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Le troisième puits d'exploration n'a pas permis de trouver des hydrocarbures.
Nouvelle déception pour les compagnies pétrolières qui cherchent du pétrole au large de la Guyane. Le consortium regroupant Shell (45 %), Tullow Oil (27,5 %) et Total (25 %) a annoncé hier que le troisième puits d'exploration foré dans la zone, le Priodontes (ou GM-ES-3), n'avait pas permis de trouver des hydrocarbures. « Le puits a été rebouché et abandonné », a indiqué Tullow dans un communiqué.
C'est le second échec du consortium, après l'annonce en décembre que le second puits n'avait « pas rencontré d'hydrocarbures commercialement exploitables ». Ce nouveau revers était attendu, depuis que les partenaires avaient annoncé, la semaine dernière, qu'ils allaient creuser plus profondément, jusqu'à 6.318 mètres, n'ayant rien trouvé à la profondeur initialement prévue.
La campagne d'exploration n'en va pas moins se poursuivre comme prévu. La découverte en septembre 2011, par Tullow Oil, d'une importante poche de pétrole à 6.000 mètres de profondeur, avait suscité à la fois les craintes des ONG et de grands espoirs de retombées économiques, au sein du département français d'outre-mer. Shell avait alors estimé le gisement à 300 millions de barils de brut.
Exploration d'une zone voisine
« Il y a toujours de l'espoir, et on croit toujours au potentiel de la Guyane », a déclaré hier à l'AFP un porte-parole de la compagnie anglo-néerlandaise. Deux puits d'exploration sont encore prévus cette année dans le cadre de la campagne actuelle, dont le coût global atteindra environ 500 millions de dollars. Dès les prochains jours, le navire de forage se déplacera sur une zone voisine, « qui permettra d'évaluer une couche sédimentaire distincte des puits précédents », a indiqué le porte-parole de Shell. Le forage du nouveau puits, baptisé Cebus, démarrera d'ici à deux semaines, a précisé Tullow, jugeant les perspectives « excellentes ». Les partenaires pourront en outre déposer de nouvelles demandes de forage, leur permis ayant été renouvelé jusqu'en juin 2016.
A. F., Les Echos
Écrit par Anne FEITZ
Nouvelle déception pour les compagnies pétrolières qui cherchent du pétrole au large de la Guyane. Le consortium regroupant Shell (45 %), Tullow Oil (27,5 %) et Total (25 %) a annoncé hier que le troisième puits d'exploration foré dans la zone, le Priodontes (ou GM-ES-3), n'avait pas permis de trouver des hydrocarbures. « Le puits a été rebouché et abandonné », a indiqué Tullow dans un communiqué.
C'est le second échec du consortium, après l'annonce en décembre que le second puits n'avait « pas rencontré d'hydrocarbures commercialement exploitables ». Ce nouveau revers était attendu, depuis que les partenaires avaient annoncé, la semaine dernière, qu'ils allaient creuser plus profondément, jusqu'à 6.318 mètres, n'ayant rien trouvé à la profondeur initialement prévue.
La campagne d'exploration n'en va pas moins se poursuivre comme prévu. La découverte en septembre 2011, par Tullow Oil, d'une importante poche de pétrole à 6.000 mètres de profondeur, avait suscité à la fois les craintes des ONG et de grands espoirs de retombées économiques, au sein du département français d'outre-mer. Shell avait alors estimé le gisement à 300 millions de barils de brut.
Exploration d'une zone voisine
« Il y a toujours de l'espoir, et on croit toujours au potentiel de la Guyane », a déclaré hier à l'AFP un porte-parole de la compagnie anglo-néerlandaise. Deux puits d'exploration sont encore prévus cette année dans le cadre de la campagne actuelle, dont le coût global atteindra environ 500 millions de dollars. Dès les prochains jours, le navire de forage se déplacera sur une zone voisine, « qui permettra d'évaluer une couche sédimentaire distincte des puits précédents », a indiqué le porte-parole de Shell. Le forage du nouveau puits, baptisé Cebus, démarrera d'ici à deux semaines, a précisé Tullow, jugeant les perspectives « excellentes ». Les partenaires pourront en outre déposer de nouvelles demandes de forage, leur permis ayant été renouvelé jusqu'en juin 2016.
A. F., Les Echos
Écrit par Anne FEITZ