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Béjaïa : les autorités se réveillent pour Sellal

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  • Béjaïa : les autorités se réveillent pour Sellal

    Par la grâce d’une visite, Béjaïa, qui n’a...

    Les autorités locales semblent n’avoir d’yeux que pour les officiels. Le premier ministre parti, on replongera dans la léthargie.


    Le premier ministre Abdelmalek Sellal est annoncé à Béjaïa pour cette fin du mois d’avril pour une visite de travail qui a fait retrousser les manches de pratiquement toute l’administration locale. Béjaïa ville est devenue un grand chantier ouvert pour se préparer à cette visite officielle qui, il est vrai, est la première à ce niveau de représentation de l’Etat depuis l’existence de tous les gouvernements sous Bouteflika.

    Les trous qui déformaient depuis de longs mois, voire de longues années certaines rues de la ville ont été comblés. L’espace réservé pour les jets d’eau à deux pas du siège de la wilaya a toute l’attention des autorités pour reprendre vie sous peu et tout fleuri. On creuse par-ci et vite fait, on goudronne par-là. Plus question de laisser traîner sur le passage le moindre tas de débris. En moins de deux jours, de grands panneaux de signalisation électroniques surplombant la route dont celle venant du campus d’Aboudaou, viennent d’être installés et mis aussitôt en fonction.

    Par la grâce d’une visite, la wilaya de Béjaïa, qui n’a jamais possédé un panneau du genre, en compte désormais. Mieux, des dos d’âne ont été rasés. Des terre-pleins abandonnés depuis une éternité ont repris de la verdure. De l’herbe a été tendue. Sur la route de la zone industrielle, des arbustes sont plantés, alignés comme pour souhaiter une bienvenue. On a ordonné que les endroits longtemps laissés à l’obscurité soient éclairés. Et du jour au lendemain, la lumière fut.

    La disponibilité généreuse, extraordinaire et étonnante des responsables locaux, comme réveillés à coup d’une eau froide, a fait même déraciner des poteaux électriques relativement neufs pour les remplacer, en deux temps trois mouvements, par des plus beaux, des plus hauts, des plus accueillants. A coup de renfort des jeunes ouvriers du pré emploi de l’ADS et de Blanche Algérie, on a fait disparaître d’un coup, très promptement les tas de terre et autre matière compacte qui s’est accumulée longtemps le long de certains tronçons de rues. Et des drapeaux, des étendards sont élevés pour donner des couleurs aux lieux nettoyés et témoigner de l’application, de toute l’assiduité de nos gouvernants.

    La ville est désormais propre pour Abdelmalek Sellal. Il est loisible au commun des bougiotes, à la lumière de ce constat, de deviner le parcours de la visite du premier ministre. Parce qu’à Sidi Ahmed, il n’y a pas encore de trottoirs, à Tala Ouariane, la cité est encore dans le noir, à Iheddaden on aura toujours besoin de bitume, et dans d’autres quartiers encore les jets d’eau sont un luxe.

    Pour les habitants de Béjaïa, il n’est pas nécessaire d’expliquer que cette attitude bienveillante toute bénéfique pour la cité n’est pas coutumière à la ville. Ce qui autorise à croire qu’en pareil cas, les autorités locales semblent n’avoir d’yeux que pour les officiels, parce que
    une fois Sellal parti, on relachera les manches.


    Kamel Medjdoub
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Grand retard dans le projet de pénétrante autoroutière Désillusion et ras-le-bol à Béjaïa

    Les épisodes du projet de la pénétrante devant relier Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest s’étirent à n’en plus finir. Les autorités se complaisent dans les annonces pompeuses.


    Quant à la population, elle bout d’impatience et a fini par ranger au placard le peu de crédit qu’elle accordait aux autorités. La dernière promesse non tenue est celle relative au lancement des travaux pour la fin du mois de mars dernier. Une énième annonce vient d’être faite concernant le «tout prochain» premier coup de pioche.

