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A propos du suicide du DRAG de Mascara dans son bureau

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  • A propos du suicide du DRAG de Mascara dans son bureau

    Le DRAG se donne la mort dans son bureau





    Le directeur de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) de la wilaya de Mascara, Drissi Abdelkarim, s’est donné la mort, hier vers 13h30, dans son bureau, à la cité administrative, en usant de son arme personnelle.


    Selon le témoignage de certains fonctionnaires de la DRAG que nous avons rencontrés sur les lieux, le défunt s’est rendu, vers 13h15, dans son bureau sans donner aucun signe de nervosité ou de malaise. «Dix minutes après s’être enfermé dans son bureau, sa secrétaire a été surprise par la détonation d’un coup de feu», nous dira l’un des fonctionnaires de cette administration.
    Lors de notre déplacement au siège de la DRAG, un important dispositif sécuritaire avait été déployé. Le corps de la victime n’a pas été touché jusqu’à l’arrivée, à 15h50, d’une équipe de la direction régionale de la Sûreté nationale d’Oran spécialisée dans les opérations scientifiques et techniques, sous la conduite d’un commissaire principal.

    Seuls les responsables des différents services de sécurité et le procureur général près la cour de Mascara étaient admis à l’intérieur du bureau du défunt ; nulle autre personne n’a été autorisée à accéder, y compris les membres de sa famille. Ce n’est qu’à 17h30 que la dépouille de la victime a été évacuée vers la morgue de l’établissement public hospitalier Meslem Tayeb de Mascara par les éléments de la Protection civile sous haute surveillance. Les causes qui ont poussé ce cadre de la wilaya de Mascara à se donner la mort sont différemment interprétées par diverses personnes.

    Les uns avancent la pression liée à l’impact du volume de travail, les autres spéculent sur les problèmes internes et administratifs. La polémique est vive parmi les élus, les cadres de l’administration et autres fonctionnaires.
    Le drame suscite d’autant plus d’interrogations qu’il s’agit là d’un responsable chargé de la réglementation et de veiller à l’application de la loi sur tout ce qui concerne les affaires de la wilaya.


    El Watan
    23.04.13
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

  • #2
    Le wali dit avoir la «conscience tranquille»


    Le suicide, lundi dernier, de Drissi Abdelkarim, directeur de réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya de Mascara, dans son bureau, continue à susciter des spéculations et les interrogations.


    En effet, hier matin, des fonctionnaires de la DRAG, sous la houlette du représentant du Snapap, ont refusé de rejoindre leur poste de travail. ils ont observé un sit-in devant le siège de l’administration pour exiger «une enquête sérieuse» sur les causes du drame. La protestataires s’élèvent notamment contre ce qu’ils qualifient de «pression exercée par le wali sur les fonctionnaires de l’administration locale» et dénoncent ce qu’ils appellent «autoritarisme» du premier responsable de la wilaya.

    Rencontré hier, le wali de Mascara, Ouled Salah Zitouni, nous a précisé que le défunt se trouvait, samedi et dimanche derniers, en mission à Alger. «Ce n’est que dans la matinée de lundi 21 avril qu’il est venu me voir pour me rendre compte des résultats de sa mission. Je l’ai félicité pour l’excellent travail accompli à cet effet.» Notre interlocuteur ajoute : «Au moment du suicide, j’étais concentré sur les travaux de l’APW. Quand j’ai appris la nouvelle, je me suis précipité vers le siège de la DRAG, accompagné du secrétaire général, du chef de cabinet et du protocole (…).

    Ceux qui prétendent que le défunt a écrit une lettre qu’il avait laissée sur son bureau n’ont qu’à apporter des preuves.»
    Concernant les revendications de certains agents de l’administration qui réclament son départ, le wali a précisé qu’«il s’agit de ceux qui ont été sanctionnés soit en étant mutés, dégradés ou ayant fait l’objet de mesures disciplinaires». Pour conclure, le chef de l’exécutif local nous a déclaré qu’il maintient son rythme et sa méthode de travail «quitte à déplaire à certains». Ouled Salah Zitouni a tenu également à démentir les informations faisant état de son limogeage : «Je suis un commis de l’Etat. J’ai été désigné par décret et rien n’empêche la tutelle de prendre une décision à mon encontre. Si jamais je suis amené à quitter cette wilaya, je partirais la conscience tranquille.» 



