conditions que nous avons déjà décidés.
      Sonatrach paye et le Qatar encaisse, elle est bien généreuse l’Algérie de Bouteflika.

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      • #4
        méa culpa c'est passer à un maximum de 450 euros en janvier 2013; mais c'est le maximum, comme le souligne la confédération syndicale allemande :
        e DGB souligne néanmoins que le salaire moyen atteint rarement le plafond de 400 euros par mois, porté à 450 euros au 1er janvier, mais s'élève en moyenne à 260 euros.
        Autre critique des syndicats, prise au sérieux par le gouvernement, les « minijobs » risquent de faire des retraités pauvres, leurs futures allocations étant calculées sur la base d'un bas salaire. « Celui qui est pauvre en travaillant sera aussi pauvre en vieillissant », juge Michael Sommer.
        SI Merkel perds les élection, il y aura un salaire minimum de fixé par le futur gouvernement, et ceci est tres attendu par une large part de la population allemande
        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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        • #5
          Chakib Khelil voulait torpiller Naftal
          Toujours pas de mandat international pour cet esroc!
          Mr NOUBAT

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          • #6
            Affaires de Corruption

            Saïd Bouteflika est-il impliqué ?


            El Watan le 24.04.13 | 10h00



            Durant des années, Alstom et General Electric, entre autres groupes étrangers, ont été favorisés par les plus hautes autorités du pays. Si Chakib Khelil n’a pas été inquiété jusqu’ici, c’est parce qu’il risquerait de révéler l’implication du frère et conseiller du Président dans ces affaires, estiment nos sources.