    Le lancement est vraisemblablement réservé au Premier ministre qui doit effectuer une visite samedi prochain dans la wilaya.
    Mais les citoyens ont été tellement échaudés par la succession de rendez-vous manqués qu’ils attendent des faits concrets pour croire que la région sera enfin être reliée à l’autoroute Est-Ouest et sortir de la saturation intenable de son principal axe routier, la RN26.
    Ahcène, 54 ans, est un routier qui réside à Akbou. La trémie de cette ville ne lui profite pas. Il a longtemps exercé comme chauffeur au volant de son camion pour livrer des marchandises. Aujourd’hui, il est «dégoûté de la route», elle lui fait horreur. «Non, horreur est trop noble, mal au cœur», pour reprendre Sthendal. Et la route, c’est bien sûr cette fameuse RN26 qui épuise les plus coriaces des routiers. «Je suis stressé, rien ne va. Cela fait deux mois que je n’ai pas travaillé, je ne peux plus prendre la route, pourtant c’est mon gagne-pain», s’exprime, le cœur plein, Ahcène. Quand il lui arrive de s’engager sur les RN12 ou 26 en provenance du port de Béjaïa, «c’est toujours un souci, un grand problème».

    «Commerçants, routiers ou autres, tout le monde est stressé. Comment ne pas l’être quand on est obligé de passer des heures sur la route pour quelques kilomètres de trajet !», explose Karim, un commerçant de 43 ans, tenant une boutique au bord de la RN26. La pénétrante ? Voilà ce qu’il en pense : «Une bonne chose, mais elle prendra beaucoup de temps pour être réalisée avec les éternelles lenteurs que l’on connaît.» «Les gens sont impatients, ils ne peuvent plus supporter plus d’une année. Le doublement la RN 26 est une priorité», propose Karim.

    «Mais pourquoi ce projet de pénétrante ne démarre-t-il pas ?», se demande le commun des habitants de la wilaya, dont ceux qui ont leur petite idée sur tous ces retards qui plombent le développement local. «Il n’est pas besoin d’être saint-cyrien pour comprendre que de tout temps, nous n’avons jamais attiré l’estime des gens d’en haut», considère Linda, une jeune fille d’El Kseur, étudiante à l’université Abderrahmane Mira, qui, sans être routière, a sa part du calvaire des encombrements.


    «Rien pour la Kabylie»


    Dans bien des esprits, le sentiment d’un traitement punitif est une certitude inébranlable. Et ce n’est pas chez Mohand Saïd, cadre à la retraite, qu’elle va vaciller : «A bien réfléchir, ce traitement est ancien, très ancien. La Kabylie est une région qui dérange. Sa différence, sa rébellion ne sont pas du goût des centres de décision. Il leur faut donc la contenir, l’émietter, la briser et empêcher son progrès. Rien pour elle et tout pour les autres.» Pour lui, «seuls l’union et le sursaut de ses forces vives pourraient sauver la région. Ils en ont l’extrême obligation.»

    Sur le Net, où la critique fait rage, on a aussi le cœur plein. «Qui se moque de qui ? La décision a été prise d’engager les premiers travaux avant la fin mars 2013. A ce jour, aucune trace de ce projet sur le terrain. Le mois de mars est achevé ! Et on dira pourquoi le citoyen ne croit plus à rien ? Parce que des responsables mentent et publiquement !», commente un ex-député, administrateur d’une page virtuelle intitulée «Où en est la pénétrante de la wilaya de Béjaïa ?».

    «Nos élus devraient se réveiller et appuyer la région au lieu de se soumettre et d’organiser leurs luttes intestines, interclaniques et partisanes. Il y va de l’avenir très proche de la région, qui mérite autre chose que cet abandon», charge un autre internaute.
    Jamais le ras-le-bol autour d’un projet n’a autant été poussé à l’extrême que dans le sillage de cette pénétrante, qui se fait exagérément désirer jusqu’à déclasser bien des soucis de développement local. «Toute l’attention de la classe intellectuelle de la région est captée par ce projet qui est une belle diversion, un détournement des énergies locales», estime, sur le Net, Rachid, cadre dans une administration publique. «Elargir la RN26 à quatre voies serait beaucoup plus rentable pour l’activité commerciale régionale», suggère Rachid.
    Aucun projet de doublement de la RN26, partant d’El Kseur à la jonction avec la RN12, n’est sur les tablettes officielles. Les autorités parlent à peine de la «possibilité» d’élargir les 22 km qui vont jusqu’à Sidi Aïch.