    Le ministère de l’Intérieur crée une commission d’enquête

    Une commission sera constituée pour enquêter sur les conditions de la mort tragique du directeur de la règlementation et des affaires générales de Mascara, a annoncé, hier à Saïda, Abdelkader Ouali, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. M. Ouali a assisté à la cérémonie d’inhumation du défunt DRAG de Mascara, Driss Abdelkrim (59 ans), qui a eu lieu au cimetière de Sidi Maamar, dans la commune de Aïn Lahdjar.

    Six walis de la région ouest du pays, dont celui de Mascara, et une foule nombreuse composée de cadres et d’agents de la DRAG de Mascara, de parents et proches du défunt et de citoyens, ont accompagné Driss Abdelkrim à sa dernière demeure. Le défunt DRAG de Mascara a été découvert lundi après-midi dans son bureau, mort d’une balle provenant de son arme personnelle.


    El Watan
    24.04.13
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

    Commentaire


    • #3
      Des fonctionnaires et des élus demandent le départ du wali


      La tension est toujours visible à la wilaya de Mascara après le suicide, lundi dernier, de Driss Abdelkarim, directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG) dans son bureau.


      Hier, les fonctionnaires de la DRAG, soutenus par d’autres employés des services de la direction de l’administration locale (DAL), du secrétariat général et même du cabinet du wali ont accentué leur mouvement de contestation pour réclamer le départ du premier responsable de la wilaya, Ouled Salah Zitouni.

      «L’unique issue pour sortir de cette crise est l’intervention des hauts responsables du pays. Nous avons décidé de maintenir notre mouvement de contestation jusqu’à la satisfaction de nos revendications, à savoir le départ du wali, l’ouverture d’une enquête sur les causes réelles ayant poussé le défunt à mettre fin à ses jours et la restitution de la lettre mystérieuse qu’aurait écrite le défunt avant de se donner la mort», nous dira un syndicaliste du Snapap.

      Le secrétaire général du bureau de wilaya du Snapap à Mascara, Athmane Benchenine, déclare que le mouvement de protestation devait initialement prendre fin hier. «Mais nous avons changé d’avis en poursuivant notre mouvement en réaction aux propos tenus par le wali qui a déclaré à la presse que notre action est manipulée.» Le syndicaliste a révélé, en outre, que «si aucune réaction ne vient des autorités sollicitées, les fonctionnaires de la wilaya envisagent de se rendre à Alger, lundi prochain, pour faire part de leurs revendications au ministre de l’Intérieur.»

      Hier, certains présidents d’APC ont pris part au mouvement de protestation en boycottant la réunion du conseil de wilaya. Celle-ci n’a finalement pas eu lieu. «Les élus sont aussi victimes de la pression exercée sur eux par le wali», nous dira l’un d’eux. Appelé à nous fournir des informations sur le report de la réunion du conseil de wilaya, un directeur de l’exécutif, qui a préféré garder l’anonymat, a tenu à préciser que «la réunion n’a pas eu lieu parce que les protestataires ont empêché les directeurs d’exécutif et des chefs de daïra de pénétrer au siège de la wilaya». D’autres sources affirment, en revanche, que certains directeurs d’exécutif ont boycotté la réunion, sciemment, en signe de protestation contre le wali.


      La lettre mystérieuse


      Au sujet de la lettre qu’aurait laissée le défunt, nous avons pu accoster, hier après-midi, les deux fonctionnaires de la DRAG qui prétendent avoir aperçu le wali de Mascara empocher le document après l’avoir lu. «J’étais présent à l’intérieur du bureau du DRAG, quand le wali est entré accompagné du secrétaire général, de l’inspecteur général et ses gardes du corps. A cet instant, l’un de ses accompagnateurs lui a signalé la présence de la lettre en question posée sur la table. Le wali l’a récupérée, l’a lue et l’a pliée», dira, devant une foule de personnes, M. Mohamed, fonctionnaire de la DRAG. Ce dernier a tenu à préciser, dans le même contexte, qu’il n’a pas vu le wali mettre la lettre dans sa poche.

      Quant à son collègue, S. Kada, présent également sur le lieu du drame, est intervenu pour affirmer : «Oui, j’ai personnellement vu le wali mettre le document dans la poche de sa veste.» Contacté à ce propos, le premier responsable de la wilaya répond : «Je persiste n’ayant jamais trouvé ni lu de prétendue lettre qu’aurait laissée le défunt. L’affaire est entre les mains des institutions judiciaires habilitées à en faire toute la lumière.» 


