Trois diplomates occidentaux cités par Reuters confirment que les Etats-Unis ont abandonné leur projet d'extension du mandat de la Minurso. Un officiel marocain a affirmé de son côté que la dernière version du texte parle "d'encourager les droits de l'homme" sans référence à la Minurso.
La proposition américaine d'étendre le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme au Sahara et à Tindouf est finalement abandonnée, selon trois diplomates occidentaux cités ce mardi par l'agence Reuters. La mission américaine à l'ONU n'a pas encore commenté l'information.
Cet abandon du projet de résolution US fait suite à l'opposition virulente de la diplomatie marocaine, soutenue par la France (et l'Espagne) au sein du «Groupe des Amis du Sahara occidental», qui «prépare» chaque année, par consensus, le texte à présenter devant le Conseil de Sécurité de l'ONU. Le mandat actuel de la Minurso prend fin au 30 avril prochain et doit être renouvelé pour une année lors d'un vote du Conseil de Sécurité. "Les Marocains seront satisfaits", a affirmé l'un des diplomates.
«Il y aura une résolution très vite pour un nouveau mandat de la Minurso [...] Nous sommes proches d'une solution qui satisfera tout le monde», a expliqué de son côté le porte-parole du Quay d'Orsay, Philippe Lalliot, cité par Reuters.
Les modifications apportées au projet de résolution, notamment le langage et les moyens adoptés dans le nouveau texte pour traiter la question des droits de l'homme, ne sont pas encore connues mais un officiel marocain a affirmé à Reuters que la dernière version du texte parle "d'encourager les droits de l'homme" sans référence à la Minurso.
Un changement qui rend furieux le Polisario. Son représentant à Paris, Omar Mansour, a ainsi déclaré en faisant allusion à une possible (mais improbable) reprise des armes que "ce compromis est une grosse erreur qui montre aux Sahraouis que leur pacifisme ne mène nulle part".
C'est une occasion manquée et une déception de voir les Etats-Unis reculer devant les Marocains, qui ont réagi avec excès, a déclaré de son côté à l'AFP le directeur pour l'ONU de Human Rights Watch, Philippe Bolopion. Le compromis de cette année ne pourra tenir que si le Maroc autorise des visites régulières d'experts des droits de l'homme de l'ONU au Sahara occidental et que l'Algérie fasse de même dans les camps contrôlés par le Polisario autour de Tindouf.
La résolution finale doit être votée jeudi 25 avril au Conseil de Sécurité à New York.
Lakome.com
La proposition américaine d'étendre le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme au Sahara et à Tindouf est finalement abandonnée, selon trois diplomates occidentaux cités ce mardi par l'agence Reuters. La mission américaine à l'ONU n'a pas encore commenté l'information.
Cet abandon du projet de résolution US fait suite à l'opposition virulente de la diplomatie marocaine, soutenue par la France (et l'Espagne) au sein du «Groupe des Amis du Sahara occidental», qui «prépare» chaque année, par consensus, le texte à présenter devant le Conseil de Sécurité de l'ONU. Le mandat actuel de la Minurso prend fin au 30 avril prochain et doit être renouvelé pour une année lors d'un vote du Conseil de Sécurité. "Les Marocains seront satisfaits", a affirmé l'un des diplomates.
«Il y aura une résolution très vite pour un nouveau mandat de la Minurso [...] Nous sommes proches d'une solution qui satisfera tout le monde», a expliqué de son côté le porte-parole du Quay d'Orsay, Philippe Lalliot, cité par Reuters.
Les modifications apportées au projet de résolution, notamment le langage et les moyens adoptés dans le nouveau texte pour traiter la question des droits de l'homme, ne sont pas encore connues mais un officiel marocain a affirmé à Reuters que la dernière version du texte parle "d'encourager les droits de l'homme" sans référence à la Minurso.
Un changement qui rend furieux le Polisario. Son représentant à Paris, Omar Mansour, a ainsi déclaré en faisant allusion à une possible (mais improbable) reprise des armes que "ce compromis est une grosse erreur qui montre aux Sahraouis que leur pacifisme ne mène nulle part".
C'est une occasion manquée et une déception de voir les Etats-Unis reculer devant les Marocains, qui ont réagi avec excès, a déclaré de son côté à l'AFP le directeur pour l'ONU de Human Rights Watch, Philippe Bolopion. Le compromis de cette année ne pourra tenir que si le Maroc autorise des visites régulières d'experts des droits de l'homme de l'ONU au Sahara occidental et que l'Algérie fasse de même dans les camps contrôlés par le Polisario autour de Tindouf.
La résolution finale doit être votée jeudi 25 avril au Conseil de Sécurité à New York.
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