    Des trémies pour rien


    Soummam, Ifri, Cevital… 1000 à 1500 camions circulent dans la wilaya sur des routes étroites et saturées le long desquelles couve une colère. Y compris au cœur du chef-lieu de wilaya.
    Durant la traversée d’Akbou, les automobilistes cauchemardent. Depuis la réalisation de la trémie au quartier Guendouza, les bouchons n’ont fait que se déplacer pour imposer des arrêts de circulation qui durent des heures depuis l’entrée de la ville. Celui subi un jour de janvier dernier a duré… 5 heures. 5 heures de blocage total. «Un calvaire pour les usagers et une vraie honte pour les responsables de la wilaya», dénonce un automobiliste.

    «Béjaïa souffre. Sa population est suppliciée, noyée dans la colère, le dépit et le désespoir. Le sentiment collectif de marasme ambiant est omniprésent. Son économie, qui détermine le bien-être de sa population, étouffe de jour en jour. Les pertes quotidiennes occasionnées aux agents économiques tant publics que privés sont énormes. Quelques entreprises privées ont déjà délocalisé leur usine, d’autres pensent le faire», écrivent des représentants d’associations, de syndicats et des intellectuels dans un «Plaidoyer pour le démarrage immédiat et effectif des travaux de réalisation de la pénétrante». «La population est à bout. Nous voulons savoir ! Nous exigeons des réponses», déclarent-ils.

    Le feuilleton de cette pénétrante autoroutière prend l’allure d’un véritable supplice de Tantale, ce mortel que, dans la mythologie grecque, les dieux ont condamné à demeurer dans les enfers, coupable de les avoir trompés. Son châtiment était de supporter une faim et une soif éternelles bien qu’il eût les pieds dans une rivière et la bouche tout près d’un arbre regorgeant de fruits et auquel il était ligoté.
    A Béjaïa, les projets sont éternels quand ils sont lancés et chimériques quand ils sont annoncés.
    Une frustration malgré les excédents budgétaires débordant des caisses de l’Etat qui tiennent lieu de ces fruits, comme dans les enfers, que les citoyens ne peuvent pas cueillir. La pénétrante, projet inscrit en 2005, attise une soif inextinguible. La population paye les conséquences de bien des retards. Elle gère sa soif. Coupable de quoi ?
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Les indemnisations, combien ça coûte ?

      Les expropriations. Voilà une étape qui risque d’allonger les retards en motivant d’éventuelles oppositions sur les 100 km que parcourra cette route, dont 86 sur le territoire de la wilaya. Une précédente expérience a été vécue avec le barrage de Tichy Haf, un détestable cas qui a dépité les expropriés de Bouhamza et Tamokra.

      8,1 milliards de dinars sont mobilisés pour les futures indemnisations. «Dès que les montants nous seront communiqués, nous ferons aussitôt les virements au profit des propriétaires terriens», explique à El Watan Ourabah, le DTP. En attendant, quatre experts géomètres et des équipes de topographes sont sur le terrain et des registres sont ouverts au niveau des APC concernées, selon le DTP. Mais à combien revient un terrain exproprié ?

      Pour le cas de Tichy Haf, un terrain agricole à Tamokra a été indemnisé à 9,10 DA le mètre carré, en vertu du décret 86/02. Un peu plus pour un terrain à bâtir à Béjaïa-ville, classé tout en haut du tableau : 52 DA/m². Actualisés depuis, les tarifs «ont augmenté», nous répond M. Khaldi, chef du service des expertises et évaluations à la direction des Domaines. Des paramètres président au calcul de ces prix.

      En 2013, un terrain à bâtir dans un quartier résidentiel à Béjaïa-ville est indemnisé entre 65 000 et 80 000 DA le mètre carré. La fourchette descend jusqu’à 12 000-16 000 DA pour ceux classés semi-urbains (Oued Ghir, Tala Hamza…). A Sidi Aïch, c’est entre 15 000 et 25 000 DA le mètre carré. En dehors de la ville, pas plus de 6000 DA. Les terrains agricoles sont indemnisés selon d’autres paramètres qui maintiennent les prix entre
      1,5 et 10 millions de dinars l’hectare.