      El Watan
      25.04.13
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

      Commentaire


      • #4
        عائلة المنتحر دريسي تتأسس طرفا مدنيا ضد الوالي
        إطارات معسكر يقاطعون اجتماعا رسميا






        ''البومباردي'' الذي لا يتردد في الطرد والهدم

        قررت عائلة دريسي، بسعيدة، التأسيس طرفا مدنيا في قضية انتحار ابنها دريسي عبد الكريم، مدير التنظيم والشؤون العامة لولاية معسكر.
        ذكر دريسي أحمد، شقيق المنتحر، لـ''الخبر''، أن العائلة منشغلة هذه الأيام بالجنازة، حيث لا يتوقف المعزون عن التوافد عليهم، بعدها ''سننظم أنفسنا لرد الاعتبار لروح المرحوم وكشف كل الحقيقة''.

        وعلمت ''الخبر'' أن مجموعة من المحامين من مدينة سعيدة وغيرها، اتصلوا بعائلة دريسي عبد الكريم، واقترحوا عليها التطوع للدفاع عنها، ويحضرون هذه الأيام إجراءات التأسيس طرفا مدنيا في التحقيق القضائي الذي باشره النائب العام لدى مجلس قضاء معسكر، السيد مصمودي، وتقديم ''الشهادات المادية حول الضغوط التي كان يتعرض لها الراحل من طرف الوالي أولاد صالح زيتوني''.

        من جهة أخرى، ذكر الأمين العام لوزارة الداخلية، السيد وعلي عبد القادر، أول أمس، في سعيدة، على هامش حضوره جنازة الراحل، أن لجنة تحقيق إدارية تم تأسيسها على مستوى الوزارة، تنقل عضوان منها يوم الثلاثاء الماضي إلى ولاية معسكر. وكان الأمين العام للوزارة تنقل برا إلى سعيدة لحضور الجنازة، ولم يتوقف في مدينة معسكر، حيث حضر له واليها ظروف الاستقبال، كما غادر سعيدة بعد الجنازة إلى وهران التي قضى فيها الليلة. وكان السيد عبد القادر وعلي قد استمع إلى إطارين من الإدارة المحلية كشفا له ''أمورا مدهشة''.

        في حين عاش مقر ولاية معسكر اضطرابا لليوم الثالث على التوالي، حيث لم يلتحق عدد كبير من المستخدمين بمناصب عملهم، معبرين عن غضبهم من تصريحات الوالي للصحافة بأنه ''يحارب الفساد المعشعش في مصالح ولاية معسكر، وأن الذين يقولون إنه مارس ضغوطا على مدير التنظيم والشؤون العامة يحاولون استغلال الحدث لأن لهم مصالح شخصية''. كما حاول ستة أشخاص، يحملون الهراوات وشعارات مساندة للوالي، اقتحام اعتصام العمال المحتجين، في الوقت الذي استدعى المحققون، نهار أمس، عمال أمانة مديرية التنظيم والشؤون العامة لسماع أقوالهم.

        وأكثر من ذلك ''تمرد إطارات الإدارة المحلية'' من مديرين تنفيذيين ورؤساء دوائر، وكذا رؤساء البلديات لولاية معسكر، صباح أمس، وقاطعوا الاجتماع الذي كان مبرمجا لتحضير الاحتفالات الوطنية الرسمية باليوم العالمي للشغل التي من المنتظر أن تحتضنها ولاية معسكر، حيث اضطر الأمين العام للولاية إلى رفع الجلسة التي حضرها عدد قليل جدا من المسؤولين، وهو مؤشر قوي أن ''الأزمة بلغت ذروتها''، حيث لم يسبق أن ''تمرد إطارات الإدارة المحلية في أية ولاية من الوطن على الولاة''.

        وكان العديد من سكان مدينة معسكر قد أبلغوا وزير الداخلية، دحو ولد قابلية، المنحدر من هذه المدينة، ما يحدث في الولاية، كما بلغته العديد من الطلبات من المديرين التنفيذيين لتغيير الولايات، لكنه لم يأخذها بعين الاعتبار.

        وكان الرئيس الأسبق لبلدية معسكر، السيد صلاح الدين بن فريحة، أول من رمى المنشفة في 16 جانفي 2011 أربعة أشهر فقط بعد تعيين أولاد صالح زيتوني واليا، وبرر حينها استقالته بالضغط الممارس عليه من طرف الوالي، ثم تبعه رئيس بلدية بوحنيفية السيد حسني حنيفي في 19 جانفي لنفس السبب. وتوالت الاستقالات، وكذا طلبات التحويل من طرف المديرين التنفيذيين، كما أصيب العديد منهم بأزمات صحية بعضها سببت الوفيات. ومع كل هذا لم تر وزارة الداخلية مبررا للتحقيق في هذه المسائل.