            Jamais l’Algérie n’a été aussi menacée dans son existence que ces dernières années, en raison de sa rente pétrolière. La mauvaise gouvernance, la corruption et les intérêts politico-politiciens ont fini par la livrer à l’ancienne puissance coloniale et aux Etats-Unis qui, aujourd’hui, ont pratiquement le monopole sur deux secteurs stratégiques et les plus sensibles : le transport et l’énergie.
            En effet, le groupe français Alstom s’est vu attribuer le plus gros des infrastructures de transport public, comme le métro d’Alger qu’il a équipé et qu’il dirige pour une durée de dix ans, et dont la gestion a été confiée à la société française RATP, celle-là même qui assure la gestion de l’aéroport d’Alger. Alstom a bénéficié également des marchés de tramways, téléphériques et trains rapides, mettant ainsi tout le secteur des transports publics entre les mains d’un seul groupe, à savoir Alstom, qui, faut-il le rappeler, se débattait au milieu des années 2000 dans une crise financière assez grave qui a suscité des mesures de mise en chômage de centaines de ses employés en Europe.
            Selon des spécialistes, les marchés qu’il a obtenus en Algérie constituaient une «véritable bouffée d’oxygène» pour sa trésorerie. Comment a-t-il pu avoir la mainmise sur autant de projets dans le secteur des transports, alors que sa santé financière était au plus bas ? Très simple. Son représentant à Alger n’était autre qu’un cadre (algérien) du service commercial de l’ambassade de France, qui avait un excellent carnet d’adresses, vu qu’il intervenait souvent pour faciliter l’octroi des visas à de nombreux responsables et personnalités influentes. Un réseau sur lequel a beaucoup compté Alstom, en lui offrant le poste de directeur général de son bureau d’Alger.
            Quelques années plus tard, ce responsable est rappelé en France, où il a bénéficié d’une promotion qu’il ne tardera pas à laisser tomber pour revenir à Alger, après avoir accepté l’offre de General Electric (GE), pour diriger son bureau en Algérie. C’est surtout son carnet d’adresses et son réseau de connaissances qui intéressaient le groupe américain pour réaliser des affaires. Celles-ci vont s’avérer très rentables, puisque il va rafler 90% des marchés de turbines en Algérie. Pourtant, les experts sont formels. Les prix qu’il pratique sont excessivement élevés. Ils affirment qu’une centrale de 1000 MW ne dépasse pas un milliard de dollars.
            Ce qui a été confirmé récemment par le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi. Or, le groupe a obtenu la centrale électrique de Koudiet Draouech (El Tarf), d’une capacité de 1200 MW, pour un montant de 2,3 milliards de dollars. Curieusement, son offre n’était pas loin de celle d’Alstom, 2,2 milliards de dollars, qui a d’ailleurs obtenu la réalisation de la centrale de Terga (Aïn Témouchent). Y a-t-il eu entente tacite entre les deux groupes, sachant qu’ils ne voulaient pas faire baisser leurs offres, comme l’a souhaité Sonelgaz ? On n’en sait rien. Ce qui est certain, c’est que les deux centrales d’une capacité de 1000 MW chacune ont coûté à l’Etat 5,5 milliards de dollars.
            Durant la même période, faut-il le préciser, le canadien SNC-Lavalin réalise la même centrale à Tipasa pour 826 millions de dollars et au mois d’octobre 2012, le sud-coréen Daewoo s’est vu attribuer la réalisation d’une centrale similaire, à Cap-Djinet, pour un montant de 910 millions de dollars. Mieux. En mars dernier, General Electric (GE) a obtenu le marché de fourniture de six nouvelles centrales électriques de 8400 MW entrant dans le cadre du plan d’urgence de renforcement des capacités énergétiques durant la période 2015-2017, pour un montant de 2,5 milliards de dollars.
            Le groupe assure uniquement la fourniture des centrales tout en s’engageant à réaliser une usine de turbines, «dont la réalisation ne dépasse pas le montant de 80 millions de dollars», expliquent nos interlocuteurs. Pour ces derniers, GE «a décroché le gros lot et devient de fait le principal fournisseur de centrales électriques en Algérie». Etant donné qu’il n’est qu’un équipementier, le projet ne peut être lancé.
            Il faudra attendre que Sonelgaz sélectionne les entreprises chargées d’intégrer les équipements et de construire les centrales. «Or, les constructeurs connus qui ont pour habitude de soumissionner pour de tels travaux n’ont pas été intéressés. Il ne reste sur le marché que les Turques, les Chinois et les Sud-Coréens pour être l’interface d’un mégaprojet assez complexe.
            La crainte de tout le monde, c’est que ce marché soit donné à des sociétés incompétentes en la matière. Pourquoi avoir octroyé un aussi important marché à un groupe qui ne peut ni construire les infrastructures ni en assurer l’étude, sachant que cette partie du marché est très importante pour le projet ? A-t-on bien réfléchi à l’intérêt de l’Algérie en mettant toutes les centrales électriques entre les mains d’un seul fournisseur ?», s’interrogent des spécialistes avec lesquels nous nous sommes entretenus. Ils se demandent si «le fait d’avoir partagé le marché en deux étapes ne répond-il pas à la nécessité de masquer un énième éventuel surcoût». Pour nos sources, il ne faut plus s’interroger sur les raisons qui ont fait que l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, n’a pas été inquiété par la justice, en dépit des graves révélations qui le compromettent.
            A-t-on peur d’arriver au frère du Président, Saïd Bouteflika ? «Ces affaires sont trop importantes pour ne concerner que la personne du ministre. Lorsque Alstom et General Electric ont soumissionné pour obtenir les marchés des centrales électriques de Terga et de Koudiet Draouech, ils ont fait des offres trop importantes. Mais il y avait une volonté avérée de les retenir. On leur a demandé de revoir à la baisse leurs offres, mais ils ont refusé. Malgré cela, ils ont obtenu chacune une centrale. Alstom a obtenu la construction de la centrale de Terga, pour un montant de 2,2 milliards de dollars, dans un délai de réalisation de 45 mois, et General Electric, la réalisation de la centrale de Koudiet Draouech, pour une enveloppe de 2,3 milliards de dollars, dans un délai de 48,5 mois. Mieux, comme ces deux groupes ne sont pas des constructeurs, ils ont fait appel à des sous-traitants. Si General Electric a sous-traité avec l’espagnol Iberdrola, Alstom s’est tourné vers Orascom Construction.
            Le choix de cette entreprise égyptienne n’est pas fortuit. A l’époque, elle a été bien appuyée par les plus hauts dirigeants du pays, notamment par le président de la République et son frère conseiller», révèlent nos sources. Pour celles-ci, si Chakib Khelil n’a pas été inquiété en dépit des graves accusations portées contre lui, c’est tout simplement parce qu’il n’est pas l’unique ordonnateur de ces marchés. «Les autres sont tapis à plus haut niveau de l’Etat. Ils ont mis le pays entre les mains des Américains et des Français, uniquement pour acheter leur bénédiction. Ramener l’ex-ministre à s’expliquer, c’est prendre le risque de le voir tout déballer sur le cercle présidentiel, d’autant que certains n’hésitent pas à faire la campagne pour le quatrième mandat, alors que des informations faisaient état de la création, par le frère du Président, d’un parti politique en prévision de la prochaine échéance présidentielle. En réalité, Chakib Khelil n’est que l’arbre qu’il faudra protéger pour qu’il puisse continuer à cacher la forêt, ou plutôt le clan présidentiel», concluent nos interlocuteurs.


            Salima Tlemçani
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              On nous annonçait des révélations fracassantes, des preuves irrefutables, sur notamment la centrale de Tipasa, et ce journal se rabat sur des hypothèses, qui résumons disent, pusiqu'on n'a pas encore trouvé de preuves, c'est qu'il est protégé. C'est un peu léger comme démarche, pour ne pas dire assez douteux...

              Quant aux analyses de marché, des offres, elles sont tellement approximatives, cette journaliste, n'étant pas specialiste de ces sujets, mais de bien d'autres sujets, que je ne relèverais même pas les manquement déontologiques, et les imprécisions techniques.

              J'aimerais bien qu'on nous livre des preuves, des noms, et des ramifications, nous somme beaucoup en Algérie et ailleurs à attendre ces élements... au risuqe de paraitre comme trop souvent avec certains responsables et commentateurs comme des rigolos...
              Othmane BENZAGHOU

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