      Il y a un tarif spécifique pour chaque arbre fruitier et selon sa productivité. Le meilleur prix est celui que l’on offre à un olivier centenaire productif : 30 000 DA, et 12 500 DA pour le figuier. Le plus bas est celui du stère de bois pour les arbres en déclin. K. M.

      Propos :

      - Djelloul Achour, PDG de l’entreprise portuaire de Béjaïa

      «La situation actuelle du transbordement routier des marchandises via le port de Béjaïa est un périple aussi bien pour les transporteurs que pour l’ensemble des opérateurs du port avec de gros inconvénients en matière de délais et de coûts. Cela induit des contraintes logistiques non négligeables, d’autant plus que le port de Béjaïa cherche constamment à renforcer son potentiel pour plus d’efficacité logistique. Cette pénétrante sera d’un grand apport pour le port de Béjaïa, le premier du pays en termes d’activités commerciales. Ce projet donnera un nouveau souffle au port avec plusieurs avantages. L’acheminement des marchandises sera plus rapide, soit un gain de temps qui peut être réduit de 68%. Les poids lourds font un trajet de 8 heures sur Alger, avec la pénétrante il sera de 3 heures. Nous pallierons les goulots d’étranglement que Béjaïa vit avec un réseau routier complètement saturé. Le désengorgement des axes routiers saturés ainsi que les voies de stationnement limitrophes au port augmenteront les capacités d’évacuation de celui-ci. Actuellement, 1300 camions sont évacués chaque jour du port. Avec la pénétrante, nous pourrons passer à 1600 camions. Les durées d’attente des camions à l’intérieur et à l’extérieur du port et d’escale des navires seront réduits, les capacités d’accueil augmentées et les conditions d’approvisionnement des industries limitrophes et/ou installées dans l’hinterland du port améliorées.»



      Mohamed Bessa, directeur de la communication de Général Emballage


      «Notre activité est négativement impactée par l’engorgement de certains axes routiers et notamment la RN26 qui relie notre usine d’Akbou au port de Béjaïa. Nos camions passent souvent la journée entière pour couvrir cette rotation, alors qu’en d’autres circonstances, une heure aurait suffi. Cela constitue un surcoût en carburant, une sous-utilisation des ressources humaines et matérielles et, au final, une circonstance qui obère notre performance globale. Aujourd’hui, le projet de la pénétrante autoroutière s’impose comme une nécessite vitale.»



      - Kamel Sahli, chef de parc chez Transport de marchandises et frigorifiques


      «Jusqu’à 28 camions prennent la route quotidiennement, six jours sur sept et à toute heure. La situation est catastrophique sur les routes de Béjaïa, plus qu’ailleurs. C’est l’encombrement dès 7h. Chargés pour Sétif, il nous arrive de ne sortir de l’axe Akbou-Chorfa
      (25 km, ndlr) qu’au bout de deux heures et demie. Avant, les bouchons c’était juste à Akbou, aujourd’hui, ils atteignent même Tazmalt. Ça se complique de plus en plus et l’entreprise est perdante.»

      K. M.


      Kamel Medjdoub
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Visite du Premier ministre à Béjaïa : Un déplacement et beaucoup d’espoirs

        Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, accompagné d’une forte délégation ministérielle, se rendra aujourd’hui, samedi, dans la wilaya de Béjaïa pour une visite de travail et d’inspection, qui sera marquée par le coup d’envoi de plusieurs projets.

        En effet, mis à part les programmes qui seront lancés à l’occasion de la venue de Premier ministre, il faut dire que cette tournée a été longtemps attendue par les citoyens et les responsables locaux, puisque la dernière visite d’un chef du gouvernement dans la wilaya remonte à 1995, à l’époque de Mokdad Sifi. Depuis, ce sont plutôt les ministres qui se rendent à Béjaïa pour la réception ou le lancement de projets.

        Cette visite du Premier ministre dans la vallée de la Soummam est très attendue par la population, qui espère une occasion de relancer un développement local agonisant, où des manques flagrants sont constatés à tous les niveaux, qui ont souvent provoqué la colère des citoyens des différentes municipalités. En effet, les citoyens que nous avons interrogés attendent beaucoup de cette visite, qui devrait relancer le développement régional, avec notamment le lancement de plusieurs projets.

        La pénétrante, le mégaprojet tant attendu

        Ainsi donc, s’il y a un projet qui tient en haleine toute la population de la région de Béjaïa, notamment les automobilistes et les industriels, c’est certainement celui de la pénétrante qui relie la wilaya à l’autoroute Est-Ouest. En effet, ce projet qui a été pourtant inscrit en 2005, accuse un énorme retard dans son lancement, et ce, en dépit de son importance pour le développement de la wilaya qui connaît des désagréments quotidiens, notamment ces fameux bouchons sur la RN26 reliant Béjaïa à Alger. De ce fait, le Premier ministre aura pour première escale la ville d’Akbou pour le coup d’envoi des travaux de cette pénétrante, confiés, pour rappel, à une société chinoise, qui est déjà sur place, alors qu’une enveloppe financière importante est dégagée pour indemniser les propriétaires des terrains expropriés pour ce grand projet d’utilité publique.
        Les délais de réalisation sont de trois années, une nouvelle qui devrait soulager et les automobilistes et les industriels de la région.

        Inauguration de plusieurs projets importants

        Par ailleurs, en plus du mégaprojet de la pénétrante, qui verra enfin le jour avec le lancement des travaux, d’autres projets importants seront inaugurés par le Premier ministre Abdelmalek Sellal à l’occasion de sa visite de travail et d’inspection aujourd’hui. Il sera accompagné par une forte délégation ministérielle, neuf ministres en tout, qui viendront prospecter leurs secteurs respectifs.

        Il s’agit du projet de la gare maritime, dont a bénéficié le port depuis quelques mois déjà. De ce fait, on apprend que c’est la première gare maritime au niveau national, pour une enveloppe financière dépassant les 400 milliards de dinars. Lors de sa tournée, le M. Sellal fera une escale dans la commune de Oued Amizour pour inspecter les travaux de réalisation d’un pôle universitaire de 12 000 places pédagogiques, en plus de la centrale électrique, dont l’assiette de terrain a été acquise il y a quelques mois déjà. Le Premier ministre se rendra ensuite dans la commune de Oued Ghir, où il lancera les travaux de démarrage d’autres projets importants pour la wilaya, à savoir un centre hospitalo-universitaire et plus de 4000 logements de différents types. Des projets qui sont très attendus par les citoyens et les élus locaux, d’autant plus que la wilaya de Béjaïa accuse un retard énorme dans le développement. Le Premier ministre devrait inaugurer aussi d’autres projets dans la commune de Béjaïa.

        Une visite et des espoirs

        Même si la visite d’un Premier ministre du gouvernement intervient après presque quinze années, il n’en demeure moins que cette sortie de M. Sellal est porteuse de beaucoup d’espoir et surtout de réconciliation pour la région, après les événements que la Kabylie a vécus entre 2001 et 2003. C’est ce que nous diront certains animateurs de mouvements associatifs : «C’est une visite que nous attendions depuis longtemps, car elle est porteuse de beaucoup d’espoir pour la région, qui accuse un retard énorme en matière de développement, et ce, dans tous les secteurs. D’ailleurs, on croit savoir que cette visite sera consacrée au lancement de plusieurs projets qui sont très importants pour la wilaya.» Des élus locaux ont évoqué, de leur côté, la visite de Abdelmalek Sellal avec beaucoup d’optimisme, à l’instar d’un élu à l’APC de Béjaïa, qui nous dira : « Cette visite aura un grand impact sur le développement de la wilaya, avec le lancement de plusieurs projets, dont celui de la pénétrante. Cela dit, on attend beaucoup de ce déplacement. »

        Écrit par Lhacène H.
        reporters.dz
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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