        كما شهدت العديد من القطاعات التنموية ركودا بسبب رفض المقاولين المشاركة في المناقصات الخاصة بإنجاز المشاريع، منها السكن والتجهيزات العمومية وأشغال الطرقات. وتكاد ولاية معسكر تصبح حكرا على الشركات الصينية التي تلقى كل التسهيلات، على خلاف المؤسسات الجزائرية. وتعتبر ولاية معسكر من أكثر الولايات التي تواجه الدعاوى القضائية، والتي خسرت منها ,214 وهي مطالبة بتعويض مئات الملايير للمقاولين الذين فصلت العدالة لصالحهم.




        والي معسكر
        ''البومباردي'' الذي لا يتردد في الطرد والهدم


        لا يتحرج والي ولاية معسكر أولاد صالح زيتوني، من اللقب الذي أطلق عليه ''البومباردي''، حين كان يشغل منصب وال منتدب لدائرة بئر مراد رايس سنة 2005، حيث كان سباقا ''للهدم'' ولا يتردد في تنفيذ قرارات الطرد وهدم البنايات. فأطلق عليه زملاؤه العاصميون اللقب الذي أبدعه المخرج السينمائي بن عمر بختي لبطل فيلمه عثمان عريوات ''كرنفال في دشرة'' سي مخلوف البومباردي.

        ولد أولاد صالح زيتوني في ضواحي بوسعادة سنة 1952، رحل مع عائلته بعد الاستقلال إلى ضواحي عين أرنات بولاية سطيف التي درس فيها، قبل أن يواصل التعليم الليلي في الجامعة. بدأ حياته المهنية في الإدارة المحلية، حيث شغل منصب مدير التعمير والبناء في ولاية بسكرة في عهد الوزير الأسبق للسكن عبد الرحمن بلعياط في عهد الحزب الواحد. ثم ترقى إلى منصب مفتش عام لولاية غرداية، قبل أن يتم تعيينه رئيسا لدائرة باتنة وبعدها رئيسا لدائرة رفان بولاية أدرار لمدة تسع سنوات. بعدها تمت ترقيته واليا منتدبا في الشرافة بالعاصمة سنة 2004 لينقل بعدها إلى بئر مراد رايس في نفس المنصب، وهنا ألصق به لقب ''البومباردي''، ليدخل في مرحلة ''بيضاء'' دامت أربع سنوات قبل أن يعود إلى العمل أمينا عاما لولاية الجزائر العاصمة في ,2009 ليعينه رئيس الجمهورية واليا لأدرار في سبتمبر 2010، إلا أن أعيان المنطقة راسلوا الرئيس ووزير الداخلية زرهوني، معبرين لهما عن رفضهم له.

        ونزل الرئيس عند رغبتهم وحوله إلى ولاية معسكر، التي تشتت الجمع من حوله فيها، فهرب العديد من المديرين التنفيذيين، وخرج آخرون في عطل مرضية طويلة، إلى غاية يوم الاثنين الماضي حين وقعت فاجعة انتحار مدير التنظيم والشؤون العامة، الذي يشغل في نفس الوقت منصبين، لعدم وجود من يشغلهما، مديرية الإدارة المحلية ورئاسة لجنة الصفقات.

        لجنة تفتيش من المديرية العامة للأمن الوطني تحل بمعسكر

        علمت ''الخبر'' من مصادر مسؤولة أن المديرية العامة للأمن الوطني أوفدت أربعة إطارات من المفتشية العامة إلى ولاية معسكر، صباح أمس، حيث حلوا بمقر الأمن الولائي واستمعوا إلى الحراس الشخصيين لوالي الولاية الذين تنقلوا معه إلى مسرح الحادثة بمكتب المدير المنتحر. وقال مصدر مسؤول آخر إن عمل اللجنة يندرج ضمن تفتيش روتيني يتم على مستوى جميع هياكل الأمن الوطني عبر الولايات، لمتابعة مدى تنفيذ تعليمات المدير العام بخصوص الانضباط وتوفر ظروف العمل. كما سيعاين المفتشون مصلحتي الشرطة القضائية والأمن العمومي وينتقلون إلى مقرات أمن الدوائر والحواضر.


        El Khabar
        25.03.13
